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Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel
Histoire d'un dessinateur: comment on apprend à dessiner — Paris, [ca. 1881]

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https://doi.org/10.11588/diglit.26204#0118
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IC>8 HISTOIRE D'üN DESSINATEUR.

utile, en ce qu’il mange des insectes fort incommodes,
comme les cousins par exemple.

« C’est un mammifère, ce qui veut dire qu’il ne pond
pas des œufs comme les oiseaux. Il met bas des petits qu’il
allaite, et tu vas voir s’il n’a pas avec l’homme d’autres
points de ressemblance.

« Approche toi donc ! Ne prends pas cet air dégoûté;
laisse ces airs-là aux demoiselles qui se trouvent mal si une
chauve-souris entre dans leur chambre.

« De la tête, je ne te dirai pas qu’elle ressemble à celle
d’un homme, mais nous y reviendrons. Examinons d’abord
les membres (fig. 5o). Suppose que la membrane qui réunit

Fig. 50. — Chauve-souris.

ces membres n’existe pas, tu vois que l’animal a des bras et
des jambes. Ces bras s’emmanchent aux épaules, comme
ceux des hommes, à des omoplates triangulaires et sont com-
posés chacun d’un os qu’on appelle Y humérus A, puis de
deux os appelés l’un cubitus et l’autre radius B. Tâte ton
avant-bras, tu sentiras ces deux os qui te permettent de
tourner la main.

« Mais la main de la chauve-souris est à elle seule plus
longue que le bras tout entier; sauf un petit pouce C, les
autres doigts sont démesurément longs.

« Ces pouces sont munis à leurs extrémités d'ongles
irès forts et crochus qui permettent à l’animal de se sus-
 
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