DOI Heft:
Nr. 5
DOI Artikel:Floyer, Ernest Ayscoghe: L' abaissement de la culture et le nitrate de soude en Égypte
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0180
cristallisent à la chaleur et les nitrates au froid. Le coût de l'épura-
tion au Chili est de P. E. 40 par tonne de nitrate.
Comme le combustible, le salaire et l'eau sont plus chers au Chili
que dans la vallée du Nil ; je pense que l'on peut estimer à P. E. 40
le coût d'épuration de la tonne de nitrate (1).
Il est à remarquer que la dépense principale est le transport par
chameau. Ceci peut être réduit, par Finstallation d'environ 15 mil-
les de voie ferrée portative, de P. E. 50 à P. E. 15.
Il est difficile de faire estimation de la quantité du bon tafla exis-
tant.
J'ai d'autre part estimé {Bulletin de VInstitut, janvier 1894)
l'export annuel à un million de tonnes. Il semble avoir été exploité
de temps immémoriaux.
Le lit d'argile a de 60 à 100 mètres d'épaisseur et s'étend sur
plusieurs milles.
Une voie ferrée donnerait accès à des terrains inaccessibles aux
chameaux. 11 existe des entrepreneurs renommés qui sont prêts à
soumissionner pour quelques milliers de tonnes de tafla à la condi-
tion qu'ils contiendront 50 % de sels solubles.
Depuis que j'ai découvert des nitrates en 1891 j'ai étudié très
soigneusement les conditions d'agriculture en Egypte. Je pense que
leur développement peut s'exprimer dans les quatre lignes sui-
vantes :
1° Nitrogène à bon marché, pouvant accroître la culture de la
canne à sucre et du coton.
2° Création des forêts, permettant l'accroissement du bétail et la
substitution du bois comme combustible au lieu de fumier.
3° Les plantes fourragères pouvant résister à la sécheresse.
4° Plantes textiles subtropicales pour les terres incultes.
La première de ces conditions a été remplie.
Les cultivateurs de canne à'sucre à Mataana et Ermant payent
L. E. 2 par feddan et par an pour apporter les débris de l'ancien
village d'Ermant sur leurs terres.
Une tonne de nitrate suffit pour 8 feddans.
Le cultivateur de la canne peut donc bien s'engager à payer
(1) For every ton of coal burnt no less than 12 tons of nitrate were made.
Harvey, On nitrate manujacture, Inst. C, Eng p. 9, voL LXXXII, part. IV.
tion au Chili est de P. E. 40 par tonne de nitrate.
Comme le combustible, le salaire et l'eau sont plus chers au Chili
que dans la vallée du Nil ; je pense que l'on peut estimer à P. E. 40
le coût d'épuration de la tonne de nitrate (1).
Il est à remarquer que la dépense principale est le transport par
chameau. Ceci peut être réduit, par Finstallation d'environ 15 mil-
les de voie ferrée portative, de P. E. 50 à P. E. 15.
Il est difficile de faire estimation de la quantité du bon tafla exis-
tant.
J'ai d'autre part estimé {Bulletin de VInstitut, janvier 1894)
l'export annuel à un million de tonnes. Il semble avoir été exploité
de temps immémoriaux.
Le lit d'argile a de 60 à 100 mètres d'épaisseur et s'étend sur
plusieurs milles.
Une voie ferrée donnerait accès à des terrains inaccessibles aux
chameaux. 11 existe des entrepreneurs renommés qui sont prêts à
soumissionner pour quelques milliers de tonnes de tafla à la condi-
tion qu'ils contiendront 50 % de sels solubles.
Depuis que j'ai découvert des nitrates en 1891 j'ai étudié très
soigneusement les conditions d'agriculture en Egypte. Je pense que
leur développement peut s'exprimer dans les quatre lignes sui-
vantes :
1° Nitrogène à bon marché, pouvant accroître la culture de la
canne à sucre et du coton.
2° Création des forêts, permettant l'accroissement du bétail et la
substitution du bois comme combustible au lieu de fumier.
3° Les plantes fourragères pouvant résister à la sécheresse.
4° Plantes textiles subtropicales pour les terres incultes.
La première de ces conditions a été remplie.
Les cultivateurs de canne à'sucre à Mataana et Ermant payent
L. E. 2 par feddan et par an pour apporter les débris de l'ancien
village d'Ermant sur leurs terres.
Une tonne de nitrate suffit pour 8 feddans.
Le cultivateur de la canne peut donc bien s'engager à payer
(1) For every ton of coal burnt no less than 12 tons of nitrate were made.
Harvey, On nitrate manujacture, Inst. C, Eng p. 9, voL LXXXII, part. IV.