Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Ballu, Albert
Les ruines de Timgad (antique Thamugadi) (Band 2): Nouvelles découvertes — Paris, 1903

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.17123#0042
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
24

LES NOUVELLES DÉCOUVERTES DE T1MGAD

donner aux murs de la partie demi-circulaire et voûte'e de
la salle une épaisseur plus grande qu'à la fraction anté-
rieure, simplement recouverte d'une charpente. Si cette der-
nière fraction eut dû être surmontée d'une voûte, qui ne
pouvait être qu'un berceau, loin de faire le mur moins
épais à cet endroit, il eût fallu lui donner une section su-
périeure à celle de la muraille circulaire, destinée à porter
une demi-coupole dont la poussée est moindre que la voûte
demi-cylindrique. Le haut du mur occidental était donc ter-
miné en pignon et la toiture de la salle venait s'y appliquer.

La partie extérieure du mur de l'hémicycle déborde dans
la rue parallèle au Cardo qui limite l'édifice à l'Est; entre le
mur circulaire et le rectangle qui, tout en enveloppant la
salle sur les côtés, suit l'alignement de la voie postérieure, se
trouvent deux triangles de raccordement qui n'ont pas été
utilisés. Ces murs sont en moellons avec parements en
briques sur les deux faces; certaines parties, notamment le
mur de l'Ouest, sont construites avec des pierres de grès
posées sur champ, de distance en distance. A l'intérieur, les
murs étaient recouverts de placages de marbre blanc, dont
nous avons laissé des morceaux en place. Au cours des
déblais, on a exhumé de magnifiques fragments de marbres
de couleur qui servaient peut-être à décorer la niche de la
divinité, ou formaient des panneaux avec bordures blanches.

Si nous pouvons nous féliciter d'avoir découvert ce remar-
quable monument, il est à regretter vivement de ne pas en
connaître la destination. Un texte épigraphique qui se rap-
porte à la construction est malheureusement incomplet
à l'endroit le plus intéressant; cette inscription est ainsi
libellée :

Quintiani Flavï Ro(gati..... testa)mento suo reipublicx

(coloniœ Thatnugaden) sium patriœ saœ le (gaverat.....) ex

sesterciis CCCC mil (libus) num (morum... e perfe)ctum est.

Traduction :

..... de Quintianus Flavus Rogatus, qui par testament

avait légué à la République de la colonie de Thamugadi, sa
patrie...., au moyen de 400,000 sesterces ce monument a été
achevé.
 
Annotationen