BEAUX ARTS. 279
CHAPITRE XXXIV.
Des beaux arts en Europe du temps de Louis XIX.
T^Jous avons allez insinué dans tout le cours de
cette histoire , que les désastres publics dont elle
est composée , et qui se succèdent les uns aux
autres presque sans relâche, sont à la longue effacés
des registres des temps. Les détails et les ressbrts
de la politique tombent dans l’oubli. Les bonnes
lois , les instituts , les monumens produits par les
sciences et par les arts, subsillent à jamais.
La foule des étrangers qui voyagent aujourd’hui
à Rome , non en pèlerins , mais en hommes de
goût, s’informe peu de Grégoire VII et de Boniface
VIIIi ils admirent les temples que les Bramante et
les Michel Ange ont élevés, les tableaux des Raphaël,
les sculptures des Bernini ; s’ils ont de l’espnt, ils
lisent VAriofre et le TaJJej et ils respectent la cendre
de Galilée. En Angleterre on parle un moment de
Cromwelli on ne s’entretient plus des guerres de la
Rofe blanche ; mais on étudie Newton des années
entières ; on n’est point étonné de lire dans son
épi* tphe qu’z'/ a été la gloire du genre-humain, et oa
le serait beaucoup si on voyait en ce pays les
cendres d’aucun homme d’Etat honorées d’un
pareil titre.
Je voudrais ici pouvoir rendre justice à tous les Pourquoi ce
grands-hommes qui ont comme lui illustré leur luVdVyX'J
patrie dans le dernier siècle. J’ai appelé ce siècleXZK
S 4
CHAPITRE XXXIV.
Des beaux arts en Europe du temps de Louis XIX.
T^Jous avons allez insinué dans tout le cours de
cette histoire , que les désastres publics dont elle
est composée , et qui se succèdent les uns aux
autres presque sans relâche, sont à la longue effacés
des registres des temps. Les détails et les ressbrts
de la politique tombent dans l’oubli. Les bonnes
lois , les instituts , les monumens produits par les
sciences et par les arts, subsillent à jamais.
La foule des étrangers qui voyagent aujourd’hui
à Rome , non en pèlerins , mais en hommes de
goût, s’informe peu de Grégoire VII et de Boniface
VIIIi ils admirent les temples que les Bramante et
les Michel Ange ont élevés, les tableaux des Raphaël,
les sculptures des Bernini ; s’ils ont de l’espnt, ils
lisent VAriofre et le TaJJej et ils respectent la cendre
de Galilée. En Angleterre on parle un moment de
Cromwelli on ne s’entretient plus des guerres de la
Rofe blanche ; mais on étudie Newton des années
entières ; on n’est point étonné de lire dans son
épi* tphe qu’z'/ a été la gloire du genre-humain, et oa
le serait beaucoup si on voyait en ce pays les
cendres d’aucun homme d’Etat honorées d’un
pareil titre.
Je voudrais ici pouvoir rendre justice à tous les Pourquoi ce
grands-hommes qui ont comme lui illustré leur luVdVyX'J
patrie dans le dernier siècle. J’ai appelé ce siècleXZK
S 4