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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0165

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P E L O P S

laine tous biancs, entremeslées de sseurs de Narcisse : l’vned’eiles tenaiit ia qüenoüiile : lase-
conde ie suseau dont elie file : ia tierce coupe ie fiiet; voulans denocer par ià, le cours & estac
de nostre vie, comme le ma'rque ce vers icy «•

Clotho colum retinety Lachejis net, & Atropos occat.

Les autres ie particuiarisent encore plus ainsi : Clotho est vestuë d’vne grande robe de diuer-
ies couleurs, ayant vne couronne sur ia teste, enrichie de sept estoilies, en main vne quenouïl-
le iongue àmerueiiles, qui semble atteindre de ia terre iusqu’au cieh Lachesis a vn vestement
tout couuertdsinhumerables estoilles ; les mains occupées apres vn grandnombre de fuseaux;
dont eile tord leS vns auec la paume des deux mains, &: appointe les autres en y entortillant le
filet. Atropos habillée de noir, vientlà dessiis, qui ie coupe auec des forces : &: tout autour
d’eiie gist vn gros tas defuseaux; les vns garnis de peu desil, les autres de plus, de beaucoup &
de moins, tous de differentes couleurs. Pausanias en la description de l’arche de Cypselus, y
met vne Parque entailiée, ayant de grandes & cruelles dents, semblables à celles de quelque
Tygre ou Lyon, & lcs griftes de mcsme. Mais plus elegamment Catullc que nul autre., en l’E-
pithalame de Peleus & ThetiSj comme il s’ensuit.

Cum interea injirmo qnatientes corpora motn p
Veridicos Parcœ cæperunt edere cantus,

His cerpns iremulum complectens vndique veJHsp
Candiâa purpurea talos ïncinxerat orap
Et rojeo niuca rejîdehant vertice vitù,

Aeternumque manm carpehant ritè lahorem,

Lccua colum molli lana retinehat amictam •
jÜextera tum leuiter deducçns sila,fupinà
Formahat digitis, tum prona in pollice torquens
Lihratmn terct-i versahat turhine fufum.

ÇVv £ Philostrate aü surplus, suiuant les Poëtes, ait piustost attribué Fextradion ae Peîops
hors du ehauderon à Clotho, qu’àses autres sœurs, les interpretes de Pindare le referent à co
que celle-là est le principc& commencement de l’aage de rhomme, Lachesis le progrez, &
Atropos la sin de sa vie. Au moyen dequoy cet accident de Pelops luy cstant aduenu en son
adoIescence,il a estc aussi plus conuenabled’auôir attribué ladeliurance d’iceluy àClotho,
qu’à nulle des autres. Par cette mesme forme de parler, il semble qu’Homere tout au com-
mencementdesOdyssee,aitvoulurefercràClotho le decret& ordonnancedesDieux,tou-
chant letemps pareuxdeterminéqu’Ylysscs deuoitestrc lieentié dcCalypso^ pour rctourncr
en son pays.

C7n d'i'j ÎtvÇ Ÿ!À3v Cvictvssii

7s oi éTnzÀcoaztyTO dto) otzovdï veîodctj

diç sdsiidtVo

Car les Lydicns & autres BarharesdetAfie, Cela estpris d'Herodote en îa Glio : Fnuers lesLydiens^
d?presque tom les autres harhares, cesi vnegrande ignominie, de voir mefne vn homme nud.

M a t s pour ie regard de sespaule de Pelops sicelebrée pannylcs Poctcs, à la veritc touç
cela leur est deu, suiuant ceque dit TibuIIe,

—- Carmina ni sint,

Ex humero Pelopis non nituisset ebtir.

Èt Otiide au sixiesme de la Metamorphoses

Mater in inuidia esi, hanc tunc quoque dicitur vnm
Flejfc Pelops, humerdque fuas d pectorepoflqudm
Deduxit vesies, ehur ojtendijse sinissro.

Concolor huic humerm nascendi tempore dextro»

Corporeüsque suit, manihm mox csisa paterms
Memhra serunt iunxijfe Deos, aliisque repertis,

£hii locm ejl iugnli mcdim, Jiimmique lacerti
Dcfuit, împositum esi non comparentis in vfium
Partis ebur , sacidque Pclops suit intcger illOo

Pavsan iAsés Eiiaques, ramene cétte fidioh à vne histoire telle ; pour le nloins à vne aft-
tiquité qu’il taschede faire passer pourhistoirc. DedanslepourprisdetAlté,estaufilehocage pXYSANlAS;
dedte d Pelops, autresois enfortgrande reuerence & honneur. Car en l’Olympie, Pelops eft autanthononpar-
dejfrn tom les autres Heroès, comme ess Iupiter fur le resse des Dieux. Au moyen dequoy cessanctuain Pelo^
pien eftdla main droite du temple de Iupiter, d l’entree deuers Septentrion. L’on ditque Hcrcules Jils d’Am-
phytnon, le dcdta d Pelops', car îlfutle quâtnejme de Çes desicendans ; érluy fiacrisialuy-mesinefiurvne Basi.
lls'en racQttte encore ie nefiay quoy de tel. JJjye lagutrn deTroye ailant en longueur, les deuins annonceunt
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