DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Piot, Jean-Baptiste: Séance du 1er février 1895: présidence de S. E. Yacoub Artin Pacha
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0051
d'agencement, les dépôts du fleuve donnent à la vallée
nilotique une section concave éminemment favorable à la
production de fausses rivières, comme le fait a lieu aussi
sur les rives du Mississipi.
C'est à ce phénomène naturel que l'auteur attribue la
formation de l'ancien Bahr Youssef, dont les eaux vont
alimenter le Fayoum qui, tel qu'il est aujourd'hui, est
considéré par M. Fourtau comme l'œuvre exclusive de
l'homme réglementant simplement dans la série des siècles
les apports du grand fleuve dans cette contrée. Puis
l'auteur, faisant table rase des récits de tous les historiens,
en arrive à conclure que le lac Mœris, en tant que réser-
voir, n'a jamais existé et que la croyance à son existence
répandue par des historiens étrangers au pays, repose sur
la confusion entre les bassins d'irrigation du Fayoum,
formés par la main de l'homme et le Birket-el-Keroun,
déversoir naturel de l'un d'eux.
M. Fourtau teimine sa communication par des Considé-
rations géologiques sur Pépoque et le mode de formation des
ravins du Fayoum.
M. le Président et S. E. le Dr Abbate pacha appellent
l'attention de M. Fourtau sur les récents articles parus
dans «L'Egypte», de MM. Schweinfùrth et Maspero
concernant la question du lac Mœris.
M. Dutilh entretient l'Institut des Divinités et des signes
astronomiques des monnaies alexandrines, et limite son étude
à la période d'Auguste à Marc-Aurêle, en s'arrêtant pro-
visoirement au règne de Nerva. L'orateur attribue la
présence du croissant et des étoiles, constatée dès la plus
haute antiquité sur les monnaies, à des observations
nilotique une section concave éminemment favorable à la
production de fausses rivières, comme le fait a lieu aussi
sur les rives du Mississipi.
C'est à ce phénomène naturel que l'auteur attribue la
formation de l'ancien Bahr Youssef, dont les eaux vont
alimenter le Fayoum qui, tel qu'il est aujourd'hui, est
considéré par M. Fourtau comme l'œuvre exclusive de
l'homme réglementant simplement dans la série des siècles
les apports du grand fleuve dans cette contrée. Puis
l'auteur, faisant table rase des récits de tous les historiens,
en arrive à conclure que le lac Mœris, en tant que réser-
voir, n'a jamais existé et que la croyance à son existence
répandue par des historiens étrangers au pays, repose sur
la confusion entre les bassins d'irrigation du Fayoum,
formés par la main de l'homme et le Birket-el-Keroun,
déversoir naturel de l'un d'eux.
M. Fourtau teimine sa communication par des Considé-
rations géologiques sur Pépoque et le mode de formation des
ravins du Fayoum.
M. le Président et S. E. le Dr Abbate pacha appellent
l'attention de M. Fourtau sur les récents articles parus
dans «L'Egypte», de MM. Schweinfùrth et Maspero
concernant la question du lac Mœris.
M. Dutilh entretient l'Institut des Divinités et des signes
astronomiques des monnaies alexandrines, et limite son étude
à la période d'Auguste à Marc-Aurêle, en s'arrêtant pro-
visoirement au règne de Nerva. L'orateur attribue la
présence du croissant et des étoiles, constatée dès la plus
haute antiquité sur les monnaies, à des observations