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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0417

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LA THESSALIE. îm

qtïilpûuuoitauoir desïm rare & exquis.Le Roy VeUfgm mesine 'le femoitde faproyre mùn,& lesplmgrands
de fa Courauec luy ffelon que 'Coccasionles y inuitoit. ^Hu moyen dequoy Con raconte quapres qu ?ils eurent
ainfi acquis cette contm, desiors facnsians à Iupiter Pelorius, ïls auroient estably la çouftume dedrefterdes tsi
bles à Cimitation de cettepremiere seste & comrmme resiouyjfanca ayans tous d’vn accordvnanimement con~
uenu entseuxd’yreceuoïràbanquetertousles estrangersqmy fitrmendroiemjdeliurcrkscapùssi & queles
esiclaues auecpleine licence s ?y ajsierment &seroient bonne chere, cependant queleurs maistres les sieruiroient,
Depuis cetemps-là les Thejjàltens ontcontmnéd’appellerlaplusgrancC siefte quils ayent point, L E s 3? e-
LORiESi procedéeprcmierement de Couuerture des montagnes ,& deficouurement de la plaine y enclost.
Toutesfois Titc Liuedittoutle mesme des Ledisternes au cmquiesme iiure de la premicrc
Decade; lesquels Ledisternes estoient certaine cerimonie quise eonsormoit beaucoup à cdsç
que nous auons de dcscendre les chasteso
' Lvcain surlepropos de laXhestalie>au<5‘o liure,

Hos inter montes media qui vallepremuntur,

Perpetuis quondam latuerepaludibus agri»

Mais plus ampiement Claudian auseconddurauissemcnt de Proscrpine,

Sic cum Thesisialiam JcopuUs ïnclusa teneret
Peneo ftagnante palm, & merfià negaret
Arua coli : trisida Neptunus cujjide montes
Impulit aduerfios j tum siorti Jaucius iciu
Dtsttluit gehdo vertex Ojsiem Olympo:

Çarceribus iaxantitr aquœ, sraîioque meatu
Redduntur ftuuiique, mari, tellusque colomj

II y a aussi (ce me semble) vn vers de Caîiimaque qui fait mention de cetce ouuerturcr
çevyt Jî é. IIItujoç Ihnxsa/jfyjoç
Penée tortillant suit à traucrs Tempe.

Caraînsi estoit appeiié ie destroit par oùs'escoula Peneusjamsi que le descritfortelegammeng
Ouide au premier de la Metamorphose.

pst nemus AemonU ,pr.erupta quod vndrque claudit
Sylua, vocam Ternpe ,per qme Peneus ab imo
Ejfufim Pindo ftumofis voluitur vndis:

Deicchique graui tenues agitantia fiumos
Nubila conducit, fiimmisique astergme Jyluis
Inftutt , & fonitu plm qttàm vicina fatigat\

Ce iicu icy de Tempé a esté de tout temps fort renommé 8c celèbre pour sabcauté, & le pîaisir
qu on y prenoit,y accourant infiny peuple de toutes parts pour s’y recreer: aumoyend.equoy il
enestsouuentfaitmcntiondanslesPoëtes. EtElianmesmeau troisicsme liure delaDiuersb
histoire s’est estudié tout exprestement à la descrire fort par le menu en cette sorte.

Yenons maintenant à reprefenter (ce ditdl) par ce disicours ies Tempé Thejsaliques % carcela estasisez,
notoire,quesil'oraison a lagrace&la sorce de se bien nettement expliquer,elle ne pourra moins naïsuemetnom
remettre deuant lesyeux ce qtielle voudra entreprendre, quelesplm excellens ouuriers en l’artdepeinture. Il
y a doncques vn certain lieu fttué entre le mont Olympe & celuy d’ojsa, qui font d ?vne merueilleuse hauteur,
Jeparez, l’vn de Pautreprejque par vn diuin ouuragejembrajsint au mïlïeu vn eftace dont la longueur s’estend
à quarante ftadcs j&en largeurparendroits àvn Plethre contenantcentpieds de Roy ( quipeuuent reuenïr
à Jeize ou dixftpt de nos toisès ) & en diautres quelquepeuplm. Par ce milieu & ouuerturepajse ce qu ?on ap~
peile Penem, dedans lequeltoutplein d ?autres riuieresfiviennentrendn, & luy communiquans leurs eaux,
l ?agrandisisent.ily a austi là fiorcepetitscabarets & hoftelleries de toutesfortes: nontoutesj’oissaites d'ouura-
ge de main, mais dupropre motisde nature , quiy apporta vne merueilleujè beaute lors quepremierement ce-
la vint en eftre.Car ily apartoutdes Lierres en abondancejien reueftm de branches & de sueilles: lejquels à
guijè d ?vne plantureujè vigne grimpent le long de la tige des arbres , & sy entrelajftnt naijsans à leur
pied. Plm du L istt à soison ,quifeplacque contre les rocbers, & les tapijse deftrte que toute lapïerre en dcmeu-
recachee,sims quonypuijse rien apperceuoir quece foit sors lafîuleverdure. En laplaine insinis iardinages,
& dessiueilles de tom coftez, ; agreables retraites en tcrnps d!Estèpour lespasisans, ou ils fe peuuent rastraisi
chirauecbeaucoup derecreation, volnpté, ér soulagemcnt: &plufiieursfources & fontenils courans d'vne eau
siraisihe,delïcieuft,& tres-agreable à boire. L’on dit dauantage quelle eftsortpropre à se baigncr, &prositabk
à U sianté.Là lcspetits oisiüons efipandm de cofté& d ?autre,de leurs douces & harmonieufiesgorges remphjsians
les oreilles de ceux quipajfent ce chemin, les accompagnent & conuoyent tout le long â'iceluy auec tant deplai-
sir, que cela leur en fait du tout oublier le trauail. Et fur les deux bords de l’eau fiont ces ramées & sirisicades
que ïay dit cy deftm,toutexprefiémentpour fe repostr. ^Tmsiau trauers de ce aelicieuxTempécoule legen~
îil Penem, tranquiüe, coy, & vny, comme silestoit d'huile ; couuerttres-abondamment d ?ombrages proue-
nans des branches & rameaux des arbres plantez, là dru& memij qui la plmgrandepartie du iour repousifiènt
Nrdeur dtt Soleil,& empefthent que k cours de l'eau n’enfioit reschaujféj appreftanspar ce rnoyen vngracieux

E t r an„
Tempê.
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