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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0044

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Ldteste de Medufte , toute encheuelée dcftrpensdr couleures , dansl’eftude Uinerue : la sourcheftere dè
Neptune ; les hrandons de feu , lesftcrpens , cr lyerres entortiLlez, aux lauelots de Bacchm;enftmhlc tou-
te laTheologie ancienne ne ftont autreehofte quesables, receues neantmoins de ceux qui ontpremiercment
sondêdr eftably les ngublsues ? ^Asin que par le moyen de cela , ainft cju auec (juelques santostnes dr illu-
fions,ilsretinjfent encrainte&cbeiftsitnceles•volontezjdesftmplegens. cUu moyen de quoy /'trnitation des
fabies eftant tdle , &ft venant à lasin terminer à laconftruatton de l'humaine ftocieté, & au polissemeni
divne vie modefte dr ciuile, enftmble àla notice des chojes quiftont veritables > nonftans bonne dt tufte occaston
les anciens ont taftché de conduireparlà l'înftitution de la ieunejfe, iusquesà l’aage d’vneparsaitte cognoissan-
ce. Eftimansque lapoeste eftottjusftsante ,pour addnjfter à vnemodeftie les mœurs , & mankredefairede
tout Le cours de noftre vie.

Voî lâ doncqiies ce que œs deux exceliens aùtheürs sentent des fables 5 &; ce qu’ils nous
apprennentde leur vsage ôc vtilité. A quoy nous pouuons encores adiouster ce qu endit Ma~
ximus Tyriusenla dixiesme de ses disputes, ^pcty/uftiiuv v7r adQpct>7nviiç dSivoiaç d ^^opMndveov
aeMpcùç, dLyyi/npvê'pèpoç ipptpvscç o juu&cç : Que des choies non aisczclairenient compnscs dclim-»
becillitc humaine , lafable est lepluspropre interpretcquisoit. Toütesfois Platonaduertist
fort sagement les nourrisses & gouuernantes des pctits enfans, de ne leur compter pas à la vo-
îée j &; sans choix toutes sortes de fables,depeùr que leurs esjmts ne s’abreuùent & imprimenc
dés ce tendrecommencement,desfolles &; vairies opinions.üt faut ausslqùenousnous en scr-
uions (ainsi queditPlutarque au traidé d’Osiris ) comme de propos non reellement subfî-
stans ; ainsreceuoir de là ce qui peut estre propre àchacun , comme par vne fîmilitude : Ôc re-
marquer bien soigneùsement ce qui y est de subtil &c ingenieux.

Archiloche contre Licambé. Cet Archiloche fut vn Poëte ïambique,natif deParos,l’v-
nedeslssesdes Archipel ; &:souuerain sur tous autrescncesteespece de carme, tres-propre
pour lesinue&iucs. Aussi escriuit-il si amerementcontre Lycambé, pourauoirmariéà vn au~
tre safilleCleobule,qu’illuy auoit defîa fiancée, quc d’ennuy &decourrouxilsependit. Ho-
race en lafîxiesmc Ëpodes’.

Namque in malos ajperrimm
Tarata tollo corma:

Jsualis Lycambejjretm instdo generj

t_Aut acerhoftis Bubalo. ,

Et Ouidein Ibin ; Tindia Lycambxo sanguineteladabit. Le semblable presque aduintd’vn aucre
PoëtenomméHippohax,commerecite Plineau cinquiesmechapitre du trente-fîxiesme, li-
ure,lequel estant fort difformc de visage, i 1 y eut deux freres tailleurs de marbre, les meilleurs
imagiers de lcur temps : lc dessusdit Bubalus ôc Anthermus, qui par moquerie en contrefirent
vnc statüë ; dont irrité il desploya le fiel & venim de ses vers fî aigrement contre eux , &: les
autrcs qui s’enrioicnt, qu’ilyeut quelques vns delacompagnie qui s’en pcndirent. Ncànc-
moins il dit puis apres que cela est raux.

Car ü retranche l’auarice , chajfte dr sorbânntst les outragesdr vïolences > les tricheries, dr dece~
ptions : introduifàntà cette sin vn Lyon, vn renard, voire vn cheual encore. Ie nc pùis bonnement de-
üiner pourquoy il attribuë icy la ^Agot'sÇ/a au cheual : Car c’est bien chose toute euidéte,que Iâ
Violêce ôc ferocité cruelle,quc lcs Grecs appellent vfletç, conuient fort bien aulyon, & ceWTT/i
fraude oudeception au rcnard. Aussi Pindare tout àlafin de l’onziesmeOlypicnneabien vou-
lucouppler cesdeux derniers animaux ensemblei

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Carïerenardajpredrardent,nelessier-rugijftanslyons,ne changirontpasaisement les coustumesquela na~
ture amises en eux. Et de rechef enla quatriesme Isthmicnnc.

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Ceîuj-là ( parlant de MelisTus ) eftde couragefemblable à desîyons rugïjftins,qùi chajftent auectrauaiîiEt
de prudence au renard, lequelfte renuersant les pieds contremont , je garantit desbourrades de L'aigle.
Ce quiest à l’imitation de cequ Homere enl’Iliadenous arcpresenté Achilles,quifaittoutes
chosôî de forcc Ôc impetuosité comme vn lyon:Et Vlysses en toute rOdyisçe,temporisant Sc se

eonduisant
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