DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Piot, Jean-Baptiste: Séance du 5 avril: présidence de S. E. Abbate Pacha
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0101
communication qui a été vivement applaudie par l'au-
ditoire.
M. Fourtau succède à M. le prof. Mayer Eymar pour
donner lecture de ses Notes et observations géologiques sur les
environs du Vieux-Caire. (Annexe n°2).
L'auteur reconnaît aux sources salines d'Eïn-el-Sirra,
près du Caire, la même origine que celles d'Hélouan et du
massif de l'Attaka, décrite par Linant pacha ; c'est en tra-
versant les couches du Parisien supérieur que l'eau qui
vient sourdre à Eïn-el-Sirra a dissous et entraîné le sul-
fate de strontium (célestine) et attribue à la diversité des
masses salines traversées souterrainement la différence
de leur composition chimique.
Les eaux sulfureuses d'Hélouan doivent leur composi-
tion à l'énorme banc de gypse qui forme la base de la
chaîne arabique.
Enfin, l'auteur cherche à expliquer la formation de
deux plateaux situés à l'est duJMokattam, et la présence
des fossiles qu'on y rencontre par des érosions pluviales
à la fin de l'époque saharienne ou par l'existence d'un
grand torrent descendu des massifs sénoniens émergés de
l'Attaka. Les bois pétrifiés, trouvés par M. Groff à Eïn-el-
Sirra. doivent provenir du plateau du Mokattam et du
Ghebel Essoued.
M. le prof. Schweiînfurth fait remarquer, à propos
de la provenance du soufre dans les eaux d'Hélouan,
qu'on a trouvé au pied du massif d'El Ghiouchi, dans le
calcaire du Parisien, des cristaux et des masses de soufre
pur cristallisé d'environ lcm3 de volume. Il est bien
prouvé que le soufre existe à l'état de nature dans le cal-
ditoire.
M. Fourtau succède à M. le prof. Mayer Eymar pour
donner lecture de ses Notes et observations géologiques sur les
environs du Vieux-Caire. (Annexe n°2).
L'auteur reconnaît aux sources salines d'Eïn-el-Sirra,
près du Caire, la même origine que celles d'Hélouan et du
massif de l'Attaka, décrite par Linant pacha ; c'est en tra-
versant les couches du Parisien supérieur que l'eau qui
vient sourdre à Eïn-el-Sirra a dissous et entraîné le sul-
fate de strontium (célestine) et attribue à la diversité des
masses salines traversées souterrainement la différence
de leur composition chimique.
Les eaux sulfureuses d'Hélouan doivent leur composi-
tion à l'énorme banc de gypse qui forme la base de la
chaîne arabique.
Enfin, l'auteur cherche à expliquer la formation de
deux plateaux situés à l'est duJMokattam, et la présence
des fossiles qu'on y rencontre par des érosions pluviales
à la fin de l'époque saharienne ou par l'existence d'un
grand torrent descendu des massifs sénoniens émergés de
l'Attaka. Les bois pétrifiés, trouvés par M. Groff à Eïn-el-
Sirra. doivent provenir du plateau du Mokattam et du
Ghebel Essoued.
M. le prof. Schweiînfurth fait remarquer, à propos
de la provenance du soufre dans les eaux d'Hélouan,
qu'on a trouvé au pied du massif d'El Ghiouchi, dans le
calcaire du Parisien, des cristaux et des masses de soufre
pur cristallisé d'environ lcm3 de volume. Il est bien
prouvé que le soufre existe à l'état de nature dans le cal-