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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0807

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V L Y S S E.

doncques, wa tres-chere sille, eficeluy-lk que ie voy momdre a la veritéde la tesie qtte nefi zrigamemnom
maisslns large beaucoup d’efiaulessir de lapoitrine,comme ilfemble a voir: certes, ie i’accomparerots droiffe-
mcnta vn bellierchargé divne grofie toifion esiaijfc, lequelva deuant vn troupcan de brebispôurles guiderau
passurage. Helenesiliede Iupiter luy rtfiond: Celuy-la cft Vlyjjèsilsde Laértes, homme trcs-fàgedr aduisé\
qni a efténourryen l' ffie ftcrtle d’Ithaqueficachant toutesles rufès&sinejjès quonjepourroit ima^iner. Sur
quoy lesijge cvintenorprenant laparole : Ccrtes, cMadame, vom-s en dites la verué, carlors que ^luy auec le
belliqueux (JMencLws vindrent icy en ambafssade pour raijon de vous, ie les logeay auec moy, &peu lors
cogno sire lenaturelde L’vn & de Cautrca leurs siigesaduts & confètls : que qttand iiscftoient dcbout en safi

A lamodeLa-

ccmme fi ceufieftéquelque ignorant. Votts eujiiez, ditmcfime quil rieftoit pas bien enJbn fens, maü quand Ü n? morau.ssh-

tor- ï >roc*~

res. ij.Met.

Phrygien en peu de mocs le descrit ainsi: VlyJJeposé& mahcieux, d'vn visage bajané, oiiuasire: de
moyenne ftature> eloquent &sigc.

VlyJJè riesioitpas bien instruit aux ordonnancesdes batailies, ny a f'expugnation dcsvilies. Neant-
moinsHomere luydonne en pîusicurs endroits cec epithetc de iHQriiTrofâç, expugnateur des
villes, comme au i.de riliade: adci csi o 7JioÀt7ropdvç oJbojisi 6>Cailleursencore. Pausanias és
Arcadiquesmet que Penelopéfit vn filsàVlyfle à son retour dc la guerrede Troye, qui fut
appellé Ptoliportes»

Lè cheual de bots qriEpem basiit attec Minerue, neantmoïns s inucntion vint d’VlyJJè. Pline liure
septiesme, chap. $6. eicrit que cet Epeus inuenta le premier de tous ces machines &: engins de
batterie donc son renuerse ies muraiîles quon appelîe autrement lcs Belliers, ôc pour iors
esloient dits Cheuaux: Equnm qui nunc aries appeilarurin muralbusmachinis Epeusad Troiam inue-
nit. Et Pauîanias es Atnqucs : Enlacitadelle d'Athenes ce cheualqu’on appellele Durien, c’esta dtre,de
bois y efiapposéde bronze. Ce fut aureftevn ouurage aEpeusqui ïnuentaccsic machinepourbattre & ren-
tterjcrles muraiücsfielôn quii esi fiort aysé a cognoiftre a quiconque voudra confiderer lesTroyens riauoiresiê
sisimqles & lourdauts, que de s’efire Laijfez, circonuCnir a vne Ji Lottrde &grofiere fraude. Mais on raconte
de ce cheuaique lespius vailians de tarmèe Grecque s'y enfermcrcnt, a quoy correfiondfia sigure de bronz,e, ou
Menesihée&Teucer regardentparLeguichet. Homere inuenta îe premier cefie fidion és 8. & ir.
de l'Odysiee où ii satceint commc en pasiant,mais V îrgile au z. de l’Æneide s’y est estendu
iusqu’à regorger. Dares Phrygien n’en met rien,sinonquesurla porte Scæée,paroùies Grecs
prindrent Troye il y auoit vn cheuai de marbre.Mais Dydis de Crete au cinquiesmc liure dit,
que par la menée Ôc trahison d’Anthenor y ayant eu vne paix fourrée finalement accordée en-
treies Grecs&:Troyens, moyennant vnegrosie somme d’argencque ceux-cy deuoicnt auoir
ponrieur interest dc la guerrc, lesGrecsfeignirentde s’en aller,&ayans inis ie feu à lcurslo-
ges,seretirercnten FlssedeTenedos, cependantque le cheualdebois basty par Epeusserou-
ioit àTroye pourle consacrerà iaDeeste Minerue. Et pourceque ics portes n'estoient* pas
astezcapablespourlereceuoir,on fut contraint d’abattre les murailles. Laminuidpuis-apres
que tous dormoient en seureté, Sinon alla defcrmer le guichet, par où ceux qui y estoient cn-
fermez estans sortis, les vns se mirentàmassacrer, les autres àfaire le signal à l’ajmée qui estoic
au portdeTenedos, si queTroyefutprise parcemoyen ladixiesmeannéedesonsiege. Donc
Hyginus chap. 108. parlc ainsi: LesGrecsayansdemeurédix ansdcuantTroyefanslapouuoirprendre,
JEpeuspar L’adwoncstement de Mincrue fabriqua vn cheuai de boisd’vnc merueiLieufiegrandeur, auquei s’en-
fermerentMenelaus, Viyjfe, Dio?nedes,Thejjandcr,StheneL-, Acamas, Thous, Machaon: &mirent ceftein-
scription au chcual : C’est l’offrandjs q^v e les Grecs presentent Ala
D e e s s e M i N E r v e . Et là dejfius tranjporterent Lcurcamp à Tenedos. Ce qu’apperceuparles Troyens,
tls cuidcrent qriiLs s’en fujjèntdutout allez : Parquoy Priam commanda qriontnenfjl ce cheual en La cita-
delle où ejhoit Le Temple de Mimrue,&fie m ijfient au resie à rcpofer & faire borme chere. Mais Casfàndre alioit
criant à haute voix qriïly auoit desgens armez ettdos dedans, neantmoins on ne Luy adioufia pointde soy,
tsLiement que cefte machine ayant estè condmtte enla citadelie, chacun fiemit La nuirii à boire & dormir. Et
làdessus icguuhetdu cheuaL ouucrtparSinon,îlsen jbrtirent&coupperentenpremier Lieu la gorgeà toutes
lesgardes& sentmdles desportes,puis donnans le signaL complotté à leurs compagmnsjes introduirentdans
la vilie, qui futprrse parcemoyen, &deftruitte, Mais Quintus Calaber au n. de (cs Paraiipomenes
dcscritlecoutsiégalcment,seîonso'naccoustuméefaçon poëtique vnpeu enssée,qu’ü nous a
semblé nele deuoir outre-paiïer non plus que touc plein d’aucres lieux que nous en auons
amené en cet œuure, pourplusgrandedecorationd'iccluy, Udicdoncques: C’estoit Cheureque
les afires refilendtjjàns jè contournoïem emrnyleCkl, estêdans leurlneurpar tout,&que les mortels estoient

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