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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0186

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ses qm sont de-
dans. II ne dit
donc pas que
Bacchusestoit
d’or luy-mes-
xne, ains son
nauire , ainsi
que parlatoi-
son d’ot, que
Iason rauit,
on entend îes
richess'es qu’il
enlcua de l’is-
le deColchos.

164 LES TYRRHENIENS.

que le Mefyris contemnement quenous enfaifons. oAufii cette ojsenfe va
tmt direèbementàDieule concerne: laou les autresfont feulementde
prochain dprochain. Onpourroitdauantageappropner cela fdns toutesfoù
entrer en comparaison des chofes prophaneSj auecques lesfacré-faincïes diui-
net i car il riypeut auoir aucune analogie jproportion ne conuenançe d.es ‘vnes
auxautres 5 mais il riefipas defendusguife des mouches d miel 3 quifuccent
aufiihienlemieldes mauuaifestsi dangereufesherhes jcomme desfalutaires
honnesfie tirerquelqne mfiruction des fictions Po 'etiques , aufii hien que
de la ventédes hisioires. Onpourroit doncques accomparer Cs reduire cecy, d
ce que Iefrn-Chnjleut plus a cœur defe ‘voir mefinfe (si ignoré des Imfssson
propre peuple ) qui auoient tousfes tefmoignages jpropheties efcritures de-
uant lesyeuXj que nonpas des PayensJdolatres,(fipriuez^ de lanotice (3 co-
gnoijsiance de fon aduenement. sAu moyen dequoy Penthée pecha plus en fa
feule impieté irreligion > que tes corfdires en tous leurs hrigandages cjo^

leries.

E s d e y x vaisseaux que voüs voyez icy pour-
trai£ts, Tvn est dedié à la Reiigion, l’autre est
vne fuste de corsaires. Dionysus gouuerne celuy-
là;en cette-cy se sont embarquez les Tyrrheniens,
escumeurs de leur nier. Dans le sacré nauire Dio-
nystis chante vn hymne Bacchique , SC les Bac-
chantes luy correlpondent &C applaudistent : dont
ia musique saccorde au bruitde lamarine,toutaust
si haute comme en la solemnité des Orgies. Les ondes de leur costé
pioyent, &C sousbaistent le dos à Bacchus, non autrement que fai£t
îe territoire des Lydiens: !à où ceux de la galiote sont deuenus insensez >
& ne se souuiennent plus de voguer : car la plus- part a desia perdu
Tvsage des mains. Que veut-doncques dire cette peinture ? Les Tyrrhe-
niens espient Dionysus au pastage,ayans peut-estre ouy dire5 que ce ne-
stoit quvn efFeminé # basteleurj &C tout dor, pour les grandes richestès
qui sont en sonvailseau. Et que certaines bonnes compagnesdelaLydie,
auecques des Satyres &menestriers> &C ie ne sçay quel bastonnier vieiilard
le suiuoient auecques duvinMaroneen, ô^Maron luy-mesme en person-
ne. Estans aduertis en outre, que les Panes nauigeoient quand ôcluy^en
restembiance de Bouquins5ils faisoient làdestus leurcomplotdemmener
les Bacchantes, &C de leur renuoyer des cheures en lieu , que produit la
contrée desTyrrheniens. La fuste doncques de ces Pyrates vogue dVne
façon qui sent bien sa guerre: 8c a Fesperon 8cla prouë renforcez &mu-
nis d’airain5ensemble de grands crocqs ayansdes mainsde ferau bout^ &C
despointesacerées8Croides. Plusdes faux emmanchéesàdeslonguesper-
ches j pour estonner ceux qui se rencontreront au deuant, &faire paroL
stre ie ne sçay quoy de furieux en cela. Estant au reste peinte de couleurs
azurées, auecques vne grande gueule en!a Prouë, dVnregard espouuenta-
ble &: horrible» MaislaPouppeenestmincej fourchuëenformedVncrois-

sanç

!
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