DOI Heft:
Nr. 6
DOI Artikel:Floyer, Ernest Ayscoghe: L' âge du grès nubien et note sur l'érosion par le vent et l'eau
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0247
L'ÂGE DU GRÈS NUBIEN
ET
NOTE SUR L'ÉROSION PAR LE VENT ET L'EiVU
Il y a en Egypte et particulièrement dans le désert oriental deux
questions d'un intérêt scientifique général auxquelles, même le fait
le plus petit qu'on leur attribue, doit avoir quelque valeur.
Ce sont l'âge du grès nubien et la possibilité d'un changement
de climat dans les temps géologiques récents.
Il est vrai que le grès a été assigné à la formation crétacée
moyenne, et même au crétacé supérieur. Des cartes ont été pu-
bliées où les océans couvrent la majeure partie du désert oriental.
J'entends par grès nubien celui trouvé dans l'intérieur du désert
oriental, à Test et à l'ouest du versant et en grands blocs parmi les
sommets des chaînes cristallines. Je ne parle pas des grès marins
qui sont de formation de rivage.
A l'âge du grès s'unit la question de savoir s'il peut ou non mon-
trer en quelque endroit la métamorphose par la chaleur.
Il m'est souvent arrivé dans le cours de mes voyages entrepris
par ordre de Son Altesse dépenser que j'avais trouvé des signes
évidents de cette métamorphose.
Au pied du cône géant de l'Abou-Gourdi où j'ai recueilli du tuf,
de la lave et des cendres volcaniques, il m'avait semblé que je pou-
vais difficilement être trompé en reconnaissant la métamorphose.
Dans une communication préparée pour une société géologique
anglaise, dont j'avais récemment été élu membre, j'ai consigné sous
toutes réserves mes idées à ce sujet.
La réponse m'est parvenue en Egypte. Il m'a été objecté que la
métamorphose était impossible, que le seul argument employé était
ET
NOTE SUR L'ÉROSION PAR LE VENT ET L'EiVU
Il y a en Egypte et particulièrement dans le désert oriental deux
questions d'un intérêt scientifique général auxquelles, même le fait
le plus petit qu'on leur attribue, doit avoir quelque valeur.
Ce sont l'âge du grès nubien et la possibilité d'un changement
de climat dans les temps géologiques récents.
Il est vrai que le grès a été assigné à la formation crétacée
moyenne, et même au crétacé supérieur. Des cartes ont été pu-
bliées où les océans couvrent la majeure partie du désert oriental.
J'entends par grès nubien celui trouvé dans l'intérieur du désert
oriental, à Test et à l'ouest du versant et en grands blocs parmi les
sommets des chaînes cristallines. Je ne parle pas des grès marins
qui sont de formation de rivage.
A l'âge du grès s'unit la question de savoir s'il peut ou non mon-
trer en quelque endroit la métamorphose par la chaleur.
Il m'est souvent arrivé dans le cours de mes voyages entrepris
par ordre de Son Altesse dépenser que j'avais trouvé des signes
évidents de cette métamorphose.
Au pied du cône géant de l'Abou-Gourdi où j'ai recueilli du tuf,
de la lave et des cendres volcaniques, il m'avait semblé que je pou-
vais difficilement être trompé en reconnaissant la métamorphose.
Dans une communication préparée pour une société géologique
anglaise, dont j'avais récemment été élu membre, j'ai consigné sous
toutes réserves mes idées à ce sujet.
La réponse m'est parvenue en Egypte. Il m'a été objecté que la
métamorphose était impossible, que le seul argument employé était