Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0656

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
AETES.


L E s Hymnes'quils doïuent chanîeraux dieux, les vns fonrleur rendregr&cts des helles chojespareux
exploittèes, &lesautres seruans depricrespourles prcferuerdedanger. Cecy se rapporteaucunemcnt
âux Pseaumes de Dauid , qui consistent pour la plus-part de priercs ôdinuocations, tendans a
eshre garantis des perils qui nous menacent3 ce qui regarde ie prochain present &c 1 aduenir: Et
les Cantiques ou a£l:ions de graces, le pasfé, dont on rend des lotiangcs, 6c dcuots rcmercie-
mensàDieu> encommemorationde ses.benehces. LesHymnes comprcnnent vnôclau-
tre, tant ies Pseaumes que les Cantiques, comme on peut voir en ceux d’Orphée.

D E-S coupsde soüetdont Absyrthe lesfolicitea lacourse. II faiticy Absyrthe cocher&condu&cur
du chariot d’Ætes, ayant au reste la poitrine toute couuerte de cicatrices ; là ou tous les autres
mettent Absyrthe potor vn ieunegars, que sa sœur Medée dcsmembra par les chemins, pour
arrester sonperequilespoursuiuoitàtoute bride,pendantquils’amuseroitàramaiserlespie-
cesdcsoncherenfant. ValeriusFlaccustoutesfois au 8. de ses Argonautcs dit,quccenesuc
pas Ætes qui alla apres eux,ains y enuoya Absyrthe auec vne grossc fiotte, qui ies rencontraà
laboucheduDanube,oùiis s’estoient arreslez pourfairelesnopcesdelason&Medéeî qu’il
troublafortparsasoudaine suruenuejCarils auoient priscette route-làpoureuiteries Sym-
piegades ou Rochers Cyanéens, qui par leur continuel hcuriemcnt ies aucient cuidé mettrc
en dix mille pieces au venir: Et iuy attribuë au resle ce ssabeau que Philostrate met îcy en main
aÆtes, comme s’il lcur eust vouluapporter iessambeauNuptial selon iacoustume,mais par
vne derision& despit ; ics menaçant plustost pariàde vouloir brusser Icurvaisscau; Ètpuisen
allerfaireautant de$ villes de Grece envengeance deleurtrahison & dessoyaute.

JJuss nonm incœptos timor impedÿt hymenxos,

Turbauitque thoros, & sacra calent 'u rupit?

Absyrthm fubita praceps cum classe parentts
Aduehitur, prosugûr insestam lampada Graiss
Concutiens, dirams premens clamore fororem.

Orphéemet, qu Ætescommanda à Absyrthe d’assembler toutioudainlepeuple, &s*cnaîîe£
aprcs sa sceur pour la ramener, mais qu’estant party en plein minuiâ:, les Parques par le conseiî
des Dieux le trebuscherét dans le Phasc, où s’estant noyé ies ondes roulerent le corps iusquen
iamerjdoùil futporté és Isses quide son nomfurentditesles Absyrtides. Plineenfaitmen-
uon au 3.ÜU. chap.zi. &c où il dit qu’ii fut t«é làendroic, & non pas porté par les vagues : En
quoy il n’y auroit pas grande apparence,attcndu la longue distance quil y a du Pont Euxin ius»
qu’à ces Issettes qui sonc en la coste de latDalmatie: Cifsa,puilaru)&AbsyrtidesGraftsdictœa ftatrc
Medeœ ibi mtersecïo nomine Abjyrtho, iuxta e<ts elcffridœs 'vocaucre, in quibus prouenïret fucctnum, quodilii
Elecirum vanitatù Gracœ certisimum documentum,adeo <vt ijs quas earum designent, haud nunquam consti-
terit. Diodore rappeile Egialeus : & Pacuuius aussidans Ciceron au$. de îanaturc des Dieux.
Mais pour mieu?^ demcsser tout cela ii n’y aura point de mal de tourncr icy motï mot ccqu’en
met Hyginus au 13. chap. Ætesayanteftéaduerty commeMcdée s’en estoitsuttteaueclastmftstsoudatn
equipervn nautre, drenuoya Absyrthe desfus auecbon nombredcgens armcgs pour aîîer apres : lequelles ayant
poursüiuis iusquk la mer Adnatique le longde la coste de l'Estiauenie deuers le Jtoy Alcynous, & qtitlsuststur
lepoirdtde vemraux mainsje Roy sy interposa>&l'ayant efieu les vns&les autrespour arbitrcstfongeoitla
dejfus les moyens de les accorder:Surquoy safemme Aretc ie voyantpitupenstfque dc couftumcjuy en dcmanda
ioccajîon, &illuy dïtcome ilauoït eftèconftituc Iugc des Colchtens & Argiues. Etquestes-vous deliberéd'ett
saireyva-elle diresSi Medèe eftencore vierge,rej}ondit-if de la fairc rendre a fonpereiEtftclle estdeftasemme
sitite, de la laijser a son ejsoux. Cela oufi Arete lcnuoya dire a Iason, qut la nutci suiuante depucella Medèe en
vne cauernc:& ic lendemam comme iis fe sussent assemblez* depart & d'autrepourouyr ce que le Roy en ordon-
neroity Medèe ayantcftètrouuèe autre quesiiic ,sutdeliurèe a fon mary Iason. Mats apres quils surentpartis,
Abfyrthe craignant le commandement expres d.efon pere, de ne retourner deuers luyfans sa Çœur, lespourfuiuit
iufques a /’Ifle de Mtnerue, la oh cornme Iafon sacrisoit â U Decfje, Abjyrthe estant furuenu il fut mis a mort
par Iafon,&puts tnhumépar Medèe. Cela siit iis reprindrentleur route. Et les Colches qui eftoient venrn auec
Absrthecraignans le courrouxdeleur Roy Ætes,s’arrefterentisou ils sonderent vne viilc que dtt nomdeleur
seu Seigncur tîs appelierent Absons. Cette Isic au refte eft en la coste de ï Istrie, vis a vis dc Eole, tointe a ilfte

6yi

ARGO ET

ll saiftt lesjeux du Dragon>

Qufii aggraué de ses escaïiles
Laijsa soudain pendre son ches
Decjuoy Medèe eut ÿrand merueille,
Et s yen 'Vtnant trouuer Iason3
Le hajie a prendre la deffoüille
De la toison d*orydu rameau
^Auauel elle esioit attachée.
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen