CONGRÈS D’üTRECHT. 57
villes du Bresil , Sf Sébastien de Rio-Janeiro. Son PrisedeRice
équipage revint chargé de richesses ; e't les Portugais"Xptembre
perdirent beaucoup plus qu’il ne gagna. Mais le mal et octobre
qu’on fesait auBresil ne soulageait pas les maux de1711,
la France.
CHAPITRE X X I ï I.
Victoire du maréchal de Pillars à Dénam. Rétablif-
jement des affaires. Paix générale.
JL/ES négociations, qu’on entama ensin ouverte-
ment à Londres , furent plus salutaires. La reine
envoya le comte de Str effort 7 ambassadeur en Hol-
lande , communiquer les propositions de Louis XIV.
Ce n’était plus alors à Aîarlborough qu’on demandait
grâce. Le comte de Straffbrt obligea les Hollandais
à nommer des plénipotentiaires, et à recevoir ceux
de la France.
Trois particuliers s’opposaient toujours à cette Res affaires
paix. Aîarlborough, le prince Eugène et LIeirffus per- Angleterre/
listaient à vouloir accabler Louis XIV. Mais quand
le général anglais retourna dans Londres à la fin
de 1711 , on lui ôta tous ses emplois. Il trouva
une nouvelle chambre - basse , et n’eut pas pour lui
La pluralité de la haute. La reine , en créant de
nouveaux pairs , avait affaibli le parti du duc , et
sortifié celui de la couronne. Il fut accusé, comme
Scipion, d’avoir malversé : mais il se tira d’affaire,
à peu près de même, par sa gloire et par la retraite.
Il était encore puissant dans sa disgrace. Le prince
villes du Bresil , Sf Sébastien de Rio-Janeiro. Son PrisedeRice
équipage revint chargé de richesses ; e't les Portugais"Xptembre
perdirent beaucoup plus qu’il ne gagna. Mais le mal et octobre
qu’on fesait auBresil ne soulageait pas les maux de1711,
la France.
CHAPITRE X X I ï I.
Victoire du maréchal de Pillars à Dénam. Rétablif-
jement des affaires. Paix générale.
JL/ES négociations, qu’on entama ensin ouverte-
ment à Londres , furent plus salutaires. La reine
envoya le comte de Str effort 7 ambassadeur en Hol-
lande , communiquer les propositions de Louis XIV.
Ce n’était plus alors à Aîarlborough qu’on demandait
grâce. Le comte de Straffbrt obligea les Hollandais
à nommer des plénipotentiaires, et à recevoir ceux
de la France.
Trois particuliers s’opposaient toujours à cette Res affaires
paix. Aîarlborough, le prince Eugène et LIeirffus per- Angleterre/
listaient à vouloir accabler Louis XIV. Mais quand
le général anglais retourna dans Londres à la fin
de 1711 , on lui ôta tous ses emplois. Il trouva
une nouvelle chambre - basse , et n’eut pas pour lui
La pluralité de la haute. La reine , en créant de
nouveaux pairs , avait affaibli le parti du duc , et
sortifié celui de la couronne. Il fut accusé, comme
Scipion, d’avoir malversé : mais il se tira d’affaire,
à peu près de même, par sa gloire et par la retraite.
Il était encore puissant dans sa disgrace. Le prince