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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0714

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<5<)o PROTHES ILAVS.

qui ont fait tant dc bclles &C diuines choses, aileguans cjue lagioirç qu'on
kur attrib-uc cstfabuleufe, &rien pour tout qu vnevantcrie temeraire&
friuole ? Phen. Desormais ie veux adherer à vostre opinion,car nul cy-apres
X ne deura douter de ce que vous dites. Mais à ceux-cy que vous auez cy-de-
uant dit par fois sortir à la messée emmy Ia campagne de Troye5 quand est-
ce quonlesaveus? Vign. Onlesyvoidccrtes,come i’ay dit, &ysont em
core apperceuz de ceux qui gardent le bestail, le môstrans de grande stature
& comme diuins, mais c estquelques-fois au preiudice de la contrée : car
sllsapparoistent poudreux,cela denote vne grande sechereste aduenir, st
baignezde sueur, vne inondation deaux, &de gros rauages de pluyes : st
eux & leurs ariTiessouillées de sang, ils enuoycnt des maladiessur ilion;que
iiriende cequedestiisnesc voidalentourdeleurssimulachres, iis ameinent
certcs vn temps hcureux. Au moyen dequoy les Pastçurs leur sacrifient,qui
vnagneau,quivntaureau: i’vn vnpoulain, lautrequeique autrechosede
ce qu il nourrit &esseue. Maistoutesles maladies & contagions qui se met-
tent parmy ie bestail, ils les disent prouenir d'Àiax, à l'occasion, ce crois-ie
V bien, de ce que iors qu il estoit en îa grade phrenesie & fureur, on dit qu’il se
rua sur les troupeaux, & tuadesporcs estimant addrester sescoupssur les
Grecs, demanierequenul n’a enuoyé depuis rien paistre presde son tom-
beau,de ia crainte qu on a de llierbage qui croist là autour, lequel engendre
des maladies, &C est fort dangereux aux bestes. Lbn en allegue encore vne
autre raison, que les Pasteurs Troyens iniurierent vne fois cet Heroë : car
voy ans ieurs oiiailles s amalader, ils s’en vindrent à son sepulchre,le nommas
lennemy d'Heôtor, lcnnemy de T roye,& de ses troupeaux : Fvn Fappelloit
insensé&fohFautre furieux ,&leplusinsolentde ccs pastres alioit criant
quece n’estoit plus rien d’AiaXjiusquesmesmcs à composerdes chansons
diffamatoiresdeluycomme dVn coüard,lasche &failly de cœur, &luy là
destiis, sisuis,iesuisencore,va-ildire,iettatvnhauthorrible cry desonmo-
ment. Gnditdeplus, quilfit cliquettersonharnoiscommeilsouloit faire
éscombats. Orilnesefautpasesbahirsicesmalotrusfurêtalorsespouuan-
tez, cômeTroyensquilsestoient,&Cpastres: Siquedelapeurqu'ils eürent
de cesteimpetuosité d’Aiax quelques-vns tomberent àiarenuersè,ies autres
trembloient comme lafueilledestus larbre, lesautresgagnerentle haut le
plus viste qu îls peurent vers leurs troupeaux, mais il se monstra digne dad-
miration&loüange,encequil nenvoulutpastuervnseul,ainssijpportant
patiemmentles insolences&outragesdont ilsauoientvsé en son endroic il
se contentalèulementde leurauoir fait aduoüer qu au-moins i auoient-ils
bien oiiy. Mais Heôtor, à mon opinion,ne recognoistoit pas ceste vertii : car
Fan paste comme certain adoîescent Feust iniurié, qui n’estoit encore quVn
ieune page, àcequondit, mal appris,ilnelaistapas pourceladese ruer sur
luy, & le mettre à mort emmy le chemin, puis en reietta la coulpe sur ie sseu-
ue prochede là. Phen. Vousleditesàvnqui ne sçaitque cest, & neant-
moins trouuecepsoposadmirable: cariepensoisquecetHeroënesepeust
plus voir nulle part : &C en mc parlant des faids des Grecs, ie me contristoiç
pour Hedor, de ce qu’ii n’y a laboureur ny berger qui de luy die chosç

quelconque^
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