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Weber, G.
Guide du voyageur à Ephèse: avec deux plans, une vue du temple de Diane restaure et deux cartes — Smyrna, 1891

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https://doi.org/10.11588/diglit.4605#0034
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H 1 S T OR1QUE

L'embouchure du Caystre fut l'un des ports les plus
antiques de l'Asie-Mineure ; d'où viendrait autrement la
gloire séculaire de la vallée de ce fleuve et la déno-
mination du continent entier des prairies d'Asias. Aux
Cariens, cités comme les premiers habitants de la cote,
viennent se joindre les Phéniciens, comme colons fon-
dateurs ; ils établissent un sanctuaire en l'honneur d'une
divinité féminine, adorée sous le symbole do la lune. Il
devient bientôt un lieu de transactions importantes et est
mis en relation avec les sanctuaires les plus considérables
de l'intérieur. Les fonctions les plus élevées étaient occu-
pées par des étrangers ; le pontife portait le nom de Mé-
gabyze, titre emprunté aux Perses. Le gouvernement
était oligarchique ; un certain nombre de prêtres (essênes)
avaient le droit de revêtir le plus cligne de l'autorité su-
prême. Le pays était administré par cornes ; les habitants
comme fermiers, demeuraient autour du temple. Pour
accroître la population on exploitait, le droit d'asile. Enfin
des troupes bien exercées d'hommes et de femmes guer-
rières composaient la garde de cette hiérarchie.

Cet état de choses dura jusqu'à l'émigration ionienne
(1040 av. J. C.) ; l'embouchure du Caystre fut l'un des
premiers buts des colons ; mais ce fut aussi le seul point
où une puissance bien organisée défendit le rivage. De-
puis 22 ans, Androclès, avec les siens, établis à Samos,
faisait des elforts inutiles pour prendre pied sur le Cays-
 
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