MONNAIES ALEXANDRIN ES
ET TERRES CUITES DU FAYOUM
En vous entretenant le 1er février dernier des divinités et des
signes astronomiques que je croyais voir sur le numéraire alexan-
drin de la période romaine, je n'espérais pas que peu de mois après,
j'aurais été à même de vous affirmer, en partie, la justesse de mes
conjectures par des monuments remontant aux mêmes époques et
qui sont un témoignage réel, que malgré l'indifférence des archéo-
logues et des numismates pour les terres cuites du Fayoum et des
monnaies alexandrines, ces deux sections si délaissées de partout,
sont encore aptes à rendre des services à la science.
Dans cette étude j'avais avancé que, « les Romains avaient em-
« prunté beaucoup de sujets qui ornent le revers de leurs médailles
a aux Grecs, et que dans la numismatique de la Grèce ancienne
g on rencontrait des croissants et des étoiles dès la plus haute anti-
ce quité. Je déduisais de là, qu'il serait encore probable que la pré-
ce sence des corps célestes sur le numéraire alexandrin était due à
« des observations physiques telles que : L'influence des astres sur
« la nature en général, et principalement aux conjonctions du soleil
« avec la lune, qui donne la nouvelle lune».
Cette empreinte que j'ai l'honneur de vous présenter, sub 1,
prise sur une anse de lampe en terre cuite du Fayoum, vous montre
ce fait physique.
Gomme vous pouvez l'observer, le soleil, sous les traits d'un beau
jeune homme (Apollon) radié et glorieux, embrasse presque totale-
ment le disque de la lune, et prive la terre de ses rayons. C'est la
conjonction des deux astres en son plein.
Remarque digne d'attention, c'est que, si un astronome de nos
jours, tant soit peu peintre ou poète, aurait voulu nous donner une
ET TERRES CUITES DU FAYOUM
En vous entretenant le 1er février dernier des divinités et des
signes astronomiques que je croyais voir sur le numéraire alexan-
drin de la période romaine, je n'espérais pas que peu de mois après,
j'aurais été à même de vous affirmer, en partie, la justesse de mes
conjectures par des monuments remontant aux mêmes époques et
qui sont un témoignage réel, que malgré l'indifférence des archéo-
logues et des numismates pour les terres cuites du Fayoum et des
monnaies alexandrines, ces deux sections si délaissées de partout,
sont encore aptes à rendre des services à la science.
Dans cette étude j'avais avancé que, « les Romains avaient em-
« prunté beaucoup de sujets qui ornent le revers de leurs médailles
a aux Grecs, et que dans la numismatique de la Grèce ancienne
g on rencontrait des croissants et des étoiles dès la plus haute anti-
ce quité. Je déduisais de là, qu'il serait encore probable que la pré-
ce sence des corps célestes sur le numéraire alexandrin était due à
« des observations physiques telles que : L'influence des astres sur
« la nature en général, et principalement aux conjonctions du soleil
« avec la lune, qui donne la nouvelle lune».
Cette empreinte que j'ai l'honneur de vous présenter, sub 1,
prise sur une anse de lampe en terre cuite du Fayoum, vous montre
ce fait physique.
Gomme vous pouvez l'observer, le soleil, sous les traits d'un beau
jeune homme (Apollon) radié et glorieux, embrasse presque totale-
ment le disque de la lune, et prive la terre de ses rayons. C'est la
conjonction des deux astres en son plein.
Remarque digne d'attention, c'est que, si un astronome de nos
jours, tant soit peu peintre ou poète, aurait voulu nous donner une