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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0666
64î h y a c I n t h e.
n’y arien non plus de supcrssu en la cuisse, ny en la hanche qui soustient lc
reste du corps, ny au costé qui entoure l’estomac remply de respiration. Le
bras s’esgaye auec vnenaïfue simplicité, &C le col se rehausse mediocrement.
Quantàsaperruque,ellenesent rienqui soitd’agrestenyduvillageois: Et
neseherissepoint de craise &C de hasse, ains pcndgracieuiement surlefront,
6C de là s’en vient ondoyer &£ battre sur les premiers poils follets de sa barbe
qui comméce à poindre, y ayant à ses pieds vne grosse placque dont on ioiie
commeaupallet. Maisconsiderez cequisèvoid autourdelüy : Ce Cupi-
don, à sçauoir, triste-ioyeux, gay 6C melancholique toüt ensemble : Et Ze-
phire qui d’vne eschauguette monstre vn œil felon malentalenté, par où le
peintreavouludenoterlamortprochaineduiouuenceau: Carceventve-
nant à souffler à la trauerse vers Apollon qui iette la placque, il la destourne
sur Hyacinthe.
ANNOTATION.
V y monstrerktirerde l'arc. Latone eut de Iupiter deux enfans, Apollon, &c
Diane, Fvn& l’autre excellens Archers, CommëlemonstreasTezce com-
mencement de l’hymne d’Apollon en Homere.
Xajp{ Ji t& Ttimviai Arnd)
OvViKP 7V%Q?0epV , }U K&pTiç)v tjbv STWTSPo
La njemrable Latone
S'ejtoüyt d’auoir porté
Vn sils arcber fi robufie.
Et plus bas:
A’çTO/tfuyva r avaftst > tu K'pnyjv lo^iàjçptv.
Le Roy jdpoUon, & Diane
Qui Je plaifi a tirer de ïarc.
Dont il est austi surnommé jgvcoTo%oçi ôc fiyjpsro^oç, Apollon à l’arc &c ftesches d’or Sc d’ar-
gent,&: kAvtotv%qç, celebre & de grand renom pour son arc. Pindare &c autres Poëtcs 7o%b(po.°pç>
porte-arc. Es medailles antiques de l’Empereur Gallien,se yoid au reuers le stgnedu Sagittai-
re commeon ledepeint,larc entoisé,&laftesche encochéedestus.auecquescemot alentour:
Apollinï. con. avc. Et Quide au premier des Metamorphoses, où il descrit le conv*
bat qu’il eut contreie serpentPithonî
Hunc Deus arcitenens, & nunauam talibm armis
Ante, nïsi ïn damis, capreifque fugacibm 'vfits.
Duquel arc il auoit aussi accoustumé de descocher à guise dé ftesches,des maîadies incurables.
hc autrcsincommoditez&: ruines lur les morrels, que Plutarque appelle solaires, &c ceux qui
en sont atteints '^ttoïAccvq&MtoI) entachez du mal d’ Apollon, ou jiA/q^a?îto;, de celuy du Soleil,
comme lesfemmes lunatiques enAlw'o&Avi’myç.ntachécs dumal de la Lune,ou apn/vuJbC^Toii du
mal de Diane. Homere au commencement de l’Iliade escrit qu’Apollon indigné qu*on eust
st peu respedé son Prestre Chryses, estant venu redemander sa ftlle qu’Agamemnon detenoit,
s’en vint du hautdu Ciel fort courroucé enson courage,semblable à lanuidr, auec son arc sur
lesespaulcs, Sesatroustepleine dessesches, dont îl descochala peste en i’ostdes Grecs: Qui
premicrement enuahit les cheuaux&:les chiens, puisles personnes : Si quePindare enla o„
des Py thiennes Pappelle àCpvtpapëscu, au large ôc platureux carquois plein de ssesches qui sonc
ses raiz, comme l’explique astez ce versde Lucrece: Non radifs filis neque lucida tela dtei: Car
ils se dardent du corps du Solcil par tout 1 vniuers, en haut pour illuminer les astres, &c en bas
pour esclairer i’air, & lerepurger des mauuaises vapeursôehumiditezqui procréent lesmala-
dies, dont ilauroitaussiestésurnommé dtetyK&zoÇ) chastant ourepoustant le mal, lequel epi-
thete a esté encore attribué à Hercule,que plusteursfont estrevn mesme auec rApollonoU
îe Soleil. Plus îKÿ-TyCoAaç, &c tiranc au ioing, &c sa sœur Diane pour son regard
paa'eillemec esté ditte Item crdep^pç, operancde ioing, ppurcc que salurniereôc chaieur
pene-»
n’y arien non plus de supcrssu en la cuisse, ny en la hanche qui soustient lc
reste du corps, ny au costé qui entoure l’estomac remply de respiration. Le
bras s’esgaye auec vnenaïfue simplicité, &C le col se rehausse mediocrement.
Quantàsaperruque,ellenesent rienqui soitd’agrestenyduvillageois: Et
neseherissepoint de craise &C de hasse, ains pcndgracieuiement surlefront,
6C de là s’en vient ondoyer &£ battre sur les premiers poils follets de sa barbe
qui comméce à poindre, y ayant à ses pieds vne grosse placque dont on ioiie
commeaupallet. Maisconsiderez cequisèvoid autourdelüy : Ce Cupi-
don, à sçauoir, triste-ioyeux, gay 6C melancholique toüt ensemble : Et Ze-
phire qui d’vne eschauguette monstre vn œil felon malentalenté, par où le
peintreavouludenoterlamortprochaineduiouuenceau: Carceventve-
nant à souffler à la trauerse vers Apollon qui iette la placque, il la destourne
sur Hyacinthe.
ANNOTATION.
V y monstrerktirerde l'arc. Latone eut de Iupiter deux enfans, Apollon, &c
Diane, Fvn& l’autre excellens Archers, CommëlemonstreasTezce com-
mencement de l’hymne d’Apollon en Homere.
Xajp{ Ji t& Ttimviai Arnd)
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Le Roy jdpoUon, & Diane
Qui Je plaifi a tirer de ïarc.
Dont il est austi surnommé jgvcoTo%oçi ôc fiyjpsro^oç, Apollon à l’arc &c ftesches d’or Sc d’ar-
gent,&: kAvtotv%qç, celebre & de grand renom pour son arc. Pindare &c autres Poëtcs 7o%b(po.°pç>
porte-arc. Es medailles antiques de l’Empereur Gallien,se yoid au reuers le stgnedu Sagittai-
re commeon ledepeint,larc entoisé,&laftesche encochéedestus.auecquescemot alentour:
Apollinï. con. avc. Et Quide au premier des Metamorphoses, où il descrit le conv*
bat qu’il eut contreie serpentPithonî
Hunc Deus arcitenens, & nunauam talibm armis
Ante, nïsi ïn damis, capreifque fugacibm 'vfits.
Duquel arc il auoit aussi accoustumé de descocher à guise dé ftesches,des maîadies incurables.
hc autrcsincommoditez&: ruines lur les morrels, que Plutarque appelle solaires, &c ceux qui
en sont atteints '^ttoïAccvq&MtoI) entachez du mal d’ Apollon, ou jiA/q^a?îto;, de celuy du Soleil,
comme lesfemmes lunatiques enAlw'o&Avi’myç.ntachécs dumal de la Lune,ou apn/vuJbC^Toii du
mal de Diane. Homere au commencement de l’Iliade escrit qu’Apollon indigné qu*on eust
st peu respedé son Prestre Chryses, estant venu redemander sa ftlle qu’Agamemnon detenoit,
s’en vint du hautdu Ciel fort courroucé enson courage,semblable à lanuidr, auec son arc sur
lesespaulcs, Sesatroustepleine dessesches, dont îl descochala peste en i’ostdes Grecs: Qui
premicrement enuahit les cheuaux&:les chiens, puisles personnes : Si quePindare enla o„
des Py thiennes Pappelle àCpvtpapëscu, au large ôc platureux carquois plein de ssesches qui sonc
ses raiz, comme l’explique astez ce versde Lucrece: Non radifs filis neque lucida tela dtei: Car
ils se dardent du corps du Solcil par tout 1 vniuers, en haut pour illuminer les astres, &c en bas
pour esclairer i’air, & lerepurger des mauuaises vapeursôehumiditezqui procréent lesmala-
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thete a esté encore attribué à Hercule,que plusteursfont estrevn mesme auec rApollonoU
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