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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0095

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LES MARESCAGES:

rcmencau 21. liurc3 chap. 18. parîant des ioncs roreaux,endiccecy, ^fuidam etiammm 'vnum
gcrms faciunt tunci trianguli, Cyseron vccant ; Multiemm non difcermmta Cyprro vicinitate nommiss Nos
dtssinguemmvtrumcjue. Cypirus csigladwlus^vtdïximusyradicebulbosa^&c. Surquoy Hermolaus Bar«
barus annotefortsagement,apres Marcellus, &: autresinterpretes deDioscoride, que pour
raison de la variation de rorthographe Grecque, quien cevocablevse quelques-foisde la
diphthongue &: quelques-foisde la voyellebrefue/^, on prend bien souuent indifferem-
ment ïvnpour l’autre.Ce qui est cause que ie les ay mis tous deux; Le Souchet & les Glatz, : com-
me estans herbcsmarescageuses,ce que denotccevers icy duai. deriliade,^^ Jïj Acoroç s,
yJÎ S-pvou, wJÎ xvmi&v, &prelque d’vnemesme nature.

L e s reuefiuesde Pins morfirentleterrouer efiremaigre. Theophraste, liure 5. chap.io. metdeux
elpeces de Pins;Fvne domestique,& rautresauuage - laquelle ilsoubs-diuiie encoreen'deux
autres, lamaritime,& la montueuse ou Idaienne: car les Grecs vsent souuent par abusion de çe
snot ida, pour toutes sortes indifferemment de montagnes. Cette-cy fait ànostre propos; Etla
maritimc est celle dont parlera cy apres nostre autheur en Palcmon. Chacun au reste coenoist
assez quel est le Pin domestique.- jettant ses rameaux en rondeur, & produisant le Pignoîat en-
closdansles escaillcsdesespommes. Dessauuages ily enade plusteurs sortes,ceuxquicrois-
sent éshautes montagnes s 5esseuentenpointe,àguisedeCyprez,déslesortirdelacerre,sans
se former aucune tige ; &: bouttent des pommes presque comme celles des domestiques, mais
elles ne sont pas st grandes, ne st solidesà beaucoup prés, & si n’ont dedans ieurs noyaux que ie
ne sçay quelle petite semence, de peu ou de nul vsage. Les arbres des mantimes ou croissans
en laplaine,telsque sontceuxquonvoidésLannesdeBordeaux,approchentfortdesdome-
stiques en leur branchage, qui est à guisc de couronne au sommetde la tige : Mais ils ne por-
tent pas vn tel fruift; & au reste jettent lapoix-restne tout le long de May & de Iuin, par les in-
cifîonsqu on leurfait,qui viennentàdecouler, & serendreenvne petitefosse creusée aupied
tout exprés, où l’on la recueille, & puis la fait-onboiiillir pour la depurer,& ietter dans le sa-
ble,cn ces grandspains que nous auons. Ily aencores tout plein d’autres sortesde Pins, selon
le naturel & disposition des lieuxoùils croilsent,dontnous n’auons que fairecn cet endroit;
où Philostrate n’entend parler, sinon dc ceux qui viennent volontiers és montagnes ,ainsi
qu’en Dauphiné & Sauoye,en Viuarctz & Giuaudan. Pline au 160 iiure,chap. 10. semblc
confondre Picea pour le mTvç mentionné icy, quand il dit, Picea montesamat;& fngora. Com-
bien que la Picea approche plus de la ressemblance du Sapin. La difliculté au reste qui peut
estre en la confusion deces arbres si prochcs parens, Mathiole s’efforce ck la decider sur le
74. chapitre du premier liure de Dioscoride. I

La ov proviennent ces Cyprcz,. LeCyprez est maintenant assez cognu de nous presque
par touslesiardinsdeFrance,où l’on s’eflorce de le cultiuerpourlabea^tédesonaspeâ:,^
pour saverdure,qui ne se perd en aucune saison de l’année. Neantmoins est diflicile,& subjet
aux iniures du ciel, mesmement aux rigourcux froids de nostre clima,tj xesquels ss craint & ab-
horre L’on en met de deux sortes, l’vn masse, &: l’autre femelle, qui est celle que nous auons la
plus frequente3s’esseuant en pointe,& en grossissant par le milieu: Le masse estend ses rameaux
plus au large,& en rond; moins familier & cognu de nous que la precedente. Pline au 35. chap.
du i£,liure,s’accordantauec nostre Autheur,dit,qu’ellevient fortbien és haucesmontagnes:
& cncore en la cime d’icelles, en tout temps couuertes de neiges Sc bruines. Chose bien mer-
ueilleuse,attendu que lesCypres que nous auons en nos iardins sont st mGrtels ennemis du
froid, & ne peuuent durer qu’en lieu chaud, ou pour le moins fort temperé.

Le SAPiNestvn arbre pareillementfort pratiqué Sc cognu par tout, en Allemagne mes.
mementj&enltalie. Ilyenaaussienplusteursendroitsde ceRoyaume,comme enNorman-
die,&enForest,&Lymosin: Arbreaureste aimantleslieux montueux, commedit Plme au
dixiesme chapitreduseiziesmeliure,plaisamment &de bonne grace,ainstquedetoutes au»
tres choses qu’il a mis peine de labourer, & qui ont passe par le bec desa propre plume. Car la
plus grand’ part de ses œuures lont parties de la main de ses Anagnostes, estant cela aussi aisé à
discerner, comme le courant du Rhosne, parmy l’eau endormie du Lae de Lozane. Situs illi
(ce dit-il du Sapin)m cxcdfomontium.ceu manasugerit. Ce qui se conforme aucunement à ia ma-
niere de parler dont a vsé icy Philostrate. Dela vient qu ddcfïoge desplainespour fè retireraux mon-
tagnes, ou ils viennent& croisifentplus volontiers. Si bien qu’il semble que Pline, homme de diucrse
ledure,&: des plus hardis Latins en langage, ayant cognu la diligenee exquise, le soin & deli-
eatesse du parler des Sophistes Grecs, (ie n’entends pas parler de Philostrare, car ii est subse-
quentàPline) s’estparforcé de lesimiter &contrefaireen plusieursrencontres,de les esgaler
quelques-fois,& les outrepasserencores,comme nousen cotterons cy-âpresquelqueslieux„
Quanc aux arbres qui s’aiment és montagnes, le dix-neuftesme chapitre du 16. liure de son
.histoire naturelle vous satisfera là-dcssus.

Tovt Pts ik de peùts founons bouïlbonnms, qui abondem enpersil asaat'ujue, Au Grec, w
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