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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0464

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44 J

L E CYCLOPE.

y.ïSïCSl,

a,ie les besses brutesvfentdela rdifi», doit auoir emprunte de ce iieu,ce qu il faitdire a Gnllus.

CMtcUternmredesCychpesestsiscrtik^uejanseftreaHtrememculmenefime^ndmtmantmomstou-

ussortesdefruisss. Ce'qu’Aristoteaaussitouchéau 10.des Ethiques;ouilappellelavieCyclo-
üioue quand chacun vit à sa fantaisie, sans se vouloir retemr ne bnder par loix, ne reiglemens
ouclsconques commandantabsolumentcommevnsouuerain,a sonmesnage&famille. Dc
maniere quedelà acsté tirc cc prouerbe,awiAcirmoe âioç.pourvnevic reposec & heureuse,
n’âvant faute de rien ; ainsi que Strabon àl’onzicsme liure.dicque lesAlbanois prochainsdes
Iberiens où tout leur vient à souhait sans aucun labeur nc crauail, mcnoient vne vie Cyclopi-
que Ellèse peut prendre aussi pour vne solitude.sclon l’opmionde MaximusTynus. Et Dion
Chrvsostome en lascconde oraison de laFortune.lafaittenir enlamain gauchc vngrosbou-
quet dc toutes sortes de fru.fts; d’où sont parties (cc dit-il) les fiaions de tant de belles beson-
«?nes d’or massif ; des Isses Fortunées, de la corne d’Herculcs, & de la vie des Cyclopes. Des-
qucls au surplus voicy ce que dit Hesiode en sa 1 heogoniè.

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B&vrlw Tè, 'lTcçjimv Tc, HS*\ A'’pyUtj v£eiys$vw v>

«} Zlw) shçsirrbds s ÏJimv , n xazhwov ,&c.

La terre aymt ede'emroftie du ctel, enstnu entre autres les tmperieux é -vielens Cyclopes, Brmés,Stercipés,
è- Arvés lehardy; lesquelsftrent trefenti lupiterdu tmmrre,&luyfirgerent sisiudre. Estans en trntes che-
fes Cemblables aux DteuX, horsmss'qu’ils n'auoientfeulementqu'vn cetiemmy lefront; dont ilssurent appeUej

Cyd°Pes,pourCequ'tlsnauoientqu’vnceiltoutrondencetendmt.Gensaurested--Vnemerue,lleurefirce&

vuZ»ce;& sortinduftrieuxen ouurages. Car comme dit Pausamas es Cormthiaqucs.ce furent eux
auicdifierent au Roy Prœctus les murailles de Tirynthei ce qu onleurattnbue pourraison de
la desmesurée «randeur des pierres dont elles estoient basties, telles Sc si pesantes que l’attela-
ge de deux bons mulets n*en eust sceu remuer lamoindre. Homerc au z. de 1 Iüade.

lipUjuSzZ, Vc Tcl^OiOJCLV»

Ce furcntles premiersquiinuenterentlcstours (ceditAristote ainsrque lecottePlineause-
Dticsme liure chapitre cinquante-six) & firent des forteresses. Aussi viuoient-ils dc br.ganda-
gcs,larrecins’& volerics sur leurs proches voisins.Comme le tesmoigne Homere taut au com-
mencement du 6. de l’Odyssec.

dvToip A’ssW*

£ \ç (pcutixav cwJpœv Jsj’yÿv rt 710X1V n.
cî izfiv ju8y 716t ivcuov cv Xpvjcpp Tmp&tt 7
dspftCV KVHAC07IZt)V OAtJpCOV \XZs'lujOp riOVTZ*)Vi
cü crtpictç env(crxovTi), /3irt(pi <pepTtg?i hottv.

Ceptnlxnt Mimnie senalloitau peuple&àlacitédes Phxaciens ,qui aupdrauant hahitoimten Ujsacieuse
Hyperie, aupresdes Cyclopes igens infolents & outrageux, qtti lespiUoient&saccageoientà tûutes kurcs, car
ilcstoient lesplussorts. Ce qui conuient en tout dc par toutaux peuples des Indcs Occidentalesî
dont icsvns estoient hommes simples desarmezjles autres belliqucux, inhumains, &: cruels
Canibales,qui les alloient çà6c là poursuiuansà guise d’vne chasse de bestes sauuages, pour les
manger. Ce qui mefait croire qu’Homere a peu auoir quelque noticede ces quartiers-là si se-
pirez dê cet Hemisphere, mais fort ombragée 6c obscure.

r Polypheme lesils de Neptune ,le plus crucl& saunage de tous hahite icy. Le mesme P octe aii
premier dc l’Odyssee.

ttMà ïïooiJJcov yu’noyoç àcmitàç cuîv
jtJjÉÀci)7ioç K&ycXurcLs, ov op^uXyÿv aAslcoosv^
ecvvdiov UoXv<p*y$v oa k&ztvç sidygov
tJloi TLUxXvmosi' Qotoazt ii puv tiyjl Ntfi<pt\7

tpbpKWOÇ dvyLVip CtPÙç usvySTVIO fiticsbv7VÇ,

ov cwsoyi yfybtpu&jot VlooiJzLeàvi puytiozt.

CMais ïembujse-terre Neptune esi toufiours encore en cholere,pour raïson du Cycîope qttil4 aueuglêdeson
ϕU ledittin Polyphcme ,dontlasorce esilaplusgrandede tous lesautresCyclopes. LaNymphcThoosa leluy
auoit ensantésiile de Phorcys ïvn des Roys de la mer insertile, s’esiant mesiée auec Neptunededans lespro«
sonds cauains. . n*

N’ayant qtsvnsotircilfeulementsur-esiendu tout le long d'vn seulœiL Tkeocntc en i EidyllioîS
onziesme.

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