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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0328

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306 les centavrelles.

V o i l a ce que lcs histoirescndient.Ceuxqui veulét puis apres allegoriser làdelTusjpar le
Centaure entédent la briefueté de nostre vic, laquelle est portée d'vne tres-prompte & legere
course droit à safin; par le cheual, l’vn des plus vistes animaux de tous autres. Adamantius par
la partie chcualine annexée ài’humaine nature,presuppose la concupiscece & lasciueté que les
diuincs lectres5&: les Autheurs Grecsencore,attribuëtau cheualjdôtseroitprouenu lemotde
j7mo7ropvoç,comme nousl’auons dit ailieursi& l’ignorance finalemcnt,en quoy par le desborde-
mcnt de vie se vientàsubmergcr l’esprit. Ce qui auroit donné occasion au Psalmiste de dire de
cettemaniere d homme:Comparatm cftuimentts ïnjipienttbm. Item, Nohte siensicut equus, & muhssy
qmbm noneslïntellettm. EtàMaximusTyriusdeprendrepour lecheual estantiointàrhomme
en lâ compositiondu Centaure,les voluptez&delices, oùlaraison quidoit dominerennous,
&c la vertu se viénnent à entrauer de sorte qu elles ne peuuent comme plus y auoir de lieu,ains
faut que de maistrestcs elles deuienncnt chambrieres ; voire se rendent viles esclaues des vices
& desbauchemens, qui dc là en auant leur tiennent le pied sur la gorge. Austi les Poëtes Grecs
descriuentordinairement les Centaures pourgenslascifs, impudiques, outrageux, violens, ôc
yurongnes 5 ôcgeileralement coinquinezde toutes sortes delubricitcz insolentes. Mais pour
mester austidenostrepartcequenous pourrions moraliser là dessus, ilsemble que ces deux
natures iointes en vn seul corps nous demonstrent cét vniuers : à sçauoir celle de l’homme, le
Ciel; &:du cheual,laterrè. CarlechefderhommeconuientfortbienauCiel,tantpour estre
la plus haute & digne partie quisoit en luy, là où toutainsi que dedas vne citadelle rcside l’in-
telled & portion de la diuinité qui est en npus, que pource que fort propremët les sept ouuer-
tures &spiraclesestansenlatestese rapportent aux sept Planettes* Premierement ies deux
yeux aux deux grandes lumieres d’enhaut, le Soleil & la Lune, & à l’or & à l’argent en la terre,
qui sont nos vrayes torches &c ssambeauxrpuis les deux oreilles à Mars & Veilus,à cause de leur
eolerique amertume 5 comme nous le pouuons voir és distblutions du fer &c du cuivre, qui re-
presente la bile iaune, &c la veite ôu praxinée : les deux naseaux à Saturne &c lupiter, le plomb
&estain,dontles substancessymbolisenten leur endroit aux ssegmatiques humeurs du cer-
ueau:& la bouche à Mercure,qui est le Dieu de la parole &c eioquëce,laquelle se formc &c pro-
uient de la bouche:dot on auroit accoustumé de luy dedier les langues des vi&imes sacnfiéesî
comme nous auos diten son tableau. Et finalement les cheueux aux estoiles fixes; les vns &cles
autresestans come sans nombre. Les six Planettes &c metauxsont accouplez deux à deux, tout
ainsique les coduits delateste,à cause de la tres-grâde affinité qu’ilsont par ensemblc. Mais le
mercureestantseulj&dilferentdctousles autres qui sont congelez, carilestliquide,à bon
droitpeut estre rapportc àlabouche, quiest seule de mesme, &c continuellement arrousée dc
pituite. Dauantage,ceDieuest peint equipé d’aisses :austi les mots que nous prononçons
pastent legerement comme vn oiseau parmy l’air. Ce qui auroit meu Homere de les appeller
7rn^vrct^mpennezJ.'Ex aurcgarddes aisses,le mercurc, ou argét vif seul de tous les metaux
s'enfuit legerement du feu,& est volatil,là où les autres sont fixes,les vns plus,les autres moins»
La partie de cheual puis apres nous represente les quatre Elemens par ses quatre iambes,
&parlelegermouaement d’icelles, lesperpetuellesalterations, &c changemens qui sefont
eniceux : dontlaterre est l’appuy &le fondement, destus laquelle cette maniere d’animal
reside.

O r. les Centaures,soitqisonlesprennepourfidionPoëtique,plcinedecesbellesaîlego-
ries, &c autres quisepeuuent discourir là dessus, soitqu’on les vueiile appliqueràvne histoirc,
ne laistent pas pour ccla de pouuoir estre produits par naturejau rang des mostres toutesfois,&
non selon le droit cours &c reigle d’icelle,comme les autres especes de la premiere creation; ny
qu’on en puisse faire race,comme le descriuéticy Philostrate &c Lucian: Car Pline au ^.liu.ch*
3. dit cn auoir veu vn embausmé en du miel, qui du regne de Claudius auoit esté apporté d’E-
gypte: & qu’vnautre auparauantauoitesté nay en Thessalie,mais mortle iour proprc. CUudius
Cjisar fcribit Hippocentaurum in TheJsalU natum eodem die interÿjfe. Et nosprincipatn eius dilatum iltï
exK_Aegyptoinmellevidimws. MaisPlutarque plus amplementaubanquet des sept Sagescndit
Plvtarqxe. cecy.S VR c ES entresütesvoicyarrmervnnjsletquileurdit:FenandertepneBioclesfesenucnirpre-
sentement auec Thales , voir ce que cestd’vne chose qui ne luy sait que dtestre apportée :ftcela est nay fortuitc-
ment,ousic’eftquelquemonftreouprodige:Carilenefttouttroubie,*craignant quefonfacriscenendemeu-
re contaminé & polu. Cela dit, il nous meine à vne maison ioigmnt le iardin ; là ou estoit vn ieune homme>
pastre à le voir, mais fans barbeencore, & au reftenon laidy ne desagreable ,* lequeldeftloyant vne mante-
linedepeanx notss monftre ceriaine creature, qu’vnc iument ( felon fon dire) auoit ensanté n agueres. Toutlc
hautiusques au col & aux mains, de forme humaine, & le furplus femblable à vn poulain ; qui crioit neant-
moins tout ainstquefont lespetits ensans nouueau-naiz» Cau regardde Niloxenus, les Dieux ( dit-il) nous
vtteillentpreseruerdemal s& quant& quant tournelatefte del’autrecoftL MaisThales l’ayantcontemplê
vne bonnepiece seprit à sousnrefinuant sa coustume de segaudirauecmoy de maproses ion > Et (ce va-ildi-
re) nes-tupoint apres à ckenherle moycn ( Diocles ) d'expierceprodige en qttclque maniere <? Car tu tailleras

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