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https://doi.org/10.11588/diglit.17123#0116
MAISON DE SEUTICS
8.'!
toute habitation riche. A Timgad, bien des insitla; ont deux
ou trois pièces réservées à cet usage ; mais dans la belle
maison qui nous occupe, il y avait les bains pour le maître
et ceux des domestiques.
L'entrée principale élait pratiquée sur le Cardo Maximus.
Sur la droite, c'est-à-dire vers le Nord, trois boutiques s'ali-
gnaient et s'ouvraient sur la rue. En prolongement de cet
alignement un portique' précédait la maison dans laquelle on
pénétrait par un vestibule dallé où postérieurement un
bassin fut installé. De là on parvenait à l'atrium (largeur
14 mètres sur 12 de long) qui n'a plus guère conservé que
les fondations de sa colonnade et est occupé dans presque
toute sa longueur par un bassin (largeur antérieure 1 m. 65;
longueur, 8 m. 70).
Au bout du vestibule, sur la droite, quelques marches con-
duisaient aux bains privés (balimeum) comprenant quatre
pièces et une antichambre. Les deux salles chaudes [calda-
ria) ont conservé la hauteur presque entière de leur étage
(Pl. XXII) et les baies plein-cintre par lesquelles on chauf-
fait les bassins (alvei) en pénétrant clans deux salles dont
l'une était ouverte sur la sixième rue. A une autre salle dal-
lée en mosaïque était annexée une petite piscine d'eau froide
dans laquelle on descendait par trois degrés ; enfin, une petite
chambre servait probablement de vestiaire (apodyteriwn).
Les murs de ces bains sont en briques encadrant des pan-
neaux de moellons dont les joints graissés sur le parement
portent comme décoration un trait tiré au fer rond.
Sous la galerie donnant sur le Cardo, des entrées, ména-
gées de chaque côté du vestibule, permettaient d'accéder à
des boutiques. Celle située au Nord était accompagnée d'une
arrière-boutique; au Sud, il y en avait deux, mais une seule
avait son entrée sous le portique. On parvenait à la seconde
par la voie des Thermes.
Sur le liane gauche de l'atrium se trouvaient : une entrée
secondaire donnant sur la voie ci-dessus; deux salles de
bains, colles que nous croyons pouvoir attribuer aux gens
1. Ce portique était soutenu par huit colonnes; sept subsistent encore.
8.'!
toute habitation riche. A Timgad, bien des insitla; ont deux
ou trois pièces réservées à cet usage ; mais dans la belle
maison qui nous occupe, il y avait les bains pour le maître
et ceux des domestiques.
L'entrée principale élait pratiquée sur le Cardo Maximus.
Sur la droite, c'est-à-dire vers le Nord, trois boutiques s'ali-
gnaient et s'ouvraient sur la rue. En prolongement de cet
alignement un portique' précédait la maison dans laquelle on
pénétrait par un vestibule dallé où postérieurement un
bassin fut installé. De là on parvenait à l'atrium (largeur
14 mètres sur 12 de long) qui n'a plus guère conservé que
les fondations de sa colonnade et est occupé dans presque
toute sa longueur par un bassin (largeur antérieure 1 m. 65;
longueur, 8 m. 70).
Au bout du vestibule, sur la droite, quelques marches con-
duisaient aux bains privés (balimeum) comprenant quatre
pièces et une antichambre. Les deux salles chaudes [calda-
ria) ont conservé la hauteur presque entière de leur étage
(Pl. XXII) et les baies plein-cintre par lesquelles on chauf-
fait les bassins (alvei) en pénétrant clans deux salles dont
l'une était ouverte sur la sixième rue. A une autre salle dal-
lée en mosaïque était annexée une petite piscine d'eau froide
dans laquelle on descendait par trois degrés ; enfin, une petite
chambre servait probablement de vestiaire (apodyteriwn).
Les murs de ces bains sont en briques encadrant des pan-
neaux de moellons dont les joints graissés sur le parement
portent comme décoration un trait tiré au fer rond.
Sous la galerie donnant sur le Cardo, des entrées, ména-
gées de chaque côté du vestibule, permettaient d'accéder à
des boutiques. Celle située au Nord était accompagnée d'une
arrière-boutique; au Sud, il y en avait deux, mais une seule
avait son entrée sous le portique. On parvenait à la seconde
par la voie des Thermes.
Sur le liane gauche de l'atrium se trouvaient : une entrée
secondaire donnant sur la voie ci-dessus; deux salles de
bains, colles que nous croyons pouvoir attribuer aux gens
1. Ce portique était soutenu par huit colonnes; sept subsistent encore.