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https://doi.org/10.11588/diglit.4605#0071
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phèse, et en se dirigeant vers l'est, on arrive, après vingt
minutes, au Caystrc, qu'on traverse sur un pont à trois
ares en accolade, avec des niches dans les piliers ; sa lon-
gueur est d'à peu près 30 mètres. On suit la route de
Thiré en laissant le petit village turc de Bélevi, à droite.
Sur le premier des contreforts, après la vallée de Bélevi,
se dresse une tour carrée qui attire les regards de bien
loin ,• sa construction est la môme que celle du château
turc de Ketschi-Kaleh qui s'élève en face, au-dessus de
Kos-Bounar, et avec lequel elle semble du reste avoir une
grande relation. A cet endroit de la route on peut encore
reconnaître très distinctement l'ancienne voie qui condui-
sait d'Ephèse à Sardes ; elle est taillée dans les rochers
de la colline, un peu au-dessus de la route moderne qui
suit actuellement les bords du marais ; celui-ci occupe
tout le fond de la plaine, surtout en hiver. En bien des
places, on reconnait, dans le roc, les ornières creusées
par les chars. Enfin, après une heure de marche, on at-
teint les ruines en question.
Une légère éminence (10 m. de hauteur au sud) se dé-
tache du pied de la montagne et s'avance dans la plaine
sur une longueur de près de 200 m. A sa partie la plus
élevée, se dresse un rocher de calcaire blanc aux quatre
faces rudement taillées, et servant de piédestal à un
temple ancien. Les dimensions de ce roc sont 20 sur 25
m.; sa hauteur, au nord, est près de 8 m.; au sud, seule-
ment de 2,50. Sur cette dernière façade s'ouvre une cham-
bre de 0,50 m. de longueur, tout entière taillée dans le roc
vif ; les parois latérales sont inclinées l'une vers l'autre ;
celle du fond est verticale.
Le sommet du rocher est parfaitement plan et porte
sur la partie septentrionale les restes évidents d'une con-
struction quelconque : ce sont de gros blocs de calcaire
plus ou moins équarris, placés encore clans quelques en-
droits les uns sur les autres, mais aujourd'hui dans une
position si irrégulière qu'il est impossible d'y retrouver le
phèse, et en se dirigeant vers l'est, on arrive, après vingt
minutes, au Caystrc, qu'on traverse sur un pont à trois
ares en accolade, avec des niches dans les piliers ; sa lon-
gueur est d'à peu près 30 mètres. On suit la route de
Thiré en laissant le petit village turc de Bélevi, à droite.
Sur le premier des contreforts, après la vallée de Bélevi,
se dresse une tour carrée qui attire les regards de bien
loin ,• sa construction est la môme que celle du château
turc de Ketschi-Kaleh qui s'élève en face, au-dessus de
Kos-Bounar, et avec lequel elle semble du reste avoir une
grande relation. A cet endroit de la route on peut encore
reconnaître très distinctement l'ancienne voie qui condui-
sait d'Ephèse à Sardes ; elle est taillée dans les rochers
de la colline, un peu au-dessus de la route moderne qui
suit actuellement les bords du marais ; celui-ci occupe
tout le fond de la plaine, surtout en hiver. En bien des
places, on reconnait, dans le roc, les ornières creusées
par les chars. Enfin, après une heure de marche, on at-
teint les ruines en question.
Une légère éminence (10 m. de hauteur au sud) se dé-
tache du pied de la montagne et s'avance dans la plaine
sur une longueur de près de 200 m. A sa partie la plus
élevée, se dresse un rocher de calcaire blanc aux quatre
faces rudement taillées, et servant de piédestal à un
temple ancien. Les dimensions de ce roc sont 20 sur 25
m.; sa hauteur, au nord, est près de 8 m.; au sud, seule-
ment de 2,50. Sur cette dernière façade s'ouvre une cham-
bre de 0,50 m. de longueur, tout entière taillée dans le roc
vif ; les parois latérales sont inclinées l'une vers l'autre ;
celle du fond est verticale.
Le sommet du rocher est parfaitement plan et porte
sur la partie septentrionale les restes évidents d'une con-
struction quelconque : ce sont de gros blocs de calcaire
plus ou moins équarris, placés encore clans quelques en-
droits les uns sur les autres, mais aujourd'hui dans une
position si irrégulière qu'il est impossible d'y retrouver le