LA MOSAÏQUE de lillebonne
(Planches 13 et 14.)
A l’occasion de la prochaine mise en vente publique de la mosaïque de
Lillebonne1, il nous a paru intéressant de placer sous les yeux des lecteurs de
la Gazette une bonne reproduction de ce monument gallo-romain, l’un des
plus importants qui aient jamais été trouvés sur le sol de l’ancienne Gaule.
Découvert le 8 mars 1870 à Lillebonne , l’antique Juliobona, à 30 kilomètres du
Havre, il n’est pas resté inédit, et je n’entreprendrai pas d’en donner une
nouvelle description et un commentaire développé à la suite des notices fort
instructives que lui ont consacrées divers auteurs, notamment M. Ghatel dans
les Mémoires de la Société des antiquaires d,e Normandie2, et l’abbé
Cochet3. Mais les dessins qui accompagnent la longue dissertation de M. Chatel
sont loin d’avoir toute la perfection qu’on exige aujourd’hui pour la reproduc-
tion des œuvres antiques, et la photographie qui est jointe à la brochure de
l’abbé Cochet a des proportions beaucoup trop exiguës. La reproduction que
nous donnons aujourd’hui indique à la fois l’état de la mosaïque à l’époque de
la trouvaille et son état actuel, après les restaurations habiles dont elle a été
l’objet.
La mosaïque de Lillebonne a 5m 80 de longueur sur 5m 60 de largeur. Nous
n’insisterons pas, pour éviter des redites inutiles, sur les sujets qui la décorent.
Le motif principal se compose d’une scène à deux personnages de grandeur
1. La vente aux enchères aura lieu dans le cou-
rant du mois de mai, à l’Hôtel Drouot, à Paris,
par l’entremise de MM. Rollin et Feuardent,
experts.
2. Tome XXVIII, p. 568 à 596. *
3. La Mosaïque de Lillebonne, in-8°, Bolbec,
1879. Voir aussi le Bulletin monumental, t. XXXVI
»
et XXXVIII. Un dessin médiocre de la mosaïque
se trouve aussi dans le t. V de la grande édition de
Y Histoire des Romains, de V. Duruy.
(Planches 13 et 14.)
A l’occasion de la prochaine mise en vente publique de la mosaïque de
Lillebonne1, il nous a paru intéressant de placer sous les yeux des lecteurs de
la Gazette une bonne reproduction de ce monument gallo-romain, l’un des
plus importants qui aient jamais été trouvés sur le sol de l’ancienne Gaule.
Découvert le 8 mars 1870 à Lillebonne , l’antique Juliobona, à 30 kilomètres du
Havre, il n’est pas resté inédit, et je n’entreprendrai pas d’en donner une
nouvelle description et un commentaire développé à la suite des notices fort
instructives que lui ont consacrées divers auteurs, notamment M. Ghatel dans
les Mémoires de la Société des antiquaires d,e Normandie2, et l’abbé
Cochet3. Mais les dessins qui accompagnent la longue dissertation de M. Chatel
sont loin d’avoir toute la perfection qu’on exige aujourd’hui pour la reproduc-
tion des œuvres antiques, et la photographie qui est jointe à la brochure de
l’abbé Cochet a des proportions beaucoup trop exiguës. La reproduction que
nous donnons aujourd’hui indique à la fois l’état de la mosaïque à l’époque de
la trouvaille et son état actuel, après les restaurations habiles dont elle a été
l’objet.
La mosaïque de Lillebonne a 5m 80 de longueur sur 5m 60 de largeur. Nous
n’insisterons pas, pour éviter des redites inutiles, sur les sujets qui la décorent.
Le motif principal se compose d’une scène à deux personnages de grandeur
1. La vente aux enchères aura lieu dans le cou-
rant du mois de mai, à l’Hôtel Drouot, à Paris,
par l’entremise de MM. Rollin et Feuardent,
experts.
2. Tome XXVIII, p. 568 à 596. *
3. La Mosaïque de Lillebonne, in-8°, Bolbec,
1879. Voir aussi le Bulletin monumental, t. XXXVI
»
et XXXVIII. Un dessin médiocre de la mosaïque
se trouve aussi dans le t. V de la grande édition de
Y Histoire des Romains, de V. Duruy.