2çS
UN CHRETIEN
I.
JE me range d’abord sous l’étendard de & Je’iôme.
J’invoque la lettre que ce grand-homme écrivit à
Dardanus du petit village de Bethléem, où il habita'
si long - temps ; voici comme il parle de la Judée.
LETTRE
DE SAINT JEROME.
„ JE Pr^e ceux qui prétendent que le peuple juif
,, prit possession de ce pays après la sortie d’Egypte^,
,, de nous faire voir ce que ce peuple en a possédé.
,, Tout son domaine ne s’étend que depuis Dan
,, jusqu’à Bersabé , c’est-à-dire l’espace de cent
,, soixante milles en longueur (environ cinquante-
,, trois de nos lieues) J’ai honte d’exprimer la
,, largeur de cette terre de promillion ; on ne compte
,, que quarante-six milles (environ dix-sept lieues)
,, depuis Joppé jusqu’à Bethléem , après quoi on
3, ne trouve plus qu’un affreux désert habité par des
,, barbares. . . .
,, Voilà donc , ô Juifs ! l’étendue du pays que
,, vous vous vantez de posséder , et dont vous faites
,, vanité parmi les nations qui ne vous connaissent
pas. Allez étaler cet orgueil chimérique aux igno-
33 rans ; pour moi qui vous connais à fond, je ne
,, donne point dans vos panneaux , cherchez vos
3Î dupes ailleurs.
UN CHRETIEN
I.
JE me range d’abord sous l’étendard de & Je’iôme.
J’invoque la lettre que ce grand-homme écrivit à
Dardanus du petit village de Bethléem, où il habita'
si long - temps ; voici comme il parle de la Judée.
LETTRE
DE SAINT JEROME.
„ JE Pr^e ceux qui prétendent que le peuple juif
,, prit possession de ce pays après la sortie d’Egypte^,
,, de nous faire voir ce que ce peuple en a possédé.
,, Tout son domaine ne s’étend que depuis Dan
,, jusqu’à Bersabé , c’est-à-dire l’espace de cent
,, soixante milles en longueur (environ cinquante-
,, trois de nos lieues) J’ai honte d’exprimer la
,, largeur de cette terre de promillion ; on ne compte
,, que quarante-six milles (environ dix-sept lieues)
,, depuis Joppé jusqu’à Bethléem , après quoi on
3, ne trouve plus qu’un affreux désert habité par des
,, barbares. . . .
,, Voilà donc , ô Juifs ! l’étendue du pays que
,, vous vous vantez de posséder , et dont vous faites
,, vanité parmi les nations qui ne vous connaissent
pas. Allez étaler cet orgueil chimérique aux igno-
33 rans ; pour moi qui vous connais à fond, je ne
,, donne point dans vos panneaux , cherchez vos
3Î dupes ailleurs.