jiyant 'vne Lyre doree :
Lequel ensemence les cbamps>
8t les laboHre. Beau Pythie,
Titan antique> Smyntheen>
Tueur de ÎPytbon, qui en Delphes
Rends les njrayes preàittions,
Jndomptable 9 porte-lumiere,
^Amïable Demon, enfant
Glorieux, conduJîeur des Muses
T)ont tu addresses les ballets.
Dardant au loing auec tes flefches,
Bacchus ÿr iumeau, qui au loing
Estends tes esfetts > & tortilles
*Tur & net Prince Dehen,
Qui voids tout, & qui donne aux hontmes
Vn œil pouuant totst discerner.
Dieu a la blonde cbeueleure,
Qui annonce le tout au 'vray,
Escoute moy qut te supplie
Pour tous les peuples d >rvn cceur gay :
Car tu 'voids en baut t’Etheréc
Region toute, icy bas
La terre pleine de nchtjses*
Tustits au prosond de la huiél
Que tout est en repos, les astrcs
Luire durant ïobfcuritc.
Tu pojsedes les bouts du snonde,
Et à toy tout commencement,
Et la sin de tout appartiennent.
Toutes choses reuerdir fais,
Et accomodes de ta Lyre
Bien fouuent, l'vn & l’autre Pol
Tu saits les saisons de ïannee,
%Accordant ÏHyuer, & l’Este,
VL/yuer dejsus la bajse corde,
Et lEstê fur celle d'en-haut:
Les autres deux fur les moyennes,
Parquoy les hommes d bon droiéî
T’appellent Roy, Pan Dicu bifcorne,
Qui donne le flfsser aux •vents,
Car tu as le cachet du monde,;
Escoute-donc, o bien~beureux,
Gardc de mal ceux quï te pnent
D'vne humble fupphante rvoix,
ët qui obseruent tes myfleres.
MELEAGRE
Lequel ensemence les cbamps>
8t les laboHre. Beau Pythie,
Titan antique> Smyntheen>
Tueur de ÎPytbon, qui en Delphes
Rends les njrayes preàittions,
Jndomptable 9 porte-lumiere,
^Amïable Demon, enfant
Glorieux, conduJîeur des Muses
T)ont tu addresses les ballets.
Dardant au loing auec tes flefches,
Bacchus ÿr iumeau, qui au loing
Estends tes esfetts > & tortilles
*Tur & net Prince Dehen,
Qui voids tout, & qui donne aux hontmes
Vn œil pouuant totst discerner.
Dieu a la blonde cbeueleure,
Qui annonce le tout au 'vray,
Escoute moy qut te supplie
Pour tous les peuples d >rvn cceur gay :
Car tu 'voids en baut t’Etheréc
Region toute, icy bas
La terre pleine de nchtjses*
Tustits au prosond de la huiél
Que tout est en repos, les astrcs
Luire durant ïobfcuritc.
Tu pojsedes les bouts du snonde,
Et à toy tout commencement,
Et la sin de tout appartiennent.
Toutes choses reuerdir fais,
Et accomodes de ta Lyre
Bien fouuent, l'vn & l’autre Pol
Tu saits les saisons de ïannee,
%Accordant ÏHyuer, & l’Este,
VL/yuer dejsus la bajse corde,
Et lEstê fur celle d'en-haut:
Les autres deux fur les moyennes,
Parquoy les hommes d bon droiéî
T’appellent Roy, Pan Dicu bifcorne,
Qui donne le flfsser aux •vents,
Car tu as le cachet du monde,;
Escoute-donc, o bien~beureux,
Gardc de mal ceux quï te pnent
D'vne humble fupphante rvoix,
ët qui obseruent tes myfleres.
MELEAGRE