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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0404

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5s2 p I N D A R E.

res ouede platte peinturc,car onnousameineicy des Nymphes toutes de-
eoutantesf comme si elles ne faisoient que se leuer de leurs sources. Voila
Pan d autrêpart qui danseie nesçay quelbalet, ayant la trongne claire ÔC se-
raine, sans marque de courroux quelconque empreinte en son nez: 6c les
Abeilles sont k dedans embesongnées autour de lenfant,auquel clles espan-
dent du miel sur les levres,retiransleurs aiguillons depeur de le blesser.Peut-
estre qu elles viennent du mont Hymettus, ÔC dcs grasses 8C fameuses Athe-
nes : car ie pense qu’elles distilent cela sur Pindare.

ANNOTATION.

, j Ovs a v e z ( felonqueïeJHme ) ces moufibes îi mklenadmirsstion. Eliati audixiet

'* N SwPrall' mede iaDiuerschistoire,attribuc aussi cette merueillc de mousches à mielà

Platonj lcmielvniourquefenpcrc^îrision sacrismtaux Mufes&Nympbesfurlemont
Hymetm, Perittionequile tenoitentrefcs br.al'allacoucheren vne touffe de Myrtes sorte
& ‘spoissclà auprés,poursurefèndcuotratisi desapartau ftcnsice>&cependantvn iettos»
cle monfckes à mielfe vint ajsoirfur la bouche de cét cnfantsourdonnans melodieufemcnt: ce
aui dénotoitajfe&l'eloquence & douceurdelangage dontildeuoit vn iour exceller sur tous autres. Plus atl
douziesme ensuiuant. Le bruiticysidiuulguadelaPhrygie,equeMïdasn esiant encores qu vncpetite
creature,endormy dedansson berceaujessourmisgrimperent iusques àsa bouchem d’vnegrande diligence el-
lcs port'erent des grains desroment. D'autrepart l'on dit de Platon,que les Abeillessirent en lasiesme vn rayost
de miel:&pareillement de Pindare,qfiayant esiéicttéà l'abandon hors de la maisin defonpercsiles le nourn-
rent luy donnans du mielen lieu delaict. Pline en l’onziesme liure, chapitre dix-septiesme, ne faic
mention que dc Platontantseulement. Sedereinore insantts Platoms ,tunc etiamfuauitatcmtUam
Pavsahiai. pradulcts eloquüportcndentes. Mais Pausanias és Bœotiques deduit tout cecy parle menu. siuand
■vomaum (ce dit-il) omrepasiélapartieàmaindroittedusiade oacamere,leslijjesapuquer&samcounr
les cheuaux sepresinteront desront, oh eftla fepulturede Pindare. Cettui-cy eftant encores teunegarcon. s'en
allar.tvniourdu Printempsà Thejpies ,Jur lemy-ieurilfetrouua tout las & ennuye dtt chaudquilsaisiiti
& là defins le fommeil le furprit, de maniere que fe dessournant hors du chemin aupremier lieu quise rencon-
tra Ipropos, ils'endormitincontinent;& làdejfusles Abeilless'envindrentposerleurmiel furfes levres :qub
luy sut vn commencementde l'exceüente douceurdefes chants, à quoy tldeuoitparuemr. cMatsputs apres que
sarenomméesiesustejpandtitpartoutela Greceja ProphetijsePythiennel'ejleuabtena vneplttsgrandegloire
encores quand elle ordonna qtte de toutes ieschofes quiferoient ojfertes au Dieu Apollonen Delphes,on en don-

mfiàPmdarefaportmégale.Orquandilfitdeuenuvièil,Proferpineluyapparutenfonge,secompUignant

qticlle esioitfeule entretotssles Dieuxqtl’iln'auoitdaignécelebrerparfes vers. Aqnoyilsitrejsonfe ,qu'ilen
compoferoit qttelque chose tout attsii tostqn'ilseroit arritté deuers eUe:& de la an bout dc dix iours deceda d’vne
mortfitbite. Etcomme ïlyetftvne vteille à Thebesprocheparente de Pmdare.qmsiuloitreciter ordmairement
ses cbanfonsjlfe monstra à clle en dormant,& Itty chanta vn hymne qu’tlanoitcomposéde U dejsufdite Deejse.
sijson refueileUese mit à recorder ce qn'elle auoit ouy de luy, & le recita deputs enpublic ; ouparmy les autres

rurnomsqu’ildonneàPluton,celaydeChrjsenienyeJhdesresnesdoréesdontfontequipez,fescbeuaux. Es

Phocaïques ildit, qtiautemplede Delphes asfez>pres du sougon des Jàctisices eftottlachaire dc Pindare
toittedeser,ouiljesioittouteslessotsquilalloitreciter sescantiques alhonneur dApodon. Plutarqueen
la premiere question du huiaicsme des Symposiaques.le tesmoigne auoir esté nay durant la fe-
ste des ieux Pythiquesjce qui fut vn augure dcs diuins chants qu’il deuoit par apres composer à
l’honncur du Dieu pour qui cette solemnité se faisoic. Et pour le regard de sa mort, il en parle
Pavtasqvi. ainsi en la consolation par luy enuoyée à Apollonius sur lc crespas de son fils. L’onditque Pinda-
re ayant donnéchargc à ceux qui auoient efte deputez. pour aller aunom dc tous ies Bocoticns entendre ic ne
fcay quoy de l’Oracle d’Apollon, de s’cnquerirparmefme moyen qttelle eftoitla meilleure chose pourl'homme : la.
Prophetisse leurauroit respondu là deffrn ; que Pindare mefme ne l'ignoroitpas ;/au moins il eftoit l’autheur
decequifetrouuoitpar eJcrittouchantTrophonitts& Agamedcs. Et que s il en vouloit faire i ejpreuue, ne
tarderoitgueres qu’iln’enfttftbien accrtenéau vray. Cela ouy, Pindare commença desepreparer à la mort: &
bien toftapres deceda. Au traictc dela tardiue vengeancedc Dieu, 11 dit quecette porcion des ofïran-
des qui auoit esté par la bouche propre de la Pythie decernée pour Pindare, se concinua apres
sa morc à ses descendans ; & qu’au departement qui se faisoit, le proclamateur crioit tout hauc
en.public. VoilalapartdesfucceffeursdePindare.

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