CHAPITRE XII
UN CONTRAT.
Chaque jour, M. Majorin faisait entrevoir ainsi à son
élève un champ nouveau d’étude.
Sa méthode consistait à semer dans ce jeune cerveau tous
les éléments des connaissances auxquelles la pratique du
dessin est nécessaire, afin de lui faire saisir l’utilité de ce
langage, considéré à tort, trop souvent, comme un art
spécial, tandis qu’au contraire, le dessin est un art com-
plémentaire, comme est l’art d'écrire et de parler.
Tenant compte des dispositions naturelles de son élève
pour le dessin, et redoutant la facilité avec laquelle les
organisations ainsi douées se jettent dans les carrières qui
n’ont pour objet que la production purement artistique, il
tenait à rattacher toujours l’application du dessin à un objet
positif, à l’étude d’une science ou à l’exercice d’un état.
Les six mois, après lesquels M. Majorin avait promis au
père Loupeau de prendre une décision définitive relative-
ment à son fils, étaient expirés. Le maître s’attachait à l’élève
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UN CONTRAT.
Chaque jour, M. Majorin faisait entrevoir ainsi à son
élève un champ nouveau d’étude.
Sa méthode consistait à semer dans ce jeune cerveau tous
les éléments des connaissances auxquelles la pratique du
dessin est nécessaire, afin de lui faire saisir l’utilité de ce
langage, considéré à tort, trop souvent, comme un art
spécial, tandis qu’au contraire, le dessin est un art com-
plémentaire, comme est l’art d'écrire et de parler.
Tenant compte des dispositions naturelles de son élève
pour le dessin, et redoutant la facilité avec laquelle les
organisations ainsi douées se jettent dans les carrières qui
n’ont pour objet que la production purement artistique, il
tenait à rattacher toujours l’application du dessin à un objet
positif, à l’étude d’une science ou à l’exercice d’un état.
Les six mois, après lesquels M. Majorin avait promis au
père Loupeau de prendre une décision définitive relative-
ment à son fils, étaient expirés. Le maître s’attachait à l’élève
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