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https://doi.org/10.11588/diglit.1314#0146
— 139 — [ PAIX ]
s gncur d'Estampes *. » — « Un engin a mettre et asseoir œufs a. »
Encore ce dernier ustensile peut-il être un récipient propre à con-
lenir les œufs pour les présenter à tablé : « Un ovier d'or, aux armes
i
4
« de la Royno, et ou couyescle une langue blanche de serpent'. » Ces
langues de serpent étaient supposées devoir indiquer'la présence
du poison. (Voyez Salière.)
PAIX, s. f. Tablette de bois, de métal ou d'ivoire, munie d'une
anse ou d'un manche sur sa face postérieure, destinée à recevoir, le
baiser de paix que les fidèles, suivant les traditions de la primitive
Eglise, devaient se donner entre eux pendant le sacrifice de la
messe. Il serait difficile de dire à quelle époque remonte l'usage de
faire baiser aux fidèles une tablette déposée sur l'autel pendant
la messe. Dès le xm* siècle, celle habitude était acceptée dans les
églises de l'Occident cl de la Palestine. Le fait suivant, rapporté par
le sire de JoihviUe, en fourni! la preuve ' : « Tandis que le roy fer-
« moit (fortifiait) Sayete, je alai à la messe au point du jour, et il
« me dit que je l'attendisse, que il vouloit chevaucher ; et je si fis.
« Quand nous fumes âûs chans, nous venimes panlevan! un petit
« nioustier, et veismes tout à cheval un prostré qui chantoit la messe.
1 Invenl. i/u dur 'le Xormamlw (1363).
1 Invenl. tics /lues île linuigogm- (i 389).
* Jl'id. (UOIt).
4 Histoire de winiViuS?, H\i. pu M. pnr M. F. Michel, j»t*B*.
s gncur d'Estampes *. » — « Un engin a mettre et asseoir œufs a. »
Encore ce dernier ustensile peut-il être un récipient propre à con-
lenir les œufs pour les présenter à tablé : « Un ovier d'or, aux armes
i
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« de la Royno, et ou couyescle une langue blanche de serpent'. » Ces
langues de serpent étaient supposées devoir indiquer'la présence
du poison. (Voyez Salière.)
PAIX, s. f. Tablette de bois, de métal ou d'ivoire, munie d'une
anse ou d'un manche sur sa face postérieure, destinée à recevoir, le
baiser de paix que les fidèles, suivant les traditions de la primitive
Eglise, devaient se donner entre eux pendant le sacrifice de la
messe. Il serait difficile de dire à quelle époque remonte l'usage de
faire baiser aux fidèles une tablette déposée sur l'autel pendant
la messe. Dès le xm* siècle, celle habitude était acceptée dans les
églises de l'Occident cl de la Palestine. Le fait suivant, rapporté par
le sire de JoihviUe, en fourni! la preuve ' : « Tandis que le roy fer-
« moit (fortifiait) Sayete, je alai à la messe au point du jour, et il
« me dit que je l'attendisse, que il vouloit chevaucher ; et je si fis.
« Quand nous fumes âûs chans, nous venimes panlevan! un petit
« nioustier, et veismes tout à cheval un prostré qui chantoit la messe.
1 Invenl. i/u dur 'le Xormamlw (1363).
1 Invenl. tics /lues île linuigogm- (i 389).
* Jl'id. (UOIt).
4 Histoire de winiViuS?, H\i. pu M. pnr M. F. Michel, j»t*B*.