DOI Artikel:
Leroi, Paul: Italia fara da se, [1]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19702#0154
ITALIA FARA DA SE'
(suite)
VII
Sous ce titre, — il n'y a pas moins de dix ans de cela, — dès
le début de cette Revue, je commençai une série d'études inter-
rompue à la fin de la seconde année de l'Art. On s'avisa de
prétendre que, d'un côté, je me montrais beaucoup trop bienveillant envers
nos voisins d'Outre-monts, et, de l'autre, singulièrement pour ne pas dire
systématiquement agressif envers « une des gloires de la France ! »
En 1884, vous ne devineriez jamais que d'habiles gens désignaient alors
de la sorte M. Charles Blanc, de si édifiante mémoire artistique2.
Aujourd'hui qu'il n'est plus un critique d'art vraiment sérieux pour
qui le défunt membre de l'Académie des Beaux-Arts et de l'Académie
française ait l'ombre de valeur personnelle en dehors de certains agré-
ments de forme ou plutôt d'une certaine fluidité de style, on me
fait l'honneur de reconnaître que je n'avais été que modéré ; —
j'étais bien loin en effet d'avoir dit toute ma pensée ; je me réserve
de l'exposer un jour sans ambages avec pièces plus que curieuses à
l'appui ; — aujourd'hui qu'une éclatante prospérité affirmée
publiquement, par la suppression du cours forcé et par le
développement inouï du pays dans toutes les voies indus-
trielles, commerciales, intellectuelles, — plus
particulièrement en Piémont, dans la Ligurie,
dans le Milanais et même en
Vénétie; — aujourd'hui que
cette situation
1. Voir l'Art, r° année, tome I"r, page 347, [et tome III, pages 185
et 233, et 2° année, tome IV, pages 282, 292 et 024.
2. Voir l'Art, 1" année, tome I°r, pages 210 et 827; 2" année, tome IV,
pages 292 et 32o; 40 année, tome I", page io3, et 70 année, tome II, page 134.
M:
Encadrement gravé par P. Van Sompel, d'après P. Soutman, pour le portrait de Ferdinand II, empereur d'Allemagne.
(suite)
VII
Sous ce titre, — il n'y a pas moins de dix ans de cela, — dès
le début de cette Revue, je commençai une série d'études inter-
rompue à la fin de la seconde année de l'Art. On s'avisa de
prétendre que, d'un côté, je me montrais beaucoup trop bienveillant envers
nos voisins d'Outre-monts, et, de l'autre, singulièrement pour ne pas dire
systématiquement agressif envers « une des gloires de la France ! »
En 1884, vous ne devineriez jamais que d'habiles gens désignaient alors
de la sorte M. Charles Blanc, de si édifiante mémoire artistique2.
Aujourd'hui qu'il n'est plus un critique d'art vraiment sérieux pour
qui le défunt membre de l'Académie des Beaux-Arts et de l'Académie
française ait l'ombre de valeur personnelle en dehors de certains agré-
ments de forme ou plutôt d'une certaine fluidité de style, on me
fait l'honneur de reconnaître que je n'avais été que modéré ; —
j'étais bien loin en effet d'avoir dit toute ma pensée ; je me réserve
de l'exposer un jour sans ambages avec pièces plus que curieuses à
l'appui ; — aujourd'hui qu'une éclatante prospérité affirmée
publiquement, par la suppression du cours forcé et par le
développement inouï du pays dans toutes les voies indus-
trielles, commerciales, intellectuelles, — plus
particulièrement en Piémont, dans la Ligurie,
dans le Milanais et même en
Vénétie; — aujourd'hui que
cette situation
1. Voir l'Art, r° année, tome I"r, page 347, [et tome III, pages 185
et 233, et 2° année, tome IV, pages 282, 292 et 024.
2. Voir l'Art, 1" année, tome I°r, pages 210 et 827; 2" année, tome IV,
pages 292 et 32o; 40 année, tome I", page io3, et 70 année, tome II, page 134.
M:
Encadrement gravé par P. Van Sompel, d'après P. Soutman, pour le portrait de Ferdinand II, empereur d'Allemagne.