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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0731

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PROTHESILA VS. 7O7

Les Rabms sur ce passage du 32.de Deuceronome, ilsontfacrtfieauxSchedim, iiiterprecent ceia
pour des mauuais esprics Aquatiques, que i'aiitiqtiicé , discnt-ils, a reueré cn iieii de Dieux, à
îçauoir les Nymphes, les plus propres de tous les Dcmons à peruertir &: desbauchcr l’homme,
6c rabreuuer des delices, voluptez 6c mauuaises mœurs : auiîi cette didion de Schcdim est tirée
detperdre,gaster Sc corrompre. Et à la vericé les Nymphes,comme estans dc nature d cau, sont
les pius dangercuses, à cause de leur ssuide hiimidité, laquelle coule 6c s’nitroduifl: bien aisé-
mencenla sensualité des personnes, qui conssflenc principalemcnt en rhumidicé aqtiâtique,
sourcc de ia iubricité, auisi feint-on Venus auoir essé procreée de la mer,donc le Poëce Virgile
cn passantpays auroit dit3agitata tumefiimtœquora. Parquoy îl y a d’autres Nymphes dites les Se-
xaines, qui hantent plusvolonticrslesmersque leseauxdouces, enforme de belles ieunesfil-
les,toutcfois aucunement alterées de celle des Femmes naturelies,Ô«: n’engendrétpoint,com-
me estas du genre des monstres,procreées par des masses Sc femelles aquatiques,qui pour cette
occasion les bannissent d’alentour d’eux. Elles sont au refle de diuerses semblances,comme les
monstres,qui ne gardent pas vn ordre îmmuable, ainssque font les ehoses reiglées de la nature,
Sc sont sans carc : Sc onc aussi diuerses manieres de faire, non toucefôis du tout abhorrentes des
creatureshumaines; car les vnes chantcnt,les autressiftlent, les autres pleurentôc lamentento
II y a encore vne autrc espece de ces monflruosstez produites d’vn message des Gnomons auec
les Vndenes j qui pareiliement n’engendrent point, non plus qu vn mulletou muîle qui vien-
nentderassemblementd’vn assie &c d’vne iumentî &c tous cesinonstres appctentfort l’accoin"
tancehumaine,principalcment lésfemelles estansentropplusgrand nombrequelesmasses^
parce que relement de l’eau qui efl mol, froid 6c humide, conuient mieux à lanature femiriinc
ôc à ceîexe, la où au contraire les Gnomons qui sont plus terreflres, secs 6c arides, sont plus dc
masses que de femmes : parquoy îis se ioigncnt plustofl aux noflres, 6c les Vndenes à nos hom-
mcs. Elles viuentfort longuement, leur prcmiere beauté iuueiiile perseuerarit toiissours en vri
mesme estat iusqu’à lcur decez, sans aucunement se sieflrir ny dechoir. Hcssôde semblè aucu-
Hement auoir touché cela,au rapportde Plutarque,en lacessation des Ôracles , 4 où ilestend
leur vie à neuf miile sept cens vingt ans, comme nous l’auons deduit sür le tableau des amours0
Aucuns veulent dire que Venus fut jadis leur Reyne: 6c que c’estoit cette Fée bu Sibylle qu’ori
afeint tenir leBerland és rriontagnes deNorche en lacontrée des Sabins5aupres du Duché
d’Espollette, dontii est fait mention auRomantltalien de Guerin Mesquin : 6c en vn ancien
liure François intitulé la Salade, 6ù l’Autheur dit auoir eu cette curiosité aùtresois de voir ce
que s’en efloit: 8c de faid il monta eri deux iours iusqucs au haut de la iriôncagne5 dont le som-
metse scpare en deux crestes iointes ensertsblepar vndestroitde rocher a guisede planche, qui
ne sçauroit contenir plus de quatre pieds de làrge, 6c bien qiiarance pas dé lorig, auëe des abys-
mes &des precipices de coflé 6c d’autre ss profonds 6c espouuentables, qii’il n’ÿ a courage
d’homme ssasseuré qui ne s’espouuante, ss sony iette l’œil tantsoit peu, neantmôiris qu’iî passà
outre, maisàquatre pieds, 6c deuxautres auecques luy,iusquesà vri petit lac qui estoit àsitutrè
coflé,ayaiitaumilieuvne Issettede rocher aussiàquèlquesdix-huiâ: ouvingt pasdubôrd, où
l’on va par dessus vne petite chauisée du mesme roc enforicée bien trois pieds auant daris l’eau^
tellement qu’üy faut auoir vne guide qui voise deuant, sondant lc chemin aüec vn baston,
De cette Issette on trauerse sur vne aütre pareilie chaussee dedans l’eau, à sautre bord 011 se
trouue l’entrée d 5vne cauerne, où ils deuakrent quant àeux auec dés lanternes, par treiite oü
quarante marches tailiéesau roc,mais laplus-parc mangées de iavieiileste 6c fort vsées, ius-
quesàvne petite chambre taillée aussidedans la roche,pouuant contenir qùelquestroistoi-
ses en carrc. 4 6c à l’vn des coings yauoitvn autre pareil efcaîiier descendarit plus bas,où iis
n’osererit s’auanturer pour le grand ventquien sortoit, & ie bruit que faisoient les eaux de-
dans ces concauitcz de rochers d’vn fort estrange tintamarre, ss que ieur plus beau fut de s’erï
retournerlecheminqu’ils estoientailcz. Mais GuerinMcsquin,ce dit son compte, sehazarda
depasser oucrc ie ne sçay combien de certames desmarches, toussours en bas, îusqu’à vn petic
corrent forc impetueux, qu’il pafla sur vne planche rriôHe &: obeyssàrite, comme vn sac dc
laine comme il iuy sembloit, ôbl’ayant conssderée de plüs presquandil futoutrejà lalumie-
re qu’il portoic ii trouuaque c’estoitvn enorme ôèhideux serpenc, lcquel luy dit cn voix hii-
niaine qu’il s’appelloit Macho, 6c auoit ainss esté transformé pour s’estre trop curicusement eri-
tremis de rechercher lessecrets ae cettc Fée. Toutefoisil ne laiflà de pafler auant iusqu’à vne
porce de bronze, où ayantheurté partrois sois, troisbelîes ieuries Damoiselies iuy vindrenc
ouurir 6c Ie receuoir, qui le menererit en vn verger où il y auoit plusseurs autres deleurs com-
pagnes,iesquelles se leuerët toutes au deuant de luy,fors vne seuie qui sembioit bienestreieur
dame 6c maiftresse,d’vne souueraine beauté,&: parcc somptueüsement,assise dans vn crcs-riche
faudesteul,sous vn grand daiz tout de drap a or. Elle iuy fit labien-venuë,6c lereccut forc
amoureusement: Puisle menaenvn autrc iardin plus secret,où apres piusseurs deuis qu’ils
eurent ensemble, 6c tous d’amour 6c de plaissr, le souper fuc magniflquemencappreflé ea VriÇ
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