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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0839

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EVPHORBE. gij

dans laforme du pied qu’en pasTanc il aura empraint dansla terre:&: tout de mesme mitiguer îa
douleur des dents plancant vn poinsonquiy aura touché dans vnaiz : de guerir outre-plus vne
piayeenpensant ie ferrementquiiaura faite; car cemesme effedenprouieiit, commesil’on
appliquoitles medicamcnssurlablesseure: les loupsenroüentceùxqu’ilsaurontappcrccus les
premiers : & i’ombre de i’hiene garde les chiensd’aboyer, & les rcnd muets, coriimc m'et Pli-
ne iiure S.chapitre 30. auecques autres tcls expcriments magiquesi qu’au 28. üurc, chapitre 4.
ii attribue à Pythagoras, de ladodrme duquei nous ne toucherons icyquedeux poindsqui
sont aussi en controuerse: l’vnde ia prohibition des viandes,& l’autrc de sa metcmpsychose ou
tranfmigrationdes ames d’vn corpsàl’aütre. Or on ticntpour chose affetméc qu’il ordonnoit
tout resolument de s’abstenir des febues, tant pour les perturbations que ce iegume ameine en
l’esprit, où il cause de fascheux songes : que pource qu’il y a ( ce disoient-ils ) ie ne sçay quelle
representation des amesdes trespaüez. Pline iiure dix-huidiesme j chapitre douziesme* On
tient que les fibues bcbetentfortlesfientimens ,& excïtent defiascheux & turbulens Jongesjour rafion dcquoy
elles ontisiémettéesparl’ordonmnce de Tythagore:oufelon les autres,parce que les ames des tresfàssez,fionten
ce legume, ce qui a ejïé caujè quon les emgloyott csfierukes de lettrs rnortuaires. Etpourtant Varron met que lc
prcsilre de Iupiter nauoitpoint accousiumé d'en manger, car en fia'sstùrsiè retrouuent ie ne fiay quels caracteres
&marques luguhres» Festus met de plus, qu’il li’estoit pasloiiible à ce Flamendial > de homrner
tantseulementvneFebue,&: encores moinsy toucher, pourcequ clleestoit dedice auxmorts:
ce que confirme Plutarque en la nonante-cinquiesmequestion komaine. La ceremoiiie au
reste de cettesupcrstition dc febues és iuortüaires estoit telie. On prenoit vnc febue noire cn
la bouché > les pieds nuds & les mains bien lauées, & aprés s auoi;: bien promcncc auecqujes la
langue, durant vn grand retentissement de chauderons , Sc sembiables clinquaillenes 4 on la
iettoit derriere le dos hors de la porte de la niaison s en faisant par ncuf fois sa prierc à hautc
voix,que les lemures racheptez par cette febue en destogeassent: estimanSjComme met V arron
dans Nonius liure premier de la vie du peuple Romain, qu’en ce faisant ils appaisoientl’espric
du defund, ôc ie contraignoient dc vmder du tout. Ge que touche aussi Ouide au cinquieimg
des Fastes0

Cumque manus puras fontana perluit vnda$

Vertitur? & nigras accipit ore fabas.

Auersüsque iacit :Jèd dum iacit yhxc ego mitto ?

> Hls ïnqmt redirno rnéque medsique fiabis.

H£C nouies dkit, nec rejjicit ; vmbra putatur
Coliigere, & nullo terga vidente Jcquk

t)iogenes Laërtius enla vie de Pythagotas* aiîeguasttÀristote aü traisté desFebucs, inet que
ee qui le meut à les prohiber • fut ou pource qu’eiles ressembient aucunement àux parties hon^
teuses, ou aux portes d’enfer : ou pource qu’en l’elcdtiondes Magistrats & cs iügemens oii bal-
lottoitauecques desfebues: cequetouche austiPlutarque eni’institutibn delaieunesse. Mais
les Egyptiens referoient cela aux ssatuositez qu’elies engeildrent,qui prouoquent laluxure,
comme tous autres legumages.enla nonante-cinquiesme question Romaine: ou po'ur lesson»
ges turbuleiis, liure premier des Symposiaquès, qucstion dixiesme. Ce que touclie austi Cice-
ron au premier iiure de ia diuination. C’efipourquoy Platon notts ordonne que nous en ailans coucher,
nos corps fôknt diJJoscz., deJ’orte, qtiil riy ait rien qui muspuijfie apporteraucune jrayeur oupertttrbation : tel-
kment quon a opimon qu’aux Pythagorickns esioit interdit du tout i’vfiage desficbues,pource queiles ensilent
sort, &ficait-on ajfiezque cette viande eftsiort contraire k ceuxqui chcrchent k repos & tranquiiitè d'esint-,
Mais cela contredit Aristoxcnus , (poursuit Aulu-Gelie üure quatriesme, chapitre vnzies-
ine ,car ce que dessus cn a esté pris ) lequel fut disciple d’Aristote, au liure qü’il à escrit de
Pythagoras;qu 5il n’vsaiamais plusfrequentementd’aütres iegumages que dc cettui-cy, à cau-
se que les febues ramoiissent peu à peu ie ventre, &: purgent gracieusement. Or ce qui auroit
esté cause de cette crreur est ce vers icy d’Empedocle, qui embrassa la doâtiné Pÿthagôri*
cienne.

A</Asu rmç dsç) xüdftèov "kro gfi&tç l\2ojy * #

Abflene’^-njoits 3 0 miserabla 3
Absseneg-votiï du xvctfj&ç »*

îequel motquelques-vns ontinterpreté pour des fehues: mais ii (ignifîe austî îes gënîtoires:
tellcment qu’Empedocle n’aüroit pasvoulu admonester pat là lcs humainsde s’abstenir des
febues.ains de laiuxure. Que Pythagoras au reste & sessedâteurs s’abstinsscntehtieremcntde
poissonj ceiaest astez commun en piusteur.s Autheurs, &: mesmement en Plutarque és Sympo-
staques, liure & chapitre huidiesme, qui est toutde cecy : 011 ilen ailegue plusteurs raisons$ &£
entre autres d’vn Lacedemonien Tyndares, qui estimoit que cc fust pour l’honneur quiis por-
toientàla taciturnité& stlence; car iî n’y a rien plus muetque lcs poissoris : ôc i\s Fauoientch
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