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Philostratus, Flavius [Editor]; Philostratus <Iunior> [Editor]; Callistratus <Sophista> [Editor]; Vigenère, Blaise de [Transl.]; Artus, Thomas [Transl.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0107

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_ , x 4 scruir à

3onner quelque lumiere à ce propos enseuely si auant dans les tenebres de rantiquité ; i’ay ad-
uisé ne deuoirpoint estre chose inutile, ne superssuë, d’amener icy le passsage d’Athenée au 14»
liure5où Artemon descrit en cette sorte vne triple Harpe 011 lyre dePythagoras le Zacynthien,
laquellepourcetteoccaûonesloitappelléeletrippier. I 'Lyatoutpleïnd'inftrumensqu’onnejçau- Athuuï.
roit bonnement dire dont ils fontprocedez, ,* ainsi queft le trippier de Pythagoras le Zacynthien > lequel ayant
eufortgrand’ vogue par vn peu de tewps,pource quon le trouua trop mal-aisé a toucher, ou pour quelque autre
raifonpeut-eftre, on le laissa la hien toftdefmonté, & incognu de laplusgrands?art. ^Au refte, il rejfembloit de
beaucoup à vn Trippier Delphique ; aufit en auoit-il le nom, &feruoit d’vne harpe triple. Car ayant celuy qnï
enionoit lespiedsafiisJùrvnebajè tournante, toutainfiqu’onvoidencertainsfteges tourne-virans furvn
piuotjl tendoit de cordes lessaces (fejpaces des trois entre-deux,d’vn despiedsà l’autre,appropriant à chacune
fa branche : & le dejfcus, il L’ac commodoitpour bander les cordes ; le dejsks eftant saitpourferuir de bafîin ou
J'ommier, auec quelques ormmens qui y eftoient attachez : de maniereque cela auoitvnesort bonnegraçe à
l’œil,&fi adiouftoit encorevn’Jonplusferme & remply. il auoitpuis-apres departy à chacun de ces troisespaces
fon barmwieparticuliere', àsçauoir, la Dorique, laLydienne,&la Fhrygienne: Eteftant asiisfùrvneftabeatt
proportionné de mefure à l’efttnduê des cordes ; dejpioyant par mejme moycn la maingauchepouren iouèrà fbn
tour, & de l’autre s’aidant duplecireselon lapremiere de ces trois muftques qui luy venoit ènfantaisie, ildon-
nottforthabilemem vn tourdcpiedà la base, laquelle tres-friande àJè tourne-virer en totisfens, luy ameaoit
fitcft en main lesJyflemes& accords desoÜaues, Et d’autrepart eftoitfprompt & vïfte des doigts fur lescor-
des, queji quelqiivn ne fe sftapperceu dece qu’ilsaftoit,& euftvoulu feulement le iuger à l’ouye, ileuftfr-
mement cmdéd’ouyr trois ioueurstout enfemhle,accordt z, en diuers tons,& harmoniesj & eu en admiration
tres-grande telle maniere d’nftrument.

Les corde s , partie tiennent au Magadis oucheualetd’enbas. Ce moticy /stytdiç o\i/a^fiç,c(b
equiuoque àplusseurs ssgnifications^Car onleprendquelquesfois pourvn instrument de Mu-
sique, qu Aristoxenus estime estre vne mesme chose auec 7nwriç : Aristarchus, vne maniere de
ssustes,&: Didymus aüssi: Apollodorus,le Psalterion : Lucian a vsé du diminu.tif^^cÆoî' pour
la table d’vn luth ou d’vne viole.Icy ie l’ay tourné le cheualet^omcc quil m’a semblé quel’Au-
theur Ta ainsi entendu,& non sans exéple &; authoritérCar encore que Suidas rinterprete pouç
vne table de viole, //çtyàç, cruv)ç idqctycovQç v7rbxu<poç. II adiouste apres, « üjç tvjç

Àu&iç, Taç vdùefiç , le cheualet de la cithare, & de la lyre qui soiftientles cordes. C e qui mon-

streencore ce semble,quenonobstantqu 5il lesconfondeenvnautre endroit,ilen veut neant-
moins faire icy vne distin&ion. Si peu d’asteurance il y a en tous ces Autheurs ,qui nous ont
donné les choses en lamesmeincertitudequ’ils les ont receües^sid’auenture on ne doitplus»
tostrejetter cettefaute surleur trophastiue precipitation demettrelamainàlaplume»

S a c h a N s o n eft à mon aduisde la tcrre. Homere en THymne de Mercure.

7zéyct dî Àiftceç xi^u&scûv

yvfiiT dçÂQÀÙô llJj’' ÎÇ$LTY\ JÎ 01 îCOSiTO (pCàVY],

%çsi\VCùV dSctVCLTOlÇ T5 !àVêÇ f JCUCLV ipîJUvLuJy
oùç rct as-çjvx CàÇ ÀC/gc fJ&iÇcjv ittgtçcç,

2Fercure{àït-i\) touchant la cithare d’vne main tres-legere, commença quand& quandà chanterdesfm,âont
Fenfùiuoitvne voix agreable : mcflant enfemble les Dieux immortels auec la terre tenebreufe & obfcure,&
comme ils furentdes le comrnencc?nentprocreez ,&la portïon quechacun d’eux euten partage. Apropos Plytar^ü,
de cecy, Plutarqueau traitéde laMusique. Jpu Eeracltde au liure qu’ila compile des ancïens &pre-
miers inuenteurs de Lart, tejmosnc qu’Amphionsilsde înpiter& Antiopé, sut le prtmkrqui trouua lama-
niere de chanter fùr la FIarpe,enfemble la Foèfte d’icelle,C9mme ayant efté en(èignepar fonpere. Ce quifèpreu«
uepardes rcgftresfoigneuftment gardcz dans le threforde Skyon,esquels e]t fait vn defnombrementfortpar-
ticulierde toutesceschofts. Et de làmefme,ilrecïte les norns des reügkufts d’Argos qui auoient la chargedes
Sacrifices >des Foètes aufii, & des Musictens.

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