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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0280

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2$8

PERSEVS.

ANNOTATION.

V ant quedepasTerplusoutrcauxparticularitezdupresenttableau, il nousa
scmblé n’estre que bien à propos de premettre certainpasTage du Poëte Simoni-
dc, fort commiseratif&remply d’afîedion: queDenys Halicarnasléenaallegué
en son traidé de rordonnance des vocabiesjles vers toutesfois démolis,confon-
dus, &: messez; si quil ne seroit pas bien aisé d’en redresser la stru&ure.

Sïmonide, D A n a E ( dit-il )plcure Jes miferes & caUmitcz, en la forte : EV) /è n SjJ 7nh£y>v; y Acevan

tuç çctuTyç 'iïnodbçp/ujjt] Tvyctç Sf tutwv. O t5 /spvctyj ov ü'cjjfaiXiab, &c. Lors qiïelle s en alloit ssot-
tant çd & lapar la mer , renfermée dans vne hucbe faite exprés : & que le vent tempeftoit & bruyoit,
Jtfssant hïdeujèment de toutes parts sique d'horreur&d'angoïjfe la pauure Damcfe pajmoit, lesioiies tou-
tes baignées de larmes, en ferrant entre J'esbras Jon petit Persée, luy parloitainfi: Hdas ! mon tres-cher
enjantftecombien de miferes fuis-ie opprejsée; & tu dors neantmoins lecœurgay a ton aific toutgorgèdeUics,
en vne piteufee maisom tant cldiïce &garnie degros barreaux, & autres serraillcrics , qiïelle en escUtre en
pleine nuiÏÏ,parmy ces ejpaijfes & ombrageujès tenebres : & nete donnes aucnnepeine des vagues quissotent
andeftfesde tatefte feans la moîiiller : ne des furieux & ejjouuentables mugijfemcns duvent, ayant ta sace
enuclopéc en de riches langes de pourpre. JJucfetu cognoijsois combien eftgrandleperil, (comme d la veritc il
cstcncoreplus que i&sle dis ) d tout le moinsprefterois-tu ta tcndrelette oreilie d mes complaintes. Or dors d la
bonne heure, ie le veux bien; donne lamer quant & quants dorment nos maux dejmejurez, aucc. <JMais fais
au furplus ie te fupplie ,pere Iupiter, que cette cruelle deliberation de nousperdre ,puisse eftre rendu 'è vaine &
inutilepar toy, & que noftrc sils ( ftdauanture cettepricre ne tefemble trop infeolente) menpuijfe quelque iour
sairela raison. Cela bat sur ce que Perseus tua depuis son ayeul Acrissus, qui les auoit ainss ex-
posez tous deux.

L v c i a n descriuant vne maison de plaisance, a depeint en vn recoin cétte hifloire icy;
combienquecesoitchoseforteàsairejd’amenersous le sentssnent tant de varietcz ensspeu
d’espace sans couleurs ne figures: &: encoreplus malaisé de les representer sinaïfuementàl’œil
pardeseulesparoles. Carlesyeux ( commeditHerodote ) sontplus dignes tesmoins que les
oreilles;d’autât que les mots estans de leur naturel empennez à guise de sseches, volent &: s’es-
uanouyssent incontinent auec le suiet y incorporé,lequel îls transportent en vn inflant bie loin
de nostre cognoissance. Làoùles choses exposées à la veuë sontsans cesse accompagnées d’vn
obje£t ferme, present &: stable ; qui gaigne &: tire à soy tousiours de plus en plus l’apprehension
des regardans. Cela est bien aisé à discerner par la fable des Serenes, &: des Gorgones, fî on les
veut equiparer ensemble. Car le danger de celles-là, qui côsistoit en la douceur d’vne melodie
ayant besoin de quelque seiour &:demeure pour la conceuoir,sc pouuoit bien euiter en l’outre-
passant viste &' soudain,afin de ne se laisser point charmer à la longue dc leurs amadoiiemes &:
attraits.-mais ia beauté des Gorgones exposée diredemet àla veuë,&:par consequét d’vne effi-
cace la plus prompte &: violentedetoutes autres,comme celle qui par les fenestrages du cœur
s’en vachercher les plus intimes cachettes de rame,t.endres &: aisées à blesser au possible,come
sont ordinairement les dedans d’vne forteresse,elblouyssoit de prime-saut, &: rendoit esperdus
&: muets ceux qui y iettoient ieur regard tantsoitpeuftes conucrtissans toutsoudain enpierre,
tv c ian. auec leuradmiration &: estonnement. PerJ'em doncques s'en cstantgarantyparle moyen de Minerue qui
l’astiftoit d fes entnprifes, aupartir de Id trauersantpays dcfcouure Andromede attachée d vn rocher s'aduan-
çant en la mcry&cettepcfte d’EthiopieJegrandmonftre marinpreftd l’cngloutir toute viue. En quoy le Pein-
tre bien qiïenpetit vûlume,a compris ncantmoins d'vn trcs-dehcatartifice beaucoup de befongneda honteftcfi
d sçauoirde cette ieune sillepourfe voir amsniïê, & U craintc du perd eminent empreint naifuement en sasa-
cacar clle regarde de dejfets U roche le combat douteux,& jamoureufe hardiesse de l’ adoleficent,qui oncques en-
core ne l’auoit veiïè:& U mine intolerable de cefier & cruelanimalf approchant tout berijfeonnc dc roides cjji-
nesdagueulc bée d’vne trop dejrnefurée onuerture. Perfeus d’autrepart luy presente a l’encontre s escu de Fhor-
rible Gorgone aueclc bras gauche,& du droièd cependant tldesicharge vn grandcoup de soncimeterre. Surces
entresaites tout autant de la befte qni a veu JMedufie eftdesia conuerty en rochcn& le Jurplm qui a encore vie
& mouuement, il le charpente d-tout fon courbe coutelas.

Le mesme Autheur s’esbatencoreensesDialogucsstircesuiet-cyencettemaniere,

Triton et les Nereides.

Lvciah. npRlT o n. Cette baleine voftre (mes Dames les Nereides) laquelle vom auiez lafehee aprcs An-
X dromede fille de Cephem , ne luy a pas siit malpourtant co?nme vous le cuidiez, : &fi est morte
dc cctte heurc. Les Nereides. JJgj Ju tueeTriton ? Cephetss ne l’a-il pointmife d mort, l’ayant

aucç

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