Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0355

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
ARRICHION. 333

chatfe} mals tayant resusêpourmary ,elle fe retira en vne isseprés Syracufi, appellée depuïs Ortygie} là ou de
semme ellesut conuertie enfontaine : & Alphêe defin coftèparvne impatience d'amour fut aufitranfmuéen
sseuue. J' oilaceqnonracontedeLuyArethusi:&aureflequilcouleàtrauerslarner$ envacoynmu-
niqnerfis eaux auecqucs la fontaine. Ce que rien ne mempefehe de croire , attendu Voracle quApollon rendit
en Depnos a At chias Corwtmen, qnandill enïtoya fonder Syracufis. Car ccux des Grecs esi Egyptiens qtti
fintmontezscontre-mont iusques audefsits dc Syenê, ou de LMeroé vilLe d'Ethiopie, tefmoignent que le Nil
tombe dans vn marezfluquclvenant à retfortirde nouueaujoitt ainsique s ilfourdoit de la terre, tl sen vient
parmy la batfe Ethiopie rendre en Egypte} là oh auprès du Pharos ilfè ressand en la mer. En la contrèe des He~
britux, ie fiay bien aufti que lefleuue ïourdain trauerfe le Lac de Tiberiade} & entre dans vn autre encores,
quel'onappellelamermorte, ou tlseperd&esuanouyt. Laquelle mer avneproprietc ditferentede toutcs les
autres eaux ; car animalque ceftoit viuant n’ypeütnager, & ceux qui fontmorts s’en vontà sonds} au mcyen
deqttoy elle esi exempte d'auoir dupoitfon} lequelprèssintantle peril quty ess maniseste, s’en recule bien tofi
en arriere. lly a encores vne autre eau attpays d 31onie, ayant austi cela de commun auecques Alphée, Uquel-
le a sa fource dans le mont CMycalè, & apres qu’elle s’eftallè perdre en la mer, renaist vne autre sois aitprés des
Branchidesen vnportappellè Panorme.Mais plus distin&ementés Arcadiques il specifîe ces renais-
sances d’ Alphée, disant ainst : Alphèesiparelesconsinsdes Lacedemoniens ,&Tegeates, & leursertde
born'es} Veau dttquelprend fon origine en Phylace. Nongueres loingde làpuis apres defcend vne autre ean de-
dans foncanal ,de certainespetites fontaines ,plusieurs en nombre} parquoy on appelle celieu-là les Symbo-
les> comrne quidiroitleconcottrs, ou atfemblemens. Alphée aurefteoutrelesautressseuuestfembleauoirvnna~
turel&proprietè tout àpart : estantfomentessois englouty de la terre, & derechef en reflort dehors\ Car aprcs
s’esire auallé en b.ts de Phylace & des Symboles, comme onles appelle ,il sivaperdre en vne prairie des
Tegeates ; & de là renaitfant en Asée, apres quil a mejlê fon cours auecques celtty d’Eurotas, il sefuanouyt
derechesfomla terre. Etquand il esivne autre fois retournè en lumiere, en cét endroitque les Arcadiens
appellent les Sources ,&parcoumle territoire de Pise, & del’Olympie, ilsen va defchargercn la mcrau defi
fùsde Cyllenè, vnHauredes Elècns. Maislegolphe^Hdriatiquenelepeutpas empesiherquilnepatfeenco-
res outre • siquaprcs auoirtrauersêvnefigrande & impetueusi essendtiê de mer,il va sinalement fe monstrer
en Ortygie,deuant Syracusis,eftre le mesine Alphèe,& communiquerfèn eau auecques Aretbufe.

Or Pavsanias faitvngrandcasdecequeipNil&lelourdainentrentdedas des Lac$$
mais cela se void par deçà en beaucoup de fleuues: comme au Rhin à Côstance, ôc encores ail-
leurs;au RosneàLozane,auMinceàMantouë: l’Achests, ôc assez d’autres, quonnetientpas à
grande merueille, pource que cela est tout commun. Trop bien de trauerser vne ss longue
estenduë de mers, comme de la Greceiusques en Sicile, ôc encores surnager à icelle ; puis re-
sourdre derechef autre part, cela est vn peu pius chatoüilleux. Neantmoins puis qu'il est que-
stionde Fables, dontlesnarrations Grecquessonttoutesfarciesailvautmicuxtoutd 5vntrair|
ouyrce quenditlePoëteMoschus, ÔcpuisLucianieSophistç*

A’A<p{0Ç siy 7lioztV hrft TlévTOV oS'dfi
'spfêrtq «îç dpsdvucmv ctycov zonvwfto^yv
t<hot fteçpv i tpuShu. <&. ctvfcct, é. kqviv

sictdvç i/xQcisV<l S/Ç KV/ngcoi, rhv di dzt/\st,oscut
vspdiv \brc‘r£pyct<l, % u’ /Luyvvrot] vJkcnv iïcstvp
d s dnt 1J\ JkL/\&ajct csièpyc/j&sjü

x^Alph se,apres quau dcià de Pifeilessentrèen ta mer,sen va deuers Arethusè,roulant vne eausirtpropre aux
Oliuiers Jauuages}&portantpourioyaux à sa chere essoufiesueilles &ssettrs desplus belles} anecquesLafacrêe
poudre des ieux, ou ion combatà corps nud: &profond comme iiest, se iette dedans les ondes, conlant an defi
fous de la mer tfans queJon eaufie mefie à l'autre eamne que la mer fej'ente aucnnement du Jienue qui patfe à
trauers. Mais Lucian nous en contera biendauantage, fî nous luy voulons tant soitpeuprestei:
roreille. Oyons-le doncques, puis que c’est sur le mesme propos.

Neptvne et A t p h e e.

NE ptvne. Ssue veut dire cecy Alphee, que toyfiulentre tons lesJleuussssuandtn viens tomberdans LvcUn,
la mer,tunetemesles ancunernentauecques l'eaufalêe comme sont ïes autres : &si tun’essanspastes
taux, mais coules au trauers d’icelle, ny plm ny moins quefî tu eftois giacé }gardantton canaien sin accou-
ftumèe douceur,pur, & noncorrompu ciamertume : & te vasperdre tn quelque creux, ie ncfiay oh, ainsiqut
sont les gauereaux ,& les plongeons} & retfors puis apres autrepart, te redonnant dereches à cognoïjire?

A L P h . Cecy essvntrafic d’amour tfire Neptune}parqttoy tu ne m’endois fiauoir mauuais gré} car tu as
au/sï ejièamourenx,&fottuentiH eptvn e Æji-ce vne semme qtte tu aimes, ^Alphêe, ou vneNymphe, ou
quelqtivne des Nereïdest Alphee. Non, mais vne sontaine. N Eptvne. Etoh eji-ce qtielle demeu-
rsî A L p H E E. En ilsse de Siale, &estrtommèe Arethufe. Neptvne . Ida cognois, & riejipomtlaidç
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen