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L'ÉPIDÉMIE DE DENGUE AU CAIRE
EN 1887
Par M. le Dr F. Cogniard
I
Depuis le mois de Septembre dernier, il n'est pas, je
crois, de médecin au Caire qui n'ait été appelé à donner
ses soins h des malades se plaignant d'une céphalal-
gie violente, de douleurs vives à la région lombaire ou
dans les membres, d'embarras gastrique plus ou
moins prononcé, de nausées avec ou sans vomis-
sements, appelant ordinairement l'attention sur une
éruption cutanée, variable comme siège, comme forme
et comme intensité, malades chez lesquels on cons-
tatait une hyperthermie très notable, mais chez les-
quels aussi on voyait au bout de deux ou trois jours
tous les phénomènes s'amender, pour n'être suivis
que d'une longue période de convalescence caracté-
risée par une prostration peu en rapport avec les symp-
tômes éphémères du début.
Les cas de ce genre, assez rares dans les premiers
L'ÉPIDÉMIE DE DENGUE AU CAIRE
EN 1887
Par M. le Dr F. Cogniard
I
Depuis le mois de Septembre dernier, il n'est pas, je
crois, de médecin au Caire qui n'ait été appelé à donner
ses soins h des malades se plaignant d'une céphalal-
gie violente, de douleurs vives à la région lombaire ou
dans les membres, d'embarras gastrique plus ou
moins prononcé, de nausées avec ou sans vomis-
sements, appelant ordinairement l'attention sur une
éruption cutanée, variable comme siège, comme forme
et comme intensité, malades chez lesquels on cons-
tatait une hyperthermie très notable, mais chez les-
quels aussi on voyait au bout de deux ou trois jours
tous les phénomènes s'amender, pour n'être suivis
que d'une longue période de convalescence caracté-
risée par une prostration peu en rapport avec les symp-
tômes éphémères du début.
Les cas de ce genre, assez rares dans les premiers