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L' Exposition de Paris (1900) (Band 1) — Paris, 1900

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https://doi.org/10.11588/diglit.1358#0209
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L'EXPOSITION DE PARIS

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d'Opia à Barbera. En 1892, Bottego remonta le
Djouba jusqu'à ses sources ; le prince Ruspoli
suivit à peu près la même route et étudia ses
relations avec le bassin de l'Ouro.

Van der Decken, qui avait gravi les pentes du
Kilima N'Djaro (1861-1862), fut tué sur les bords
du Djouba (1865). Thomson traversa le pays des
Massais (1883-1884); Téléki et Hohnel firent, de
1887 à 1888, une expédition féconde en résultats
vers les sources de la Tana, au pied du Kénia.
L'ascension du Kilima N'Djaro fut faite par Hans
Meyer, en 1887. Le pays des Massais fut visité de
nouveau par Baumann, en 1892-1893. A la même
époque, Hohnel fit, avec Chanler, de nouvelles
explorations au Kénia et dans la vallée du Tana que
le Dr Grégory explora ensuite au point de vue
géologique.
Les grands voyages de Livingstone se rattachent

Sur le Congo inférieur, Stanley avait devancé de
peu les explorateurs fiançais de l'Ogôoué. Du
Chaillu fit plusieurs voyages au Gabon, le dernier
en 1864-65. En 1873-74, Marche et le marquis de
Compiègne poussèrent leurs recherches dans la
direction de l'Ogôoué. Mais le plus grand explora-
teur de ces pays fut un oflfcier de la marine Iran
çaise, Savorgnan de Brazza. 11 remonta l'Ogôoué,
en 1876 avec Marche et Ballay, et descendit ensuite
le haut Alima; dans un nouveau voyage, il fonda
Franceville sur l'Ogôoué, et Brazzaville sur le
Congo, en 1880. Stanley, piqué de la rivalité de
Brazza, était retourné au Congo pour le compte
d'une association internationale, et fonda des postes
sur le fleuve, notamment Léopoldville, en face de
Brazzaville.

Cependant de Brazza avait continué à étendre
l'œuvre de colonisation pacifique de la France dans

Depuis 1887, Stanley avait essayé de dégager
Emin-Pacha. Remontant l'Arouhouimi, il traversa,
en 1887-1888, la forêt vierge et le pays des Niam-
Niam. En avril 1888, il rejoignit Emin-Pacha et
Casati, et, en 1888, les ramena à la côte. La
mission de Stanley rentra par le mont Bououen-
zori que Stairs explora. Ce nouveau voyage de
Stanley avait faitconnaitrelecoursdel'Arouhouinn
et le système hydrographique auquel appartient le
lac Albert-Edouard.

En 1884, un officier de la marine française, Vic-
tor Giraud, visita la région supérieure du Congo,
et celle du lac Bangoueolo.

Le royaume de M'siri et le Kassongo furent
explorés par Janssen (1889). En 1890-1891, Le
Marinel parcourut le Sankourou, le Loubi, et arriva
jusqu'au Katanga. Stairs pénétra aussi dans le
Katanga, en 1891. En 1892, Sharpe visita le lac



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mm.

les explorations au xixe siècle. — Afrique : Stanley et son escorte.

wm. PP

plutôt à l'Afrique australe et nous en reparlerons
un peu plus tard. Nous dirons, pour le moment,
que le célèbre voyageur était remonté vers le
nord jusqu'au Tanganyika, et que c'est àOujiji, en
1871, que Stanley, envoyé àson secours, le retrouva.
Livingstone persistait à voir dans le Tanganyika
l'origine du Nil; il explora avec Stanley les rivages
septentrionaux du lac sans lui trouver d'écoulement
vers le nord.

Le lieutenant Verney Cameron fut à son tour
envoyé pour porter secours à Livingstone; mais,
arrivé en 1873 à Kazeh, dans l'Ounia Nyembé, i[
y apprit la mort de Livingstone. Cameron con-
tinua seul l'exploration et découvrit que fe
Tanganyika, au lieu d'être un lac fermé, se
déverse dans le Congo ; en 1875, il atteignit
l'Atlantique à Benguela. La même année, Stanley,
parti de Zanzibar, explora le Victoria Nyanza, par-
courut l'Ouganda où il rencontra le Français
Limant de Bellefonds, arriva au Tanganyika,
suivit son émissaire le Loukonga et descendit
tout le Congo jusqu'à son embouchure.

les bassins de l'Ogôoué, du Niari, de l'Oubanghi,
de la Loudima, de la Sanga, avec ses collabora-
teurs Dutreuil de Rhins, Ballay, Dolisie. Le Congo
devint le point de départ des beaux voyages de,
Crampel, de Dybowski, de Maistre, dont le but était
de relier la nouvelle possession française au Tchad
et à l'Algérie.

Sur le moyen Congo, Pogge et Wissmann avaient
atteint le cours du Kassaï et gagné Nyangoué par
un chemin nouveau (1881-1882). De là Wissmann
avait terminé la traversée de l'Afrique et était venu
aboutir à Zanzibar. En 1884, Ilassens remonta le
Congo jusqu'à l'Arouhouimi.

Le bassin proprement dit du fleuve Congo dont
la plus grande partie avait constitué, en 1884, les
territoires de l'état indépendant du Congo, a été
désormais exploré avec une très grande activité,
par les Belges principalement. Il faut citer les
explorations de Kund et Tappenbeck (1885), dans le
bassin du Kassaï, de van Gèle (1886-1887), Del-
commune (1888), Hodister (1889), van Kerckho-
ven (1893).

Moëro et le pays de M'siri. De nouvelles traver-
sées de l'Afrique sont à signaler durant cette
période. Le Suédois Glcerup avait été, de 1883
à 1886, de l'embouchure du Congo à Bagamo-
go. En 1885-1887, Wissmann, après avoir étu-
dié le Kassaï, remonta jusqu'à Nyangoué, et,
avec Buslag. descendit sur Quilimane, ayant
ainsi traversé l'Afrique pour la seconde fois. En
1888-1889, un Français, le capitaine Trivier, avait
été de Loango à Quilimane. Un Allemand, von
Gotzen, parti de Pangani en décembre 1893, attei-
gnit Matadi, un an après, en fournissant des don-
nées importantes sur la délimitation des bassins-
du Congo et du Nil.

M. de La Kéthulle a fait ensuite, de 1892 à 1894,
une importante exploration de l'Ouellé au Nil et
déterminé avec précision la ligne de partage des
eaux des deux grands bassins africains du Congo
et du Nil. Un Belge, M. Francqui, un Anglais,
M. Crawfurd, explorèrent le lac Moëro. L'expédi-
tion belge do MM. Hinde et Dorsey-Mohun a relevé
la section du Congo, comprise entre Kassongo et le
 
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