Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]: Bulletin de l'Institut Egyptien (3.Ser. 6.1895(1896))

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nant une liste des plantes textiles ou autres qui sont en
culture dans un jardin de l'administration des chemins
de fer, dont la plus grande partie des semences a été four-
nie par notre membre honoraire, M. le Baron von Muller.

M. le Président rappelle au sujet de l'orage d'Hélouan
qui faillit entraîner la ville dans le fleuve, l'expression de
Maxime du Camp, témoin d'un fait pareil au Caire: «je
« voyais, dit l'écrivain, le Caire couler dans le Nil ».

M. le Président charge le secrétaire général d'écrire à
l'Administration des chemins de fer pour obtenir tous les
renseignements concernant les accidents de ce genre pro-
duits par les pluies sur les digues du chemin de fer, avec
le relevé des lieux, les croquis, profils, etc., de manière à
constituer un dossier des plus intéressants pour la science
géologique.

M. Groff revient avec de nouveaux arguments sur ses
précédentes communications relatives à La plus ancienne
observation d'un phénomène naturel ou astronomique, c'est-à-dire
la couleur bleue et verte du soleil à son lever et à son
coucher.

S. E. Yacoub Artin pacha, dans une courte note sur
le Nil bleu (Bahr azrak), son nom originaire et véritable,
démontre que ce cours d'eau était autrefois dénommé
fleuve noir, si l'on en croit Abou Saleh l'Arménien,qui écri
vait au commencement du xinme siècle et qui explique
même l'origine de ce nom. D'après M. Vollers, Bruce serait
le premier voyageur qui aurait fait mention du Nil bleu
(1770). Après lui, les géographes ont conservé ce nom
qui s'est ensuite vulgarisé. S. E.Yacoub Artin pacha pense