So6 HELEN. DEIPH. & POLYD.
U nniere de Thiamis : & Pergame pajsa en Aste , ou il mtt a mort d'homme a honrme en vn duelAnm Vrinu
de la Teuthrame, felon ies Jîatuts du Royaume, & donnajon nom a la vtlie qut le garde tujqu auiourd’huy.
Fteldemeura en BpireAuquel & non d Molojfe Pyrrhm Roy des Efirotcs, celuy qui sît laguerre aux Romatns,
gsses anceftresy referen't lortgtne de leur race. ■
Presqu egaux cnfonc&proüesse. Dares Phrygien descnuant les Gtecs & Troycns. Detphohm&
HiUnw rejfembloicnt d lenrpere quantau corps, mais de dtjjemblable naturc entr’euxÿ carDeiphobus estoitro-
buftc & vaillant : & Helemts doux & benWy & fort expert éspredUtïons. C e que met auili Philostrate
apres Homere au 6. de Hliade ; UeaezftiSMç ËAevoç, dioùvoTmXm v\ft deaçoç.
De Dciphobus îl en esfc fait queique mention autreiziesme, où il le dit estre fortsage,com-
tne fait aüssi Philostrate, AyiçoCoç c/s cv tdîcn /tîyty (p&veoov : mais ii ne le fait rien exe-*
cuter de vaillant, ssnonmettre à mort Ascalaphe fils de Mars j &: làdessus est blessé deMerio-
iies. Après lamortde Pâris il espbusaHeleine,îaquellequand Troyçfutsurpriseparie moyen
du cheualdebois, pour se reconcilieràMenelaus, lc luy huratout endormy, luy ayantsoub-
straidson espée, si qu’apres luy auoir coupé le nez, les oreilles & lesdeux poings, auec autres
semblables inhumanitez, il acheuade le massacrer fortcruellemfent^comme metVirgile au
sixiesme de l’Eneïde.
Atque hic Priamidem laniatum corpore ioto
Dciphoburn vidit, lacerum crudeliter oraj
Ora, manujs ambas ypopulatas tempora raptls
Aurtbus : & truncas inhonesto vulnere nares.
Et apres qu’Enée luy a demàndé qui l’auoit actoussré aitlsi, il respondi
Sed me sata mea, & fcelus exitiale Lacana
HÜ merfcre malis, illa hxc monutnenta rcliquit.
Etcequi suit, où il acheue de luy compter comme tout l’asfaire passa. Ccque toucheausst
DyfHs au ^.liure: Mais Qoincus Calaber au 13. metquependantqueMenelaus estoitapresà.
inassacrcrDeiphobus, Heleiiiegaignalehaut,&puisrapoindementfutfaitàlmstigationde
Venus qui lesrcconciliacnsemble*
Polydamas. 11 y cn eut deux de ce nom, Pvn fils d’Anthenor & de Theano sœur d’Ecubc, le*
quei ayantespousé Lycaste bastarde du Roy Priam,ne laissa pouc cela de trahir Troye auec son
perc & Æneas. L’autre fut fils de Panthus,& par consequent frere d’Euphorbe,celuy dont en-
tend parler Philostrate, & Homere aussi en plusicurs lieux de l’I liade, où ii le fait fort sage,ad-
uisé & prudent, & de bon conseil, s’opposant tousiours à la trop prccipitée & boüillante impe-
tuosité d’Hedor • comme au 13. où il ic tance de sc vouioir ainsi à la desbandéc hazarder de fo.r-
cer les rempars des Grecs»
Ë'xTop djurycLvoç \ost 'ç£fey.pptno7<n &ci
Hestory tu ei trop indocile,
Êt ne ueux croire aux bons aduis.
Puis que Dieu ta renàu aux armu
Si excellent > njeux-tu aujst
Preceder en conjeil les autress
Mau tu ne puu seul tout auoir :
Car aux vns il donne proüesse,
Aux autres Iftrt de bien danfer^
De chanter, ioüer de la lyre;
Aux autres bon entendement$
Duquel lùuyssent plusieurs hommes.
Luyayantâü liusc precedentconseiliéde scdesisterde cetteentreprise,àcausedu prbdigé
qui s’estoitapparud'vn Aigleqüi portantvne couleuureàses petits, en futpicquce, &par cc
moyen contrainte de la laisser ; que s’il y estoit totalement rcsolu, pourle moins qu’ii mist pied.
à terre pourassaillir plus commodementcesrampars. Etau 18. liure illeurdonne vn bon con-
seil dc rentrer la nuid en la ville,& le lendemain retourncr de nouueau au comb'at. Mais ii n’cri
est pas creu $ dequoy Hedor s’en repent bien au 11.
Ci' ’iyoVy eî /Jsj wi7wAg.Çy qdj Wiyya. Jtico >
XlüAvAd/nçeÇ f/oi ‘Zfrejtoç \Aifyihj) dvaSyoj&C«
Las de moy fi ie r'entre és portes^
sPolydama tout le premier
m
U nniere de Thiamis : & Pergame pajsa en Aste , ou il mtt a mort d'homme a honrme en vn duelAnm Vrinu
de la Teuthrame, felon ies Jîatuts du Royaume, & donnajon nom a la vtlie qut le garde tujqu auiourd’huy.
Fteldemeura en BpireAuquel & non d Molojfe Pyrrhm Roy des Efirotcs, celuy qui sît laguerre aux Romatns,
gsses anceftresy referen't lortgtne de leur race. ■
Presqu egaux cnfonc&proüesse. Dares Phrygien descnuant les Gtecs & Troycns. Detphohm&
HiUnw rejfembloicnt d lenrpere quantau corps, mais de dtjjemblable naturc entr’euxÿ carDeiphobus estoitro-
buftc & vaillant : & Helemts doux & benWy & fort expert éspredUtïons. C e que met auili Philostrate
apres Homere au 6. de Hliade ; UeaezftiSMç ËAevoç, dioùvoTmXm v\ft deaçoç.
De Dciphobus îl en esfc fait queique mention autreiziesme, où il le dit estre fortsage,com-
tne fait aüssi Philostrate, AyiçoCoç c/s cv tdîcn /tîyty (p&veoov : mais ii ne le fait rien exe-*
cuter de vaillant, ssnonmettre à mort Ascalaphe fils de Mars j &: làdessus est blessé deMerio-
iies. Après lamortde Pâris il espbusaHeleine,îaquellequand Troyçfutsurpriseparie moyen
du cheualdebois, pour se reconcilieràMenelaus, lc luy huratout endormy, luy ayantsoub-
straidson espée, si qu’apres luy auoir coupé le nez, les oreilles & lesdeux poings, auec autres
semblables inhumanitez, il acheuade le massacrer fortcruellemfent^comme metVirgile au
sixiesme de l’Eneïde.
Atque hic Priamidem laniatum corpore ioto
Dciphoburn vidit, lacerum crudeliter oraj
Ora, manujs ambas ypopulatas tempora raptls
Aurtbus : & truncas inhonesto vulnere nares.
Et apres qu’Enée luy a demàndé qui l’auoit actoussré aitlsi, il respondi
Sed me sata mea, & fcelus exitiale Lacana
HÜ merfcre malis, illa hxc monutnenta rcliquit.
Etcequi suit, où il acheue de luy compter comme tout l’asfaire passa. Ccque toucheausst
DyfHs au ^.liure: Mais Qoincus Calaber au 13. metquependantqueMenelaus estoitapresà.
inassacrcrDeiphobus, Heleiiiegaignalehaut,&puisrapoindementfutfaitàlmstigationde
Venus qui lesrcconciliacnsemble*
Polydamas. 11 y cn eut deux de ce nom, Pvn fils d’Anthenor & de Theano sœur d’Ecubc, le*
quei ayantespousé Lycaste bastarde du Roy Priam,ne laissa pouc cela de trahir Troye auec son
perc & Æneas. L’autre fut fils de Panthus,& par consequent frere d’Euphorbe,celuy dont en-
tend parler Philostrate, & Homere aussi en plusicurs lieux de l’I liade, où ii le fait fort sage,ad-
uisé & prudent, & de bon conseil, s’opposant tousiours à la trop prccipitée & boüillante impe-
tuosité d’Hedor • comme au 13. où il ic tance de sc vouioir ainsi à la desbandéc hazarder de fo.r-
cer les rempars des Grecs»
Ë'xTop djurycLvoç \ost 'ç£fey.pptno7<n &ci
Hestory tu ei trop indocile,
Êt ne ueux croire aux bons aduis.
Puis que Dieu ta renàu aux armu
Si excellent > njeux-tu aujst
Preceder en conjeil les autress
Mau tu ne puu seul tout auoir :
Car aux vns il donne proüesse,
Aux autres Iftrt de bien danfer^
De chanter, ioüer de la lyre;
Aux autres bon entendement$
Duquel lùuyssent plusieurs hommes.
Luyayantâü liusc precedentconseiliéde scdesisterde cetteentreprise,àcausedu prbdigé
qui s’estoitapparud'vn Aigleqüi portantvne couleuureàses petits, en futpicquce, &par cc
moyen contrainte de la laisser ; que s’il y estoit totalement rcsolu, pourle moins qu’ii mist pied.
à terre pourassaillir plus commodementcesrampars. Etau 18. liure illeurdonne vn bon con-
seil dc rentrer la nuid en la ville,& le lendemain retourncr de nouueau au comb'at. Mais ii n’cri
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