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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 6.1895(1896)

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Nr. 4
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Mayer-Eymar, Karl: L' extension du ligurien et du tongrien en Égypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0113

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le sud, où elles disparaissent, comme on le sait, sous l'hamada que
longe le chemin du Favoum. Grâce au banc dur 6, ce Parisien
supérieur forme un talus, au pied duquel gisent, par grandes
places, parmi des millions de leurs fragments, des milliers cl'Ostrea
A. Cloti, dont beaucoup sont si fraîches qu'elles tentent de nouveau
le récolteur chargé de butin.

Si, au contraire, le banc dur, érodé d'ordinaire à sa surface,
n'offre en ce talus que des moules peu nombreux et peu nets, il se
distingue à l'origine de celui-ci, c'est-à-dire sur le bord sud et vers
la fin du petit plateau, par l'abondance et la bonne conservation
relative des coquilles silicifîées qui s'en détachent. Ayant recueilli
en deux fois, dans cette localité peu étendue, plus de cinquante
espèces, dont plusieurs lui sont particulières, j'ai de nouveau
besoin d'un nom bref pour la désigner et je la nomme en consé-
quence Garet Kaiser, en l'honneur dunaturaiiste, mon compatriote,
qui m'a guidé dans mes premières excursions aux environs des Py-
ramides et qui nous a donnnéune relation pittoresque et géologique
du voyage de MM. Frauscher et Buchta, des pyramides au Fayoum
et autour du Birket el Kéroun.

Arrivé de bonne heure, dans l'après-midi, dans le voisinage
immédiat des grandes pyramides, je profitai de l'occasion pour
tâcher de trouver, à mon tour, la belle espèce de Pereirœa, dont
M. Schweinfurth, avec sa chance ordinaire, a recueilli plusieurs
échantillons dans le Parisien II, b, du fond du petit ravin du Sphinx
et que j'ai vus au Musée géologique de l'Université de Berlin. Hélas!
je vis bien la gangue rouge d'où ces individus proviennent ; j'y
trouvais même plusieurs bonnes choses, entr'autres, un Charria cf.
frimbriataet imArcaxbiangula^msLisde Pereirœa, pas de traces.
Gomme ces Pereirœa des pyramides sont du double plus grands que
mon P. Beyrichi du Gébel Schweinfurth, ils constituent au m-ins
une variété de cette espèce assez commune et toujours de petite
taille , je les distingue en conséquence comme variétés pijrami-
dium, faute de pouvoir en ce moment dire qu'ils constituent une
espèce à part.

Voilà, Messieurs, avec des détails peut-être superflus, mais du
moins propres au contrôle de mes assertions, le compte rendu fidèle
de la petite tournée que je viens d'accomplir. Quant aux conclusions
 
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