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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0190

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LtCI AS,

,68 LES TYRRHENIENS.

embufchez, ypyiycnt cc 'vaiJJcau Appclle7 JhcoYis ,lccjucl cjtoit charge dci pvtYicipdux d A.thcncs, cju ils miYcyit
teutjurl’heurca U chaifhe. De ce vaisscau parle Platon tout au commcncement du Phedon : ÔC
Plutarque apres Iuy en la vie de Thesée,cn cette sorte. Lafujîefurlaquellc ilnauigea en Candieauec
lcsautresensansoftages,&enrctournaJain &fauuc,eftoita trente ramcsy&laconsteruerentenfton entier
iujques an temfs de Dcmetrie Phalercen : renouuellans les vieillespicces, quand elles esloientpourries & ga-
ftée's, atiec nonuelles estoffes, & la maintenans par ce moyen en fton entier. De Jorte que ce vaijseau donna ajfez*
amplcftujetde dijputeraux Philosophes, touchantles chofics qui s’augmentent > carles vns vouloient foustenir
que c eftoitvn meftme toujioursi les autres que non. Eschyle en la Tragedic des sept a ThebeSjattribuis
aux enfers ce Nauire icy Theoris»

oç alh esi àypQÿV'V d/MiGerotf

7&v dçovov $»mvçoTtiv ùea&chz

Tthv dçiCü AÎTroXKoûVi, tuv dvaAiov,

7rdvdonov, ciç dtpavtt n yspcov.

jpuisans cesse mene & ramenepar la riuieïe d’Àcheron, îa douîoureufe & noir-iaunastre equipee harque Thes-
rki en la tcrre inaccestible a Apollon,en la terre destituée defoleisà caufe de la tropgrande obscuritéde l'enormc
& sbacieuse camparne, capable au rejle de receuoirtom venans, obscure &priuée de toute lumiere. C e qui &

&n'ya ordre quelconque, mais eternelle horrcury habitant. Les Interpretes au reste sur ce mot Theoris,
dient cecy: oî dMcucuoi èçvfàov vctuv içttpcrjjGû/Jjjlw diç tov A’ttuMcovo. Jfa ssse.vrouLç^ dïCù&Jk y£v qmcl-
Xicjztv^ dç eîç dhov dmpyosÀslw, và tS diaÇc&TM TtdXiv sMTUKOfM^aàuv, cst cUtdvtiç àv
*rlw vtju Sïcù&lJu cMcttecrzLV. Les Atheniens cnuoyerent *vne Nes couronnéc dcuers Apollon pour auoirfew
Qracle :parquoy on appelloitce vaisteauTheoris ,pource qu’il alloit deuers le Dieu : & dereches en rapportoit les
rejponses. De là abusiuementonaauftiappelléladeffusdite barque,Thcoris. Etnon seulement Ic vaisseau,
maisceuxencoresqui alloient dedans pour consulter Apollon,estoicnt appellezaussi Sioù&u
Comme dit Thcognis.

Topva, tffj çàQpWÇ, Jtj yvdsJiÿVQÇ cwdpci Sicoçyw

AjxAmÇjJV pstt) sMV xupvs (puP&OJê/JlssCts.

EtPlutarqueautraidédela Fortune ouvertud*AIcxandre. AYf&tipTioç ràç A'AsÇjftJpa <Jb«
vdsJUcCùç ri Tvyy cssMtc&v 'ïxmcmdcrzLGZL } t&^ci^ditiç jsgcAts/Asjoç iTrJittouz, us 'z&pscrfijç 'zs&ç ojutov

cïx éTTîpiTJOV, d?Tcc dvopùç dj m>/jç, ts jdç '$nv%&cu(ç,pgp(spcùç <ajçgry)ft>pdjov. Demetrius d’autrepart,iè
qui lasortune auoitottroyèd’auoir empoignétm tantfoitpeu delapuijsance d’Alexandreffouffrit bien neant-
moins de s’ouyr appeller Iupiter : deforte que les villes n’enuoyoientplm d’AmbaJJadxurs deuers luy, mais des
Theores. Et les rejponstes qu’il leur donnoit estoient dites oracles.

Les Tyrrheniens ejpient DionyftUs aupassageAyans pcut-esre ouy dire que ce rieftoit qu’ vn esse~
minébasteleur : & que certaines bonnes compagnes de la Lydie, &c. Philostrate touclie icy en trois oii
quatre mots ce voyage des Indes, que Nonnus en ses Dionysiaques estend au large, d’vne elc-
gance nompareille. Lucian le descrit austi en sa harangue intitulée Bacchis, en cctte sortc»
Qy A N d le bonpere Eacchus menafton armee contre les Inàiensjls le meftpriferentftfort du commencementv
que meftmc ils se mocquoientde luy ; & le brocardoient, qu’il cftoitdejia. bienpres d’eux, eftimans qùon deueis
auoirplm de compastïb de fà tropprejomptueufte temeritè,que de crainte quilleurffftmal. Carfàns aucune dou-
te, s’ilfeioiioitde venirà la bataille,les Elephans depleine arriuèe luypasscroientfturle ventre. Etde fai6î,ih
auoientfceu parleurs cftpies toutplein de chofes estranges & ridicules de i’exercicequ’il menoit. Cornmefton ba*
iaillon &fts troupes consistoientde semmes infensèes & surieuftes, couronnèes de lyerre, couuertes de peaux de.
daims,de cheureulx,& de cerss;portans certainspetits iauelots fànssterau bout: & îa hampe encore de chene-
uotes,ou eJîoffeftemblahle',auecie nefcay quels retentiffans boudiers pourffpeu qu’onyJceufttoucher : cariis ic&
comparoient à depetits tabourins. jrijily auoit dauantage enffon armèe de ieunes gens fttuuages totts nuds^
gambadans commeMatachins ; & dansansdes baletsdesbordcz>&lubrïquesi garnîs deque'ûes & decornes?
teilespreftque que l'on voidpoindre aux Cheureaux nouudiement nez>. Etque le chesde toutes ces bellessorccst
iointes enftemble, ejîoitportèstur vn chariet attelè de L eopardsi n’ayant vn toutfeulpoil de barbe,ny aucune ap«
parence quelconque au menton ou aux icues,qtèily en deujîsseurir le moindre brin. Cornu au refte auec vn cha-
peau de raisinsJuria tejîeffes cheueux troujstez dans vnfcosfion de couleurde Tompre-, & aux iambes des bro-
dequins ctor. Ily auoit puis apres deux autres fes Coronnels &principaux Capitaines, qui desfom luy com-
mandoientà l’armèe. Vvn vieillotin, depetite sîatnre ,gras & ventrn aupojùbla camm requinquè, auec de
longues oreiiles droites, & sortpointuès, tremblantde ftes membres, leqnel fefiuftenoitfturvn bajîon : la plust
partdu temps montèsîirvn Afne courbècontre bas, veftu civne longuehGîippelande iaune à vsage de semme:
çeluy devray auquelilauoit leplmdeJiancepourbienordonner;fesgensenbataille. L’autre esioitvn hommc
monftrueux, de la ressemblance d’vn Boucde la ceinture en basi les iambes toutes velues, & cornu luy auffi,
aucc vnegrandc & toussuè barbe : cokre tont ontre, & tres-aisèàprendre U chcnrc, & femeUremxchamps:

ayant
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