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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0405

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P I N D A R E. 38j

Les N y m p h e s feprirenta danser pour l'amour de luy. Propremcnt les PrestresTes de Ceres
cstoient appellées /uAtoscts ^mais ce nom-làpasladepuis àtoutes lesautres Nymphes ordon-
néessurlessacrifices ,àcause delapuretédece petitbefi:ionquielabourc lemiel. Etàceprfc-
posMnaseas Patareenraconte quecefurent les Nymphes qui en trouuerent premieremeiit
Fvsage. Carles hommesauparauantestansrans cesie aux armesies vns contrelesautres,às 9en-
tre-mastacrer cruellement, pour mangcr la chair de ceux qui demeuroient au combat, plustost
que pour nulle autre chose ; (cela Fe conforme dü tout aux façons de faire des Indiens Caniba-
les ) lcs Nymphes en sitileur persuaderent,que dciaistans vne si cruelle 8c abominable maniere
de viure, ils se voulusisent contenter des fruids que la benign ité de nature leur produisoit gra-
tuitement desarbres 8c plantes. Etlàdesslisencores vne d’entr’elles nommée Melistc,ayant
trouué de bonne fortune dans les bois vnrayon de miesapres qu’ellc en eutgoustéfte destrem-
paauecques deFeau,pouren faire outrelaviande dontil pouuoitseruir, vnemaniere debois-
son: ôc communiquale tout à ses compagnes ; ensemble son nom aux animaux artisans de cette
precieuse liqueur : mettant de là en auant toute leur peine 8c leur soinàles edificr&entre-
tenir.

P an quitalàtoutesfesdanfes,drfemitkchanterceque Vindarecompofoït. Le mcsme Plutarque au
trai&é , que l’on nefçâuroit viure ioyeufement selon lafette dEpicure ; allegue que Pindare ouyt vnc
fois Pan qui chantoit Fvn de scs cantiques, mais il ne dit pas d'où il auoit appris cela.

L a ftatuede Rhea eftlà, asisi toutauprés de sa porte. Pindare mesme en la troisiesme Pythienne
touche cela en ces mots.

êùç&J lyov iSiXù)

/iyireà 5 rdv zove$a rmp Ifiv ‘ZDeÿdvçyv
owj Uari fAXirovix
ajuvcd Zkov zvvv^ctso

cJKais ie veux saire mesprieres àla mere Rhea ; laquelle lesieunes silles reuerent hien souuent de nuictauee

n... /?_•/ .--:_i:- _1 n .

que là il entre-ouyt vn bruitprecedant d’vnegrojfe boule de seu quise rouloitlà auprés. Ce que Pindare ayant
aufi apperceu, il vid vne efsigie depierre de la Deejfe Rhea qui cheminoit depar soyi dont du depuis ileftablit
lesftatuès de Pan,& de la mere des Dieux deuant laporte de sa tna sim & enuoyapar mefme moyen aucuns de
ses concitoyens à D elphes ,poursiçauoir de l'Oracle ce que cette vision vouloit dire, Là ou ne leursut reftondu au-
tre chofesinon urrfiç fkcov Ufiv îJpvozto^, Edtftez, vn templeà la meredes Dieux. Et ainsiestans meus
de Fauthorité de FOracle,semirentde là enauant auec Pindare àreuercr cette Deeste. Au re-
steil accoupleordinairementenses Hymnes ces deux manieres de diuinitez ensemble , tanc
pour ce que l’vne astiste, cv rdîç KA^earr^jotç ssi 7mpdzvct>v, comme dit ce Poëte en vn autre en-
droit ; qu aussi de ce que Fvn 8c l’autre s’aime aux montagnes; à sçauoir Rhea en Ida, 8c Pan au
montMenelon,quiluyestoitdediéen Arcadie. Pausamas és Bœotiques dit encorescecyà
propos de cette eftigic de Rhea.Apresque vom aurez,paséla nmerede Dircé, vom rencontrerez,lesrut-
nes de la maijon de Ptndare,& Le tempLe de La mcre des Dieux dediéparluyd'image êstde la main d'Ariftomi-
des, & de Socrates,tom deux Thebains: & ne s'ouure ce templefînon qu'vnefeulefois t'annee, & nonplm. Ie
m'y trouuay lors defortune,& vis cetteftatue faite d'vnepierre Pentelique,aucc fon ftegepareillemcnt.

P E V T eftrequ''clles vïennent du mont Hymettm. C’est vue montagne de lacontréed’Attique
fortheurcuseenmiel ^àcauscdcs bonnes herbes 8c des fleurs qui y sont continuellemcnten
tres-grande abondance:&: de là ontpris leur nom les miels Hymettiens, comme les plus doux
&delicatsdetousautres. Lemiel Attiquepareillement, pourdenoter quelque tres-cxquise
facondité de langage : dontle Poëte Sophocle auroitestéappellé/4^///?^^ v mielAttique. Lu-
eianautrai£tédesmercenaires f ad ivm?$McmvT*çTv%ooiv ,cwtdtv ü]ç dr'wwçtftj iTjvçttirsïï. Jpue
fparfoisparlant grofierement illeur esihape quelque motruftique & impropre, ils veulentneantmoins que ce-
lafoitpns comme ditpurement Attique, & venu dumont Hymettm. A quoy Ciceron au second liure
de FOrateurà son frere Quintus, oppo icAreaSyra: parcc queles Syriens estoientdVn langage
barbare,autant que celuy des Atheniens estoit elegant.Ce qui m’a meu d’adiouster à ces moc^
Àt7mpsiv nsj doidiuo)v,grastès &samcufes sAthenes', à quoy il veut faire Vne allusion,

Aristodimvs
sur Pindarc.
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