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Voltaire; Thurneysen, Johann Jakob [Bearb.]; Haas, Wilhelm [Bearb.]
Oeuvres Complètes De Voltaire (Tome Vingt-Unieme = Siecle De Louis XIV., Tome II): Siecle De Louis XIV. — A Basle: De l'Imprimerie de Jean-Jaques Tourneisen, Avec des caractères de G. Haas, 1785 [VD18 90794257]

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https://doi.org/10.11588/diglit.49768#0041
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FIE RTE DE S HOLL AND ATS. 35
Il y parut bien quelques mois après ; car lorsque prétenfon?
ce fantôme de négociation sut évanoui, lorsque lesdes Hoiiau-
armes des alliés eurent encore de nouveaux avan-
tages , le duc de Marlborough , plus maître alors que sa
Souveraine en Angleterre, et gagné par la Hollande, sit
conclure avec les Etats-Généraux, en 1709, ce célèbre
traité de la barrière , par lequel ils relieraient maîtres
de toutes les villes frontières qu’on prendrait sur la
France , auraient garnison dans vingt places de la
Flandre aux dépens du pays , dansHui, dans Liège et
dans Bonn ; et. auraient en toute souverainfcté la haute
Gueldre. Us seraient devenus en esset Souverains des
dix-sept provinces des Pays-bas ; ils auraient dominé
dans Liège et dans Cologne.C’est ainsi qu’ils voulaient
s’agrandir sur les ruines mêmes de leurs alliés. Ils
nourrilsaient déjà ces projets élevés , quand le roi
leur envoya Secrètement le président Rouillé pour
essayer de traiter avec eux.
Ce négociateur vit d’abord dans Anvers deux Le roi leur
magistrats d’Amsterdam, Bruus et Valider du (Ten, quienvoie un
parlèrent en vainqueurs, et qui déployèrent avec
l’envoyé du plus fier des rois toute la hauteur dont
ils avaient été accablés en 1672. On affecta ensuite
de négocier quelque temps avec lui, dans un de ces
villages que les généraux de Louis XIV avaient mis
autrefois à feu et à sang. Quand on l’eut joué allez
long-temps , on lui déclara qu’il sallait que le roi de
France forçât le roi son petit-sils à deseendre du trône
sans aucun dédommagement ; que l’électeur de
Bavière François-Marie, et son frère l’électeur de
Cologne demandaient grâce, ou que le sort des armes
ferait les traités,.
 
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