CHAPITRE V
AUTRES DÉCOUVERTES DE PETIT JEAN TOUCHANT
LA LUMIÈRE ET LA GÉOMÉTRIE DESCRIPTIVE.
Le lendemain, après que petit Jean eut façonné bon
nombre de cubes et de rhomboèdres avec des cartes à
jouer, en collant les arêtes à l’aide de minces bandes de
papier fin et de la gomme, les deux amis allèrent se pro-
mener du côté de Sceaux :
« Tu vois, dit M. Majorin, en gravissant un chemin qui
du moulin de l’Hay monte au parc de Sceaux, que, plus
on monte, plus on découvre de terrain.
« Tout à l’heure, nous n’apercevions pas Cachan -, main-
tenant nous voyons ses jardins.
« L’horizon, c’est-à-dire la ligne qui sépare la terre du
ciel, s’élève à- mesure que nous montons et paraît être tou-
jours à la hauteur de notre œil. Je t’expliquerai pourquoi
il en est ainsi, quand nous serons à la maison.
« Regarde, de ce côté, ce mur de clôture; il est encore
éclairé par le soleil, les rayons de l’astre frisent sa surface,
AUTRES DÉCOUVERTES DE PETIT JEAN TOUCHANT
LA LUMIÈRE ET LA GÉOMÉTRIE DESCRIPTIVE.
Le lendemain, après que petit Jean eut façonné bon
nombre de cubes et de rhomboèdres avec des cartes à
jouer, en collant les arêtes à l’aide de minces bandes de
papier fin et de la gomme, les deux amis allèrent se pro-
mener du côté de Sceaux :
« Tu vois, dit M. Majorin, en gravissant un chemin qui
du moulin de l’Hay monte au parc de Sceaux, que, plus
on monte, plus on découvre de terrain.
« Tout à l’heure, nous n’apercevions pas Cachan -, main-
tenant nous voyons ses jardins.
« L’horizon, c’est-à-dire la ligne qui sépare la terre du
ciel, s’élève à- mesure que nous montons et paraît être tou-
jours à la hauteur de notre œil. Je t’expliquerai pourquoi
il en est ainsi, quand nous serons à la maison.
« Regarde, de ce côté, ce mur de clôture; il est encore
éclairé par le soleil, les rayons de l’astre frisent sa surface,