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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0364

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34 i ANTILOQVE.

îte, dabit curfa mitis Cytherea fecundos,
jVlacabitque nothos ; fors & de puppe tmienda
Transsent, inque fua ducet fuper aquora concha*

Accipe laudatos ïuuenis Phœbe'te cnnesy
Jpuos tibi Cafarem donat pucr, accipe Utus
Intonsosque oftende patri.

Mais ii y auoit diuerses obseruations en celatcar les Vns tondoicnt le deuant de leurs cheueux,
commefic Thesée,seIon que raconte Piutarque au commencemcnt de sa vie: &: de cette façon
de faire îes Abantes peuples belliqueuxfurentles premiers Aucheurs}ainsi que dit Homere au
second de iTliade}TO) J au A’(ècdmçîTtüVTo $vo) 07nd*v zo/u(9ü)VT*ç,dc peur que leurs ennemis ne les
vinssent par là saiiir au combat. Les autres les coupoient vers lcs tamples 3 les autres au dierric-
re,comme dic Pollux. Et s’appelloit cette premiere tonsure à Apollon, & aux riuicres W-
etoç, dont vse Eschylc; &: ce qu’on laisïoitpourle deuoirenuersles mortSjTnvdTjvîeaoç, du dueil.
Aupremierserapporteaucunementlaceremoniedontnousvsons en prenant le premier de-
gréde cicricature : &:àccpropos Ammianus Marcellinus raconte qu’vn certain Diodoresut
repris griefuement puny} parce qu’ayant lachargc d’vne Eglise, il condoit par trop libremét
les touffes de cheueux aux enfans sur le sommet de ia teste}estimant cela appartenir au seruice
diuin. Ie croy que par ces paroles} sutt Diodoms exanimatus} eo quodpuerorum Itbenus detonderet} ii
vueilic entendre qu’il leur faisoit ia couronne par trop grande .Mais il nc fau t pas inferer par ce
que noüs venôs de dire}que les mysteres &: ceremonies de l’Egiise de Dicu ayent csté emprun-
tées des traditions deshommes:aucontrairelesfîIsdeshommes}c’estàdirelesPayens& Gen-
tilSjOntpris les leurs de l’Eglise de Dicuj laquelle désles premiers commencemensdumonde
a esté establie de sa propre bouche:dontnos premiersparens auroicntreceu la maniere del’a-
dorer & seruir,auecques les principaies ceremonies qui ont esté depuis obseruées. Car qui est-
ce qui auoit appris à Cain &: Àbel de luy offrir les premices des frui&s, &: des troupeaux de be-
stcs,s’iis nel auoienteu deleur pere}&: cettui-cy deson Createur; oubienqu’euxeustentesté
làdessus inspirez de luy. Au moyé dequoy Plutarqueabiepeu direselô sô sens}(enla cinquies-
mequestionduquatriestnedes Symposiaques)quelapluspart desmysteres dupeupleHebrieu
estoient tirez de cenx de Bacchusjmais non pas àla verité:car les ceremonies mesmes qu’insti-
tua Moyse}n’estoient non plus dc son inuencion,que prises par luy de celles des Egyp.tiens}ains
toutes prouenuës puisées de la seuie &: premiere source j appliquées tousiours Cathoiique-
ment &: sincerementpar les fidelles au seruice &: honneur du Dieu souuerain} &: distraites par
lesmescreansldolatresà dessuperstitions vaines&: friuoles :comme le discourent bien am-
plementlosephe contre Appianle Grammairien, & sainôt Hierosme contreYigilantius. Da-
uantage} nous sçauons astez (pour les combattre de leurs armes propres) que les Autheurs qui
sont venus apres Numaont escrit}que la Religion &: ceremonies qu’il introduit aupeuple Ro-
main estoient celles de Pythagoras;là où Pythagoras vintapres luy:mais pource que la doôtri-
nedesPythagoriensestoitplusdiuulguceque les traditions de Numa,par vnhysteronpro-
teron îis ontmis la charruë deuantles bocufs, pour faire mieux comprendre aupeuple ce qu’ils
vouloientdire : tout ainsi c]ue dans le quatriesme chapitre de Genese il est dit} qu’Enos fils de
Seth, commença d inuoquer le nom du Seigneur 3 non que par là on doiue entendre que Dieu
n’cust point encores estc înuoqué au precedent ; car ceia est leulement dit comme par vne pre-
ceiience; Qu’Enosfutleprcmier qui inuoqua pius solemnellement le nom de Dieu qu’on
ne souloit faire. De manierc que si nous auons rien de commun auecques les infidelles de nos
traditions &: ceremonics, ou eux auecques nous} comme ils ontà ia verité} &: onc eu, il faut
entcndre quetoutcelaest venu dc la source diuine;mais parles vnsappliqué &: receu d’v-
nesorte}parlesautresd’vneautre;nypius nymoins que d’vne mesme sseur, l’abeille succe,
tire &: compose sondoux &: sauoureux micl; &: raraignée au rebours vn pestifere&: mor-
tcl venin. O r finalement nous adiousterons icy comme pour seruir de volets au pre-
scnt tableau, le rcncontre &: rccognoistanced’Achilles &: Antiloquc aux enfers ; selon que
le descrit fort plaisamment Lucian és Dialogues des Trespastez ; pris de l’onziesme de
l’Odyirée.

Antiloqje ex Achilles.

QV’ e s T-'C E l a A c h ilies quit'cstcfchapédepleinearriuéeenparlantattecVlyjfesdeUmort?

chosc certes d 'vn bas courage, & bienpeu digne de Phem% es Chiron, qut ont efle autresois tesgouuer-
neurs. Car 'iay ouy comme tu disois, que tu aurois heaucouppltaschersaisantPestatde quelquepamre Uboureur^
de seruird vn indigent qui n eustpas dgrand' peine dequoy mettre âcfsous la aent, que de commandtrd tou-
tes les ames dcffuncies. Jpucfîquelquessrnple homme du vulgaire ctyant la vre cn recommandation fur toutes
chof-s, auoit deLflhc ccsparoles, on lepourmtpcut-cfin tclerer ; (fsaudroit permettrek neftay quoy dssbn

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