Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0329

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
LES CENT AVRELLES. 307

icy bicn de la befongne anx Dieux rcpoussam des maux,s'ejlant ainfipresmte vn figrand & mcrueilleux cas.
Etpourquoy non? respondls-ie. Certes,Thales,cecy nous menace de queique fedition & disiordi& crains que le
malhcurn'enarriueinsques aumariagedrgeneration,putsqnelaDeeffe nejlantpoint encores appaisce du
premier courroux, norn monftre derechef en cecy vn fecond tcfinoignage defon mal-talent. Thales ne replïqua
rien la dejfus , mais ne s yen saifiintquemocquers'en alla. Etcomme Periander nom fuftvenn rencontrer a la
porte,dr que nom luy eufiions demandéquîllnyfembloitde ce monsireqThalesme laijsant lajuy prendla main
en difiant, Tu serœspuis apres à loisir ce quordonnera Wtocles, mais cependant ie te confiilie que tu nemployes
plm depasieurs àgarder tes iumens, ou bien que tu leurpouruoye de fiemmes.

Iln’ya pasaurestebeaucoupdèchosesàdiresurlesparcicularitezdecetableau sicen’esfc
dauanture tout au commcncement.

Vo y S cuidez. doncques queceharas de Cèntàureïlesfusiprotienu de quelques chefnes ou rochers. Cela
eû: dità rimitationde ces deux vers du dix-néufiesme de rOdysiec5là où Penelope demande à
Vlysies qu’elle ne recognoisioit point encores ; Jsinil Iny die fa race, & de qnellitu ileft,car ilne luy
simbiepoint eftre ijfti de quelquevieilchefhe ou rocher.

stMa x) dç m Tiov sjJOÇ 3 07T7Iüïkv ÎOSio

H yè '&TÜ efyvoç iOJt 7IZL\(L\<$ctSCX J «cs’ zrirpvç.

EtHesiodealIeguequelesmortelsnasquirentdesrochers &des chesnes demy creuez. Al i-
mitation dequoy Platon au hui&iesme de la Republique. ü oïa <ht Jpvoç 7rodiv yi ck Tnr&tç mç ttv-
XÏleictç àsit cot rdkv sisiav fûç 7roMcnv ; Estimez-vom que leschofespubliques viennent à

naijhe dupremierchejne ou rocber qui fc rencontre,oupluftoftdes bonnes mœurs de ceux qui se meftentdes as-
saires d'icelles?

Pelion estvnmontdelaThesialie,quiregardesurlegoulphePelagique,fortrenommé
autrefoispourles Centauresquiyhabitoicnr,làoùÂchilles futnourry par Chiron. Ouide au
einquiesme des Fastes le descrit ainsi s

Pelion Aemonijt mons est obuerjm in Auftros»

Summa virent pinu > cœtera quercus habct.

Là fut cueillie la tant fameuse lance, appellée Pelias, dont voicy ce que Plihe dit aü seiziesme
liure,chap. treiziesme. Proceraeftsraxinus acterespennata dripsafoltoi multumque Homeripraconio &
Achillishastanobilitata. Lequellieud’Homereestau seiziesme de riliade; où Patrocle s’estant
equipé des armes d 5 Achilles, est contraint de laisser la lance pour sa trop grande pesanteurj

’èsycç cft’ îAîr oiov àjuv/Ayvoç K)a,diJ)a.o:i

$&&v j çi&ti&v* To fisij x J'wuctr aAAoç àycuüjy

7mTK{v 5 àThà sMV oloç ’Tfriç&to 7mAcij A'ytTAdjç"

UrAictcDx jlmA'iIw rlw Tmtrei (p'iAoo Ttbpi
UvA'ix coi xoputpriç, <povov ’efaftfacts ûçfitosiv*

ïîprit ( dit-il parlant de Patroclus) deux roides iauelots bten à lamain. Laseulelance de lirreprochabk
Achiües il ne lapritpoinupeftantejongue, & sorte, dont vn seulautre de tous les Grecs ne seustpeu aider : Car
iln’y auoit qu JPchilles qui la Jceuftdarder i appellee Pelias du mont Pelion, & du frejhe que Chiron auoit
cueillyen la cime: dontil en auoit saitvnprejènt aupere d'\^îcbilles,pour eftre vn iour le meurtre des Heroés
& vaillans homrnes. Touslesquelscarmesilresumeencores au dix-neufiesme liurc ensuiuant.
Hyginus au ioi.chapitre,(à quoy se eonforme ce distique du commencement du remcde d’A-
mour d'Ouide.

Vulnus Achiîleo qu.e quondam fecerat hofti,

Vulneris auxilium Pelias hasta tulit.)

•raconte, cpicTelepbm ftlsd’Hercules & J^Augè,ayanten vne rencontre eftébleftê de cettelanceparAchil-
les,dont deplm enplus luy croistsoient les douleurs de laplayefansypouuoir trouuer remedefen alla au conjè il
au Dieu Apollon, kqttelluy ftt reftonse que rien ne luypouuoit donnerguerison, ny allegement,sinon la mesine
Uncedontilauoiteftésrapê. ParquoyTelephuss'envinttrouuer^Hgamemnon,&Jüiuantlinstrucîionque
luy en donna Clytemnestrepropre,tira lepetit Oreftes hors defon berceau, menaeant dc le mettre à mort, sil ne
luy donnoit quelque remede àjabkftttre. Etpource queles Grecs de Jautre coftê auoient fceu de l’Oracle que
Troye ncpouuoit eftre prife fenon sous laguide & conduite de Tclephus ,ils fe reconcilierent sort volontiers

apres auoirraclée à la pointe qui eftoît d'airain, & de cela saitvn medicamentà laplaye, elle sut tout inc&n-
tment guark„

HïGlNV S.

C c iii^
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen