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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 2,1.1899/​1900

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No. 16 (Janvier 1900)
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JANVIER 1900


M. LtEBERMANN A BERLtN

-L'HtVER. ÉTUDE AU FUSAIN
POUR UNE PEINTURE MURALE

T 'envoi de M"^ E. Beetz (de Bruxelles) au Salon
^ de i8qp ^ été très remarqué. Deux des
objets reproduits dans ce numéro, les deux
peignes, faisaient partie de cet envoi; le vase
en bronze et le pichet en argent ont été ter-
minés depuis.
M""" Beetz trouve des motifs heureux, em-
preints d'une grâce toute féminine, et sait en
tirer des développements qui leur font rendre
tout l'effet dont ils sont susceptibles. La figure
du peigne en ivoire, par exemple, est très
joliment traitée; l'idée des bras arrondis au-
dessus de la tête pour supporter la perle, qui
pouvait facilement dégénérer en contresens,
devient ici tout-à-fait aimable par la délicatesse
du mouvement du corps; et l'épanouissement
ornemental des draperies anime la large surface
de la palette d'une manière pleine d'à-propos
et de finesse. Dans le peigne en or, le bouquet
de fraises, les trois lobes de la feuille et les deux
Heurs viennent prendre chacun avec beaucoup
de naturel la place assignée par l'artiste pour
marquer la naissance des dents, le centre et
les deux coins. Tout celà est vraiment gracieux
et bien venu.
Quand la composition s'étend sur une grande
surface — tel, par exemple, le cas du vase
désigné par l'artiste sous le nom de heurs astrales
(le dahlia simple) — une certaine indécision se
manifeste: l'intérêt faiblit dans l'éparpillement.
Beetz est avant tout sculpteur, et de plus
femme. Elle voit avec finesse le motif isolé —
ceci est la sensibilité — et l'ordonnancement
d'un ensemble — celà, c'est le raisonnement —
la laisse hésitante. C'est de son sexe, et ce
n'est pas moi qui le lui reprocherai. j.

TVois pages d'affiches viennoises. 11 n'est pas
^ défendu de préférer autre chose. Mention
honorable pourtant à M. Kolo Moser, pour sa
«la meilleure eau de table du
mondes.
Ce n'est du reste que depuis fort peu de temps
que Vienne s'efforce de trouver du nouveau dans
1 affiche et de lui donner un caractère local.
Avant, on ne faisait guère que calquer Chéret,
Grasset, Realier-Dumas, Dudley-Hardy, et les
autres maîtres français, anglais et américains.
Les affiches de M. Auchentaller portent la
trace de cette impersonnalité. Le Parisien y
reconnaîtra de suite nombre de vieilles con-
naissances. Mais M. Auchentaller est jeune, et
chacun prend son point de départ ori il veut.
Celles de M. Roller manquent de mordant.
A vouloir être d'un sens trop profond, elles
risquent de n'être pas comprises. L'afhche n'est
pas la place des sous-entendus.
A ces affiches, nous préférons celle de AL
Orlik, un Tchèque de Prague, reproduite en
couleurs dans ce numéro. L'idée est claire,
neuve, pittoresque; couleur et dessin sont
«enlevés)) dans une note éclatante, sans bru-
talité ni grossièreté. Il y a là des promesses
de talent personnel. La lettre laisse beaucoup
à désirer; elle veut être curieuse et n'est que
déjetêe et vulgaire. Comme chez beaucoup
d'autres, d'ailleurs. R.

Je cherche en vain dans toute la céramique
J une note si douce, si pure, si suave que celle
des porcelaines de Rôrstrand (Stockholm). Dans

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