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https://doi.org/10.11588/diglit.1314#0524
— /tV"3 — [ CISEAUX I
moyen âge, celle que reproduit la figure 2. Ce sont les foi-ces. Deux
lames tranchantes comme deux couteaux passent l'une sur l'autre et
sont rendues solidaires par une double tige formant ressort A. En
appuyant les doigts et ïa paume de la main sur ces deux tiges, on fait
glisser les deux tranchants l'un sur l'autre. Ces ciseaux sont encore
en usage dans l'extrême Orient, et sont employés chez nous pour
tondre les draps, pour couper le poil des chevaux. Des ciseaux de en
genre, plus petits (fig. 3), sont fréquemment représentés sur des
miniatures des xin' et %n° siècles. Nous en avons trouvé plusieurs
fragments dans les fouilles du cSiàteau de Piervefonds, lesquels
n'ont que 12 centimètres de longueur. Les ciseaux forces ou à deux
branches, servant aux dames, étaient renfermés dans des étuis de fer
ou de cuir gaufré. Lcsbarhiers se servaient de ciseaux et de rasoirs,
ainsi que le démontre ce passage du Roman du renart :
« Cisiaux bien Iranehans et bacin,
ce Ne mi* f;iul n'.iYvi' çolfRicnt '. »
Ciseau (au singulier) était et est encore un outil long, tranchant
à son extrémité aplatie, et muni d'un manche de bois. Les menui-
siers se servaient de cet outil dont les tranchants sont plus ou moins
moyen âge, celle que reproduit la figure 2. Ce sont les foi-ces. Deux
lames tranchantes comme deux couteaux passent l'une sur l'autre et
sont rendues solidaires par une double tige formant ressort A. En
appuyant les doigts et ïa paume de la main sur ces deux tiges, on fait
glisser les deux tranchants l'un sur l'autre. Ces ciseaux sont encore
en usage dans l'extrême Orient, et sont employés chez nous pour
tondre les draps, pour couper le poil des chevaux. Des ciseaux de en
genre, plus petits (fig. 3), sont fréquemment représentés sur des
miniatures des xin' et %n° siècles. Nous en avons trouvé plusieurs
fragments dans les fouilles du cSiàteau de Piervefonds, lesquels
n'ont que 12 centimètres de longueur. Les ciseaux forces ou à deux
branches, servant aux dames, étaient renfermés dans des étuis de fer
ou de cuir gaufré. Lcsbarhiers se servaient de ciseaux et de rasoirs,
ainsi que le démontre ce passage du Roman du renart :
« Cisiaux bien Iranehans et bacin,
ce Ne mi* f;iul n'.iYvi' çolfRicnt '. »
Ciseau (au singulier) était et est encore un outil long, tranchant
à son extrémité aplatie, et muni d'un manche de bois. Les menui-
siers se servaient de cet outil dont les tranchants sont plus ou moins