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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0418

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3P 5 L A THESSALIE.

Mjfraîschijjcmentd ceux qui muigentdejfm. ^yiufurplm totis les hahitans d’alentour viucnt de compngriie,
sasmspnrensemhle leursJhcrifîces & hanquets. Etpource quegrnnd tji le nomhrede ceux qui sont cesos
srandes & vacquent ceMinucllemcnt auJcruice dium ; ilscn enfuit que ceux quipajsentpar ce quartterfoit
parterreoupareaupariicipent â ïoàeur de ces honsparsums & encenfemens. De maniere que ïasiiduelsow,
& la diligencedont les Dieuxsont là reuerez,fans cejse> rendentle heu merueilleufement jamcï & deuot. Les
rhcsfaliens dient que^spoilon Pythieny sutpunsiépar ie commandement de Iupiter}apres quà coupsdesseche
ileut mis à mort legrand serpent Python qut occupoit encoreDelphes> lors que ce terrïtotre rendottles Oracles:
mais quepuis apres ilsutcourvnné du Launerde Tempêssontprenant vn ramcau ensa mainjl vint sefaissr de
. Delphes:&yamesine encètendroit-làvnautelou ilsutcouronné>& douilemportalerameau. Aumoyende*
quoy iusquà auiourà'huyjeux de Dclphesy enuoyentde nensen neusans les ensans de honne maison auecvn
waiftre des ceremoniesjà ou ilssont magmfîquement vnJèruice & anmuerfatre> & s 7en retournentapres s’e~
ftre parez, le chesde chapeaux de ce Laurierpropre> dont le Dieu amoureux de Daphné sut couronnêlepremier.
Ce qui eftcause que du depttis és ieux Pythtqueshon a accouftuméde couronnerdc Laurierceux qui ohtiennent
la vtUoire. Pline au S.chdu 4.1iure,en parle ain Ci.Ineo curfu T crnpe voeatur,quinque M. pajfuum lon-
gitudinej&fermesex laùtudtncMtra vtsùm hominis attollentihHs fè dextra Uudque leuiter conuexïs iugts.
Intmfua luce viridante àllahitur Pcncus viridis calculo> amœnus ctrca ripasgramtne> canoms auium concen-
tu. Acctptt amnem Euroton>nec recipit >fîd ûkimodofupernatantem / vtdictumeftah Homero ) breuispacio
portatum ahdicat. Pænales aqtnts>dtrisquegenitas argenteisfuismifcerirecusat. Là où il esl bien difFerent
d*Elian quant à la largcur dc cette cmbouscheure de Tempé,qui ne luy donne ordinairement
qu vn Plethre,que Laurens Valleprendpourvniugerequiacentpieds/elon Suidas,à sçauoir
ia sixiesm^ partie d’vn slade ; ou à tout cuenement selon Quintilian deüx cens quarante pieds
de long,&: la moitié en largeur.Car il n’y a gueres si petite riuiere (au moins qui soit de nom)qui
n’enaitbienautant. MaisdautrepartcequePlineattnbuësîxmiliepas delargcàcedeslroit,
me sembie vn peu chatoüilleux, veuqu’iln’cnaquecinq milledelong. Car ii ne setrouue
point nulle part de ees passages & rottures de montagnes,qui ne soit communément beaucoup
pius longue que large. Pàrquoyi’estimequel’vn&rautredeces deux lieux soiè depraué, &
qu’il ne faille quc sire mille pas en làrgeur.

Ca r elle ohtiendra aufti des cheuauxde Neptune > lors que la terre âura receu la femence generatiue de ce
Dieu dormantpouren conceuoirde luy. Neptune entre ses autres surnoms a aussi celuy de ÎTrzrèioç, ou
SVtfïoçjC’efl:àdire equeftrcou chenalier:dont on allegue plusieurs raisons.Pausanias és Acha'ïques
le soupçonne auoir ainsi estc surnommé pour auoir trouué Part de dompter les cheuaux;& s’en
seruir,tàtà lasellequ’auxatteîages.Car Homere dansle 23.deriliade3mtroduisant Menelaus
qui se plaint du torc que lui auoit fait Antiloque à la course des chariots,aux obseques dePatro-
clus,luy ayant vsé de ruse & malice pour le deuancerje veut faire iurer là dessus par N eptune.

AVtj, ojds ciyt Tèv*ÿ cf}orpî<p\ç, m Sifuç &çr,

Ç-CLÇ Cï'7T7WùV 'Z&gÿ7lJ,0ÿldï f Clf/t&CTDÇ > CtVTOtp itffî&hUu

yypcnv iyov pucsivkv, ri7np t0 ao&S’îV î/\çtvvîç

ci7T7itùv àfîàfJistoç > yoLsboycv E\vocny<tjov

opüsvdt > uh jlSJ îxcùv to iffîv Toàçû (ftsns/t mTÇissuit,

Viençàgentil Antïloque> mets-toy felon que la raison le veut > deuant tes cheuaux & ton chariot, &prens ton-
soiiet enla main, dont tufollkitois riagueres tes cheuattxdure remhrasfè-terre Neptune >si depropos deliherê
tu riasp,is empcfehé mon chanotparsraudc.Et Pamphus encore, qui a escric aux Atheniens de trcs-
anciens cantiqueSjappelleNeptune/Tr/Tüyv tz Tbjyj&tvîàiv r idvxprJï/uvMv,donneurde cheuaux&na-
uirest Au moyen dequoy il auroit pris cette qüalité des cheuaux, & non d’autrc chosc. Et puis
apresés Arcadiques, il ditqu’en laville de Phencon, au têple de MinerueTritonienne,csfcoit
vn Neptune de bronze surnommé Hippien oule Cheualier,que i’on disoity auoir esléancien-
nement dedié par Vlysses ; lequel ayant vne fois csgaré ses cheuaux, les auroit à la fin trouuez,
apres les auoir quiz fort longuement au territoire des Pheneates,où îl edifia au propre endroit
vn temple àDianesurnommée Eurippe, ovLtrouitereJfîcette image dc Neptune Hippien.
Maisau mesmeliure ilentreen vne fabulosité qui approche plus de nostre propos;quand il
rend laraison pourquoy Cerés futsurnomméeErinnys,ou/^ÿ^//^:disancque cctte Deesfc
lors qu’ellc cherchoit Proserpine sa fille que Pluton auoitenleuée, Neptune la suiuoit d’aguet
pasàpaspouren auoir vne pasfade. Dequoy elles’estantapperceuc se transformaen Iument,
ÔC se mità paistre auecques celles du haraz d’Oncius : Neptune qui se vit frustré de son atcente
sc muad’autrepart en cheual; & sous cette semblance la saillit de force. Cerés en fut indignée
pour l’heure; mais puis apres elle pastà son courroux, ayanteu tout d’vne portée vne fille dont
îl n’est pas loisible de reueler le nom aux prophanes ; & vn cheualappellé Anon, duquel Ho-
rnere sait mention au 23. de l’Iliade.

èiMV fiîTOTnSîv Afîiovct fîiov tl.gLUïGi

A'Tpiiçu
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