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https://doi.org/10.11588/diglit.4605#0011
Stat. de TiiiANDA (43 Kilom.). Le village, à deux kilom.
à l'est, est assez important; caza (chel'-licu de canton).
A droite de la ligne, vestiges d'un ancien aqueduc, des-
tiné sans cloute à fournir l'eau à la ville de Métropolis.
Stat. de Touniuu (48,3 Kilom.), village assez considé-
rable. Un embranchement se rend d' ici aux villes de Ba-
ïndir, de Tiréli, et d'Oedémisch, dans la vaste plaine du
Gaystre (Kutschuk-Mendéré), dont Homère vantait les
prairies fécondes et les cygnes nombreux. A droite, en face
de Tépé-keui et de son beau cimetière, on distingue aisé-
ment les ruines intéressantes de Métropolis.
Elles sont situées sur une colline avançant en saillie
dans la plaine. L'acropole grecque est rcconnaissable dans
toute son étendue. Sur le versant sud, remplacement d'un
théâtre avec quelques substructions. A l'époque byzan-
tine, l'acropole grecque fut agrandie par deux murs pa-
rallèles qui descendent sur le flanc oriental, jusqu' à mi-
côte; à cet endroit, un troisième mur ferme l'enceinte; on
y distingue les restes d'un temple dorique. Aux deux an-
gles inférieurs s'élèvent de fortes tours. Le penchant de
la colline est couvert de tronçons de colonnes, même de
torses, et le beau cimetière turc, tout près, est plein de
marbres antiques. Beaucoup d'inscriptions y ont été trou-
vées, l'une d'elles identifie ces ruines avec l'ancienne
Métropolis1.
Bientôt nous franchissons le Phétrek-Tchaï, 1' ancien
Phyritis, pour traverser une région marécageuse ; à dr.
le lac Pégase, qui en hiver, inonde la plaine entière et bat,
de ses flots agités, la chaussée du chemin de fer. Ce lac
reçoit le Phyritis et 1'Astrée1, et déverse son trop-plein
dans le Caystre, vis-à-vis de la
Stat. de Djélat-Café, (59 Kilom.). A ce point commence
le long défilé qui sépare la plaine supérieure du Caystre
lj A. Fontrier, Moua. xotl LîiGX. SpovT,?, 18"
à l'est, est assez important; caza (chel'-licu de canton).
A droite de la ligne, vestiges d'un ancien aqueduc, des-
tiné sans cloute à fournir l'eau à la ville de Métropolis.
Stat. de Touniuu (48,3 Kilom.), village assez considé-
rable. Un embranchement se rend d' ici aux villes de Ba-
ïndir, de Tiréli, et d'Oedémisch, dans la vaste plaine du
Gaystre (Kutschuk-Mendéré), dont Homère vantait les
prairies fécondes et les cygnes nombreux. A droite, en face
de Tépé-keui et de son beau cimetière, on distingue aisé-
ment les ruines intéressantes de Métropolis.
Elles sont situées sur une colline avançant en saillie
dans la plaine. L'acropole grecque est rcconnaissable dans
toute son étendue. Sur le versant sud, remplacement d'un
théâtre avec quelques substructions. A l'époque byzan-
tine, l'acropole grecque fut agrandie par deux murs pa-
rallèles qui descendent sur le flanc oriental, jusqu' à mi-
côte; à cet endroit, un troisième mur ferme l'enceinte; on
y distingue les restes d'un temple dorique. Aux deux an-
gles inférieurs s'élèvent de fortes tours. Le penchant de
la colline est couvert de tronçons de colonnes, même de
torses, et le beau cimetière turc, tout près, est plein de
marbres antiques. Beaucoup d'inscriptions y ont été trou-
vées, l'une d'elles identifie ces ruines avec l'ancienne
Métropolis1.
Bientôt nous franchissons le Phétrek-Tchaï, 1' ancien
Phyritis, pour traverser une région marécageuse ; à dr.
le lac Pégase, qui en hiver, inonde la plaine entière et bat,
de ses flots agités, la chaussée du chemin de fer. Ce lac
reçoit le Phyritis et 1'Astrée1, et déverse son trop-plein
dans le Caystre, vis-à-vis de la
Stat. de Djélat-Café, (59 Kilom.). A ce point commence
le long défilé qui sépare la plaine supérieure du Caystre
lj A. Fontrier, Moua. xotl LîiGX. SpovT,?, 18"